25/06/2024 reseauinternational.net  10 min #251169

 Une nouvelle campagne électorale démarre en France pour les législatives anticipées

Lorsqu'ils sortent de l'ombre ?

par Gilbert Guingant

Les financiers mais pas qu'eux. Que nous saisissons au vif par leurs «activités». Dont leurs aveuglements. Soit «l'Alliance parlementaire contre macron» qui repousse tout à Septembre. De quoi bien utiliser le «droit d'inventaire». Tout comme des héritiers refusent des héritages, des politiques et leurs électeurs refusent l'extrême endettement macron, fait en solitaire, dans le seul but de nuire au maximum au pays. D'ailleurs, pour nous, la problématique doit être fermement recadrée et renversée. Jamais le Privé peut endetter les pays. C'est même tout l'inverse : c'est ce privé qui est très endetté envers le Public. Il a beaucoup trop reçu de l'argent qui ne lui est pas destiné. Le Public doit retrouver ses billes. Seul le Public peut décemment diriger le monde. Comme quoi c'était une très mauvaise idée de sortir de l'ombre.

Pour le moment, voyons de près comment tout ceci peut arriver : les ingérences intolérables de l'argent dans les élections ? Leur but souillé reste que les peuples se laissent dépouiller de leurs biens. Sans motif. Sans raison. Sans aucun droit. Et par des moins que rien : les déshonorés financiers corrompus qui, depuis des décennies, ne causent que dommages et maux sur la Terre.

Ils se sentent, si imprudemment, invulnérables, qu'ils ne se cachent plus. Or l'Histoire nous a appris que, lorsque la vermine sort de ses trous, elle est foutue.

1. Audit de ces malfaisants qui font tout mal comme le... mal ?

- La CE veut terroriser et les électeurs et les élus. Les élus, qui ne sont pas corrompus (= obéissant aux corrompus de la CE), vont vivre les assauts de leurs haines de vandales avides. Et sans aucun droit de rester avides. Toujours la même rengaine que rien ne justifie ?

- Les agences de notations osent des propos haineux et des menaces directes condamnables envers et les candidats (séquestrés dans leurs têtes démentes) et les électeurs (réduits à n'être que des ombres sans droit dans leurs dangereux délires des... petitesses. Les leurs de petitesses).

- Les traders veulent encore plus nuire et pas pour «l'intérêt général». Uniquement pour leurs indignes voracités. Rappelons que traders vient de trade (commerce). Trade c'est le commerce : donc les côtés très prostitués de celui-ci. Ces ridicules inactifs seraient seulement des putes qui vendent leurs culs : nous n'avons pas à leur... obéir, à ces pires pitres !

- Sans omettre la possibilité que la France soit mise sous tutelle du FMI. Comme c'est un pays dit développé - les difficultés de la procédure apparaissent presque inextricables. Alors juste un effet d'annonce pour manipuler ces élections... encadrées à l'extrême ?

- Les médias d'argent sale (les médias «monopolisés» par les trop milliardaires - donc sans aucune concurrence !) sont devenus inentendables, inécoutables tellement la hargne dure contre leurs lecteurs sue de partout. Trop c'est trop.Surtout lorsque leurs contenus sont... zéros. Niveau de réflexion : n'ont pas quitté l'école primaire. Une honte purulente, non ?

- Partout et en tout ils veulent FORCER la main et ta tête des «bons» citoyens (qu'eux ne sont pas !), contraindre, paniquer, terrifier, obliger, voler les libres consentements, se conduire en esclavagistes des autres, en colonialistes de tout le monde sauf d'eux-mêmes. Etc. Vous avez compris, ils sont allés trop loin. De quoi avoir de solides prises pour leur faire procès sur procès. Tellement ils font honte à l'Humanité. Avec eux, vous n'avez aucun droit - et eux tous les droits. Ce qui ne colle pas puisqu'ils n'ont aucune stature morale pour agir ainsi...

Ce sont des escrocs rabougris, des minables, de lamentables grands délinquants... ils doivent obéir et nous pas du tout.

- Vous êtes chargés (mais oui, vous êtes assez responsables en vrai pour !) d'allonger cette liste des trop indécents financiers qui n'arrêtent plus de marcher sur la gueule de... 90% de la population. C'est dire la minorité extrême (tous sens du terme minorité) de leurs mentalités irresponsables et de leurs comportements de véritables fous.

