Les bombardements israéliennes contre le Hezbollah au Liban ont tué près de 500 personnes, dont des dizaines de femmes et d'enfants, et en ont blessé plus de 1 000 autres ce lundi, a déclaré le ministère libanais de la Santé.
Il s'agit du jour le plus meurtrier d'attaques israéliennes depuis au moins 2006, date à laquelle Israël a mené pour la dernière fois une guerre contre le Liban.
Ils interviennent après des attentats israéliens la semaine dernière qui ont fait exploser les appareils sans fil et tué au moins 37 personnes.
L'armée israélienne a déclaré que ses forces aériennes avaient frappé hier environ 1 600 cibles du Hezbollah au Liban, ajoutant qu'elle continuerait de le faire.
Lundi soir, 24 enfants, 42 femmes et deux médecins figuraient parmi les morts libanais. Le bilan des morts, a ajouté le ministre de la Santé, Firass Abiad, devrait s'alourdir.
Jusqu'à présent, Israël n'a pas réussi à forcer le Hezbollah à se retirer de la frontière libano-israélienne. Le Hezbollah a lancé hier son propre barrage sur Israël, dont une partie a été interceptée par le système de défense antimissile israélien. Les dirigeants du Hezbollah ont déclaré qu'ils poursuivraient leurs attaques jusqu'à ce qu'Israël et le Hamas conviennent d'un cessez-le-feu à Gaza.
Des milliers de familles libanaises ont été déplacées, dont certaines voitures et véhicules ont été heurtés alors qu'elles tentaient de fuir, selon le ministre libanais de la Santé.
Les bombardements israéliens ont également touché des ambulances et des camions de pompiers alors qu'ils se précipitaient pour répondre.
Des dizaines de civils libanais sont encore enfouis sous les décombres de immeubles détruits par les bombardements israéliens incessants. Et des Véhicules de secouristes sont incendiés
DESTRUCTIONS DANS TOUT LE SUD DU LIBAN ET DANS LA VALLÉE DE LA BEKAA
Les Libanais ont enregistré lundi 80.000 appels téléphoniques menaçants de la part d'Israël, leur enjoignant de quitter leurs habitations
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a avoué lundi qu'il ne s'agit pas d'une guerre défensive en déclarant qu'Israël « n'attend pas la menace - nous agissons avant elle. »
Le ministre israélien des Affaires de la diaspora, Amichai Chikli, a affirmé que le Liban ne répondait pas à la définition d'un État, ajoutant que l'armée israélienne avait le droit de « prendre le contrôle » de zones au Liban.
Selon les médias israéliens, Israël a informé les États-Unis avant son bombardement du Liban ce matin, et l'administration a donné son approbation à Israël pour l'attaque.
LE HEZBOLLAH RÉTORQUE
Les dernières roquettes tirées depuis le Liban ont touché des colonies israéliennes dans le nord de la Cisjordanie occupée et près de l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv.
Plusieurs bombardements sur l'aéroport militaire de Megiddo, à l'ouest d'Afula, avec des volées de missiles Fadi 1 et Fadi 2.
Bombardement de la base de Ramat David et de la base d'Amos (la principale base de transport et de soutien logistique pour la région du nord)
Le Hezbollah a ciblé l'usine de matériaux explosifs dans la région de Zikhron, à 60 km de la frontière, avec des missiles Fadi 2
Des informations font état de violents impacts de roquettes du Hezbollah à Haïfa, faisant des victimes.
CAPJPO-Europalestine