par Zein Khalil
52 vols ont été annulés et des centaines d'autres ont été reportés, selon des sources officielles.
Pas moins de 10 compagnies aériennes étrangères ont suspendu, dimanche, leurs vols vers Israël, 52 vols ont été annulés et des centaines d'autres vols ont été reportés ou retardés, suite à l'escalade avec le Hezbollah.
L'Autorité israélienne de radiodiffusion a déclaré à cet effet que «dix compagnies aériennes étrangères ont annulé leurs opérations en Israël, dont Air France et Transavia (une compagnie aérienne néerlandaise low cost».
D'autres compagnies ont également annulé leurs vols, notamment Wizz Air (hongroise), Corendon (basée à l'aéroport international de Malte), Ethiopian Airlines, Aegean Airlines (grecque), Universal (grecque) et d'autres.
La même source a ajouté que «52 vols ont été complètement annulés et des centaines d'autres vols ont été reportés ou retardés, en plus de dizaines de vols annulés ces dernières semaines».
Selon l'autorité, Air France, qui a annulé ses vols Paris-Tel-Aviv et vice versa, était l'une des rares grandes compagnies aériennes étrangères encore actives en Israël.
Depuis fin juin, 20 compagnies aériennes internationales ont annulé leurs vols vers Israël, dans un contexte de craintes croissantes du déclenchement d'une guerre régionale générale.
Cette annulation intervient après l'assassinat par Israël de l'éminent chef militaire du Hezbollah, Fouad Shukr, lors d'une frappe aérienne sur Beyrouth, le 30 juillet, et l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran, le 31 juillet, dans une attaque attribuée à Tel-Aviv bien qu'il ne l'ait pas revendiqué.
L'Iran et le Hezbollah se sont tous deux engagés à apporter une réponse «forte et efficace» à l'assassinat de Choukr et Haniyeh, tandis que les démarches régionales se poursuivaient pour calmer la situation et empêcher une aggravation de la situation dans la région.
Dimanche à l'aube, l'armée israélienne a affirmé avoir mené une «attaque préventive» contre le Liban, prétendant «surveiller les préparatifs» du Hezbollah visant à lancer des missiles sur des villes israéliennes.
L'armée israélienne a déclaré dans un communiqué : «Nous avons récemment observé les préparatifs du Hezbollah pour tirer des missiles et des roquettes vers Israël. En conséquence, nous attaquons pour éliminer la menace».
L'agence de presse libanaise a rapporté de son côté qu'Israël «a mené une large série de raids qui ont principalement ciblé des zones forestières et ouvertes. Il a été rapporté qu'environ 40 raids ont été lancés, ciblant des dizaines de villages et de villes, y compris les forêts de la ville de Kunine, et les villes de Rashaf, Al-Tiri, Hadada, Beit Yahoun, Ayta Al-Jabal et Haris», et bien d'autres.
Par ailleurs, le Hezbollah a annoncé, dimanche, le lancement de 320 missiles à l'aube, sur des sites militaires israéliens, dans le cadre de la première phase de sa roposte à l'assassinat par Tel-Aviv de son chef, Fouad Shukr.
Le parti a indiqué dans son communiqué que 11 sites militaires israéliens ont été visés, à savoir, les bases de Meron, Zaaton, Al-Sahel, Nafah, Yarden, Ein Zaytem, la caserne Kela, UF, Ramot Naftali, Marbadne Neve Ziv et Zaora, toutes dans le nord d'Israël.
Depuis le 8 octobre 2023, les factions libanaises et palestiniennes au Liban, notamment le Hezbollah, échangeaient des bombardements quotidiens avec l'armée israélienne à travers la «Ligne bleue» qui les sépare, faisant des centaines de morts et de blessés, la plupart du côté libanais.
Les factions comptent sur l'arrêt des bombardements contre Israël pour mettre fin à une guerre qu'il mène avec le soutien américain dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 133 000 victimes entre morts et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 Palestiniens portés disparus.
source : Agence Anadolu