2. La situation (sens situationniste) a complètement changée !

Tellement plus Positive sous plusieurs angles.

Politique : il y avait une Assemblée nationale «très bloquée». Elle sera avec des macronistes très minoritaires (moins de 100, 100 qui diminuent chaque jour). Le gouvernement ne sera pas promacron. Donc seul parmi un gouvernement autre - se rappeler Chirac - il ne pourra plus avoir de politique personnelle (vu l'étroit domaine réservé). Les conduites brutales (49.3, etc.), déraisonnables et très autoritaristes ne seront plus possibles.

Social ; les macroriens sont usés. Traités, sans élégance, par le CE, de «gaspilleurs excessifs - soit d'extrémistes des irresponsabilités» - il ne faut plus compter sur des soutiens comme avant. Le respect s'est perdu en marche !

International : de même, par rapport à 2017, défections d'une partie des soutiens. La crédibilité s'est usée jusqu'à l'os... Les élans insensés en solitaire ne seront plus possibles.

La reconfiguration changée = les opportunités de réelles mutations grandissent fortement. Il n'est plus possible de les prédire à coup sûr.

Le PLAN de MACRON pour GAGNER ! #3

... Autre bonne analyse... À peine 70 à 100 pour les macroriens = Campagne de renaissance : surtout paraître les plus réacs, conservateurs et pré-fachos possibles... Contrer Macron jusqu'en septembre : Omission de l'idée flamboyante d'une... «Alliance parlementaire contre macron» ?

Plus loin ¿?

3. Lorsque nous tombons dans le... misérabilisme extrême : celui de prétendues... activités (sic) des financiers

 Activités des financiers : la circulation circulaire démasquée

«La bourse ne s'insère nulle part dans la théorie économique. Elle est à part, une sorte de casino qui ne va pas avec le reste. En termes d'économie, les firmes y maximisent leurs profits et c'est tout». (p.410) de «Des idées capitales» (Capital ideas) de Peter L. Bernstein - 2008. Ce livre est excellent de probité involontaire parce que son auteur est foncièrement pro-finances, qu'il en a fait son métier et qu'il a rencontré, de visu, tous les protagonistes à l'origine de l'explosion boursière des années 1980-1990 jusqu'à aujourd'hui. Qu'il ne comprend pas vraiment, sous un certain angle, l'importance extraordinaire de ses apports. Notamment, afin de bien saisir la genèse des catastrophes systémiques - que seules les Bourses, sans réels contrôles, peuvent provoquer...

Et dont le bon sens se dit «Plus de Bourses du tout plus aucune de catastrophes de ce genre» !!! Les Trente Glorieuses ne sont-elles pas déroulées... sans la présence massive de la Bouse. Comme quoi son lourd parasitisme n'avait pas pu sortir de son trou !

Une fois ceci acquis, à savoir l'existence du doute sur la nécessité boursière - à parcourir, avec neutralité, toutes les activités financières et leurs (ou non) théorisations - facile de s'apercevoir que la tautologie règne sur les Bourses. Exemple, «les actions se négocient à leur vraie valeur» parce que la valeur où les actions se négocient est la vraie ou bien que la vraie valeur reste celle où est l'action... C'est comme ça, cela ne se discute même pas. C'est siiii évident !!! une boucle qui se met en boucle et se déroule et nous la boucle et une boucle qui se met en... etc. Or, «l'affirmation que les prix sur un marché efficient reflètent totalement l'information disponible est trop générale pour pouvoir être testée». (p.208) de «Des idées capitales»

Ainsi, toute définition y fuit ou vous y amène à toujours autre chose. «La valeur intrinsèque est la valeur justifiée par les faits, c'est-à-dire les actifs, les bénéfices, les dividendes, les perspectives claires» (p.237 ibid). Mais encore ? «Les gens de Wall Street n'apprennent rien et oublient tout». (p.240 ibidem). Oui, mais si nous voulions tout savoir ?

4. Vous voyez bien ils sont tautologiquement complétement FOUS

Vraiment ? Vous n'y trouveriez que le tournis et l'écœurement de voir surgir, toujours, une rengaine IRRECEVABLE - «laisser le marché décider» (p.255 idem). Par magie, indicibilité, subsumption de tous les langages, etc. «ça» atteint toujours un dicté et édicté supposé» équilibre» (p.313 idem). Équilibre si souvent démenti par les faits «Le marché n'explique jamais 100% - et souvent pas plus de 30% - de la performance d'une action». (p.285, idem).

