Crédit Photo : Lebanese Prime Minister's Press Office / AFP / Archive
Le Premier ministre par intérim, Najib Mikati, faisant une déclaration à la presse à Beyrouth au Liban, le 29 septembre 2024.
"Nous affirmons notre accord et notre engagement à appliquer immédiatement le cessez-le-feu avec Israël",
a déclaré Mikati après une réunion avec le président du Parlement, Nabih Berri, à Beyrouth.
Adoptée le 11 août 2006, la résolution appelle à une cessation complète des hostilités entre le Liban et Israël et à l'établissement d'une zone démilitarisée entre la Ligne bleue (la frontière entre le Liban et Israël) et le fleuve Litani, permettant uniquement à l'armée libanaise et à la FINUL de posséder des armes et des équipements militaires dans la zone.
Mikati a indiqué que ses discussions avec Berri portaient sur plusieurs questions internes, notamment la situation des déplacés et la nécessité de fournir le soutien nécessaire.
Les autorités libanaises estiment que près de 118 800 personnes se sont réfugiées dans 780 abris à travers le Liban en raison des attaques israéliennes ces derniers jours.
Mikati a précisé que le Liban accepterait
"toutes les donations"
provenant de sources internationales, en assurant qu'elles seraient distribuées de manière transparente par l'ONU aux personnes dans le besoin.
Le Liban est sans Président depuis près de deux ans, après la fin du mandat de Michel Aoun en 2022. Un Parlement divisé n'a pas encore réussi à élire un nouveau leader.
"La solution réside dans la fin de l'agression israélienne contre le Liban et le retour à l'appel au cessez-le-feu lancé récemment par les États-Unis et la France, soutenu par l'Union européenne et plusieurs pays arabes et étrangers"
, a-t-il déclaré.
Depuis le 23 septembre, Israël a lancé des frappes aériennes massives contre ce qu'il qualifie de cibles du Hezbollah à travers le Liban, tuant plus de 900 personnes et en blessant plus de 2 700, selon le ministère libanais de la Santé.