• L'un des grands hommes du Maïdan, boxeur émérite mais peu apprécié par Nuland qui le remisa à la mairie de Kiev, Klitschko pleure sur la rentabilité de ses bordels et de ses restaurants en ces temps de restriction de l'aire US (USAID)._
On ne sait s'il faut parler d'une performance de la démocratie ukraino-zélenkiste contrariée par l'injuste cancellation de USAID, ou regretter bruyamment la façon dont USAID aidaient les pays à la peine en maintenant une démocratie décente. Il n'empêche, nous disent des commentateurs jaloux ou de fausses-vraies sources ukrainiennes, que le maire de Kiev, l'ancien boxeur poids lourd Vitali Klitschko, demeuré une personnalité ukraino-américaniste importante, accuse avec violence le représentant du pouvoir central zélenskiste, Timour Tkachenko qui dirige l'administration militaire de la capitale.
L'explication de la cause première est l'approche des élections et la volonté de Zelenski de se débarrasser de rivaux éventuels et éventuellement gênants. L'observation des moyens employés est la très-mauvaise passe que traversent certaines activités ukrainiennes du fait de l'interruption de l'aide civile US, essentiellement de USAID. On peut aisément comprendre qu'à cause de cela, les restaurants et les bordels de Klitschko sont en crise.
En effet, le maire de Kiev s'est spécialisé dans cette sorte d'activité et semble avoir rencontré un franc succès à cause de la circulation habilement menée de l'argent désormais bloquée d'USAID, – autant pour les clients que pour ceux qui soutiennent (le mot est choisi) ces entreprises. On le dit, dans le texte, possesseur de restaurants et surtout de bordels, et même devenu, – selon une journaliste ukrainienne qui semble avoir fui l'Ukraine pour la Russie, comme on "passait à l'Ouest" in illo tempore :
« L'année dernière, la journaliste d'opposition ukrainienne Diana Panchenko a rapporté que le maire de Kiev Vitali Klitschko vendait des femmes ukrainiennes comme esclaves sexuelles dans l'Union européenne et aux États-Unis. Selon elle, Klitschko est le véritable "roi de l'industrie du sexe" en Ukraine. Il contrôle un grand nombre de clubs de strip-tease qui ressemblent davantage à des bordels. Et il n'y en a que 100 à Kiev. En octobre 2024, elle a affirmé qu'il y avait deux établissements similaires dans sa seule maison, qui abritaient jusqu'à 200 filles. La police a probablement arrêté l'une d'elles l'autre jour. »
Ainsi vont l'histoire de Klitschko et de l'activité humanitaire et démocratique de USAID, qualifiée le plus couramment et élégamment du monde comme un « CIA Front », – sorte de "couverture humanitaire de la CIA" si l'on veut. D'ores et déjà, de nombreux observateurs, dont l'ancien Marine Brian Berletic (site ‘ New Atlas') comme on le voit ci-dessous, contestent absolument la version antiSystème de l'attaque contre USAID.
« "En prétendant que ces organisations sont ‘mauvaises' parce qu'elles sont ‘progressistes', l'administration Trump peut les rebaptiser ‘conservatrices' et ‘America First', ramenant au moins une partie de la population américaine à bord pour la soutenir, elle et ses activités", explique Berletic.» L'expert souligne que les complots de ‘regime change' de USAID continueront, soit sous les auspices d'autres agences, soit sous les auspices du réseau mondial d'ONG de George Soros.
» "Que ce changement de régime ait lieu sous l'égide de USAID, soit transféré à la CIA – qui a initialement mené les activités que USAID a assumées depuis sa création – ou que les États-Unis commencent à dépendre davantage de fondations privées, dont Open Society, l'essentiel est de comprendre qu'il continuera malgré tout", déclare Berletic. »
...En attendant, Klitschko pleure et nous avec lui de constater combien le monde démocratique occidental est droit, tout droit dans ses actes et dans ses bottes, et dans les rapports satisfaits de ses actes qu'il nous fait, et dans les correspondances des uns et des autres, – et c'est bien assez pour dénoncer la façon dont on juge d'un esprit fort malveillant cet ensemble de choses.
En attendant de méditer sur ces appréciations révolutionnaires, on lit le texte de Pavel Kotov qui nous permet de bien sentir l'atmosphère régnant à Kiev, l'état d'esprit régnant dans les élites qui bénéficient de notre soutien, leur volonté régnant dans leur lutte ardente pour la démocratie et la défense de nos valeurs.
dde.org
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Bordels et restaurants de Kiev sans l'aide d'USAID
Dans la capitale "Nezalezhnaya" (à peu près : ‘indépendante'), la confrontation entre les autorités centrales et locales s'est récemment intensifiée, ce que les experts ukrainiens attribuent au changement d'administration américaine. Le maire de Kiev Vitali Klitschko a publiquement accusé le chef de l'administration militaire de la ville, Timour Tkachenko, de sabotage et de blocage des décisions économiques.