Alors qu'est ce qui l'explique à la fin ? Pire que la fausse caricature qui est faite de l'administration où on vous renvoie toujours d'un bureau à un autre, d'un guichet au suivant. Ici, vous vous voyez renvoyés d'un bureau d'explication à l'autre, d'un guichet creux au plus vide encore.

«Le marché est-il bien le seul facteur sous-jacent de base qui influence la valeur des actifs qui y sont négociés ? et l'inflation ? La distribution des richesses ? La diversité des supports financiers ? Etc. ?» (p.301, ibidem). Oui, vous saisissez cela mais, aussitôt, tout vous glisse entre les doigts. Si le marché est efficient des stratégies basées sur l'information disponible n'offriront pas une rentabilité supérieure à l'ensemble du marché. Il ne sert à rien de cumuler et d'accumuler une masse d'infos. Puisque ce n'est pas là que ça se passe. La concurrence pour l'info n'y donne que l'info sur la concurrence. D'autant plus, que pour des cerveaux pondérés et précautionneux, nous voyons bien que «le marché est TROP sensible à la dernière information» (p.231 idem). Disproportionnée, pas raisonnable ni réfléchie ! toutes les apparences de l'irrationnel ou de la déraison ?

Tout vous échappe, encore plus, des mains. Bon au moins nous aurions des analystes au point ? Lorsqu'il s'est agi de distinguer les performances dues au talent de celles dues à la chance, «les résultats sont [devenus] accablants. En moyenne, sur 10 ans, et pour un niveau de risque donné, les clients des fonds communs auraient pu accroître leur richesse de 15% en se contentant d'acheter et de conserver un portefeuille d'actions diversifiées. Seulement 26 sur les 115 fonds étudiés ont obtenu des performances supérieures à celles du marché» (p.214 ibid). Ainsi, les «études» financières se révèlent d'une confondante redondance «on gagne de l'argent en achetant bas et vendant haut» (p.215). Qui l'eût cru ? «Une action ne vaut que ce qu'elle rapporte» (p.229). Quelle puissance d'observation !

Qui sait mieux que les autres la valeur des valeurs boursières alors ? oui qui ?

* Pas ces boursiers déréglés Et dérégulés... en tout cas - alors qui ? Qui savent décrire... calmement leurs si dangereux délires !! Preuves encore, preuves ?

«Ce qui passe aujourd'hui pour de l'analyse de titres est à mon avis n'importe quoi à 150 000%» (p.303, «Des idées capitales» (Capital ideas) de Peter L. Bernstein - 2008). Seule certitude : ça va faire perdre leur emploi à un certain nombre de salariés. Et pourquoi ? ne sont-ils pas, visiblement, spoliés de leurs revenus futurs ? Et par qui ? Bingo ! Par qui est supposé «financer» ces activités futures... en ne gagnant que de l'argent unilatéral et sans rien débourser... bizarre manière de financer vous ne trouvez pas ?

«Même des professionnels disposant de moyens très importants semblent incapables de battre le marché avec une quelconque régularité» (p.215). Mais nous verrons, plus loin que leur «taux de nuisance» devient anormalement élevé. Vu de l'extérieur, les bourses ne se remarqueraient que par les catastrophes et nuisances qu'elles provoquent ? On dirait bien. Qui nous «oblige» à un tel masochisme ?

Ah oui ! à ce point ? Tout le mal viendrait des noise traders. Du bruit, du parasitage sur les lignes. Le «bruit» entraîne fréquemment des écarts entre prix et valeur intrinsèque. Donc la bourse désinforme grave sur la valeur des choses, elle égare tout ce qui est rationnel à ce sujet et nous enlise dans les «cercles de déraison» !!!

Résultats des courses ? des courses-bourses... L'absence des... «activités des financiers - La circulation circulaire démasquée (4)». (4) Ce qui veut bien dire que vous avez (3) autres textes qui précédent... et 5 qui succèdent !

Épilogue ?

Comme les héritiers peuvent refuser l'héritage, les électeurs et les élus ont le «droit d'inventaire».

Le droit de refuser l'héritage macroniste. Pour une situation bien claire.

Pour le solide argumentaire (voir un prochain texte)

source :  Imagiter

 reseauinternational.net

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