Douze personnes, principalement des enfants et jeunes arabes de la minorité druze âgés de 11 à 20 ans, ont été tuées samedi par l'explosion d'un engin sur un stade de football de Majdal Shams, village syrien du plateau du Golan annexé par Israël. Une trentaine d'autres ont été blessées.
L'armée israélienne a dans un premier temps accusé le Hezbollah libanais d'être l'auteur du massacre, ce que ce dernier a démenti.
Et dans un deuxième temps, cette même armée israélienne a produit un communiqué, déclarant qu'elle « procédait à des vérifications » sur la nature de l'engin qui a ravagé le stade.
Elle n'a pas été en mesure non plus d'expliquer pourquoi son système censé repérer et détruire en vol les engins aériens hostiles se dirigeant vers des zones habitées n'avait pas fonctionné. Et pourquoi les sirènes d'alarme n'avaient alors été déclenchées que quelques petites secondes avant l'impact, selon des témoignages recueillis par le quotidien Haaretz.
L'une des hypothèses évoquées, y compris dans des médias israéliens, pour expliquer la tuerie, serait qu'un missile sol-air de défense aérienne du système israélien « Dôme de Fer » (« Iron Dome ») aurait raté sa cible (un engin hostile, drone ou missile) en provenance du Liban, et aurait fini sa course en explosant dans le stade.
Le massacre de samedi intervient alors que les dirigeants de l'État génocidaire multiplient depuis quelques jours leurs déclarations belliqueuses en faveur d'une attaque généralisée contre le Liban.
CAPJPO-EuroPalestine