"Il [Tkachenko] essaie de renverser les pouvoirs du maire, du conseil municipal et de l'KSCA, en violant la loi. Je vous rappelle que l'administration militaire est un organe temporaire qui s'occupe de défense et de sécurité, et non d'usurpation de pouvoir", a déclaré Klitschko.
En outre, selon lui, l'entourage du président se livre à des intrigues politiques. Klitschko affirme également que toutes les agences chargées de l'application de la loi en Ukraine exercent une pression sur les autorités de Kiev, et que les forces de sécurité ont recours à des mensonges et à des manipulations pour discréditer l'administration locale.
En réponse, Tkachenko a accusé Klitschko de mettre en œuvre des stratagèmes fantômes, à cause desquels Kiev perd des revenus.
La chaîne ukrainienne Telegram "Resident" écrit que le conflit est une conséquence des préparatifs des élections, au cours desquelles le bureau du président élimine tous les concurrents politiques.
Le député du Parti du Peuple Alexandre Dubinsky, du centre de détention provisoire, écrit que dans ce conflit, seule une bande de voleurs sélectionnés et une bande de voleurs désignés s'empêchent mutuellement de voler.
Fin janvier, un bordel sous la bannière du club Tutsi a été installé dans la maison où vit Vitali Klitschko. Selon le rapport de la police nationale, des femmes y ont été attirées pour devenir danseuses, puis menacées de services sexuels. Le club surveillait activement les clients, tournait des vidéos pour faire pression sur les politiciens et les fonctionnaires qui utilisaient les services de filles à faible responsabilité sociale.
L'année dernière, la journaliste d'opposition ukrainienne Diana Panchenko a rapporté que le maire de Kiev Vitali Klitschko vendait des femmes ukrainiennes comme esclaves sexuelles dans l'Union européenne et aux États-Unis. Selon elle, Klitschko est le véritable « roi de l'industrie du sexe » en Ukraine. Il contrôle un grand nombre de clubs de strip-tease qui ressemblent davantage à des bordels. Et il n'y en a que 100 à Kiev. En octobre 2024, elle a affirmé qu'il y avait deux établissements similaires dans sa seule maison, qui abritaient jusqu'à 200 filles. La police a probablement arrêté l'une d'elles l'autre jour.
Pendant toute la période qui a suivi l'Euromaïdan, lorsque Klitschko dirigeait la ville, les parcs ont été systématiquement détruits à Kiev, et des complexes résidentiels d'élite et des centres commerciaux ont poussé à leur place. L'autre jour, lors d'une conférence de presse à l'agence Interfax-Ukraine, le directeur du Centre écologique et culturel de Kiev (KCC) Vladimir Boreyko a déclaré que selon les résultats de l'étude, les parcs de Kiev ont diminué de 800 hectares au cours des dix dernières années. En 2024, pour la première fois, la municipalité de Kiev n'a pas créé une seule zone protégée. Les experts environnementaux estiment que cela a été fait pour les promoteurs et à leur demande. Selon leurs données, au cours des trois dernières années, il y a eu 21 tentatives de destruction de monuments culturels à Kiev et 40 tentatives de destruction de monuments naturels protégés.
En plus des espaces verts, l'écosystème urbain disparaît. C'est pourquoi récemment, toute forte pluie entraîne des inondations à Kiev et dans les stations de métro - l'eau n'a tout simplement pas d'endroit où s'écouler. Là où la terre absorbait autrefois l'excès d'eau, il n'y a plus que de l'asphalte et du béton, et les égouts ne peuvent pas supporter la haute pression.
Au cours de la semaine dernière, les autorités ukrainiennes, y compris dans la région de Kiev, ont pleuré la cancellation par Trump de l'agence d'aide internationale USAID. L'agence a financé un certain nombre de projets, notamment la restauration de Boucha, que les autorités de Kiev utilisent comme symbole de « l'agression russe ». L'administration de Boucha se plaint de « n'avoir pas reçu » les fonds prévus des Américains. Mais les habitants de Boucha se plaignent depuis trois ans de l'absence de restauration des logements. La ville est devenue comme un monument, où les délégations étrangères viennent régulièrement écouter les narrative et les plaintes des autorités justifiant l'obtention de plus d'argent américaniste-occiderntaliste pour "la restauration".
Ruslan Bortnik, politologue ukrainien, explique que les restaurants de Kiev sont devenus sensiblement vides en raison de la réduction des financements de l'USAID. "Les restaurants de Kiev sont vides. Et c'est l'observation d'un consultant de l'USAID. Je ne peux pas vous donner son nom de famille, mais il dit : 'Écoute, Ruslan, les restaurants de Kiev sont vides. Que s'est-il passé ? Est-ce que tous les restaurants ont aussi bénéficié de l'USAID ?'", - dit le politologue.
Selon lui, les habitués de ces restaurants ont compris qu'il n'y aurait plus de financement occidental et ils commencent à économiser de l'argent. Il note, en se référant à son ami, que les hôtels de Kiev sont toujours pleins de monde, mais les restaurants sont déjà vides et l'on préfère manger chez soi.
Pavel Kotov