par Yoann
Lors du Sommet pour l'action sur l'IA, le vice-président américain J.D. Vance a vivement critiqué les régulations européennes, puis a quitté la conférence avant l'intervention de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et celle d'Emmanuel Macron.
«C'est une chose de protéger un enfant des prédateurs pédocriminels, c'en est une autre d'empêcher un adulte d'accéder à une opinion qui va à l'encontre de celle de son gouvernement !»
Dans son discours, Vance a exprimé son désaccord avec les mesures européennes visant à réguler les entreprises américaines, affirmant que cela nuirait non seulement aux États-Unis mais aussi aux pays européens. Il a souligné la distinction entre protéger les enfants des prédateurs en ligne et restreindre l'accès des adultes à des opinions dissidentes, critiquant ainsi la «police de la mésinformation» de l'UE. Vance a insisté sur l'importance de libérer l'innovation et d'améliorer le bien-être des citoyens, tout en assurant que l'administration Trump ne laisserait pas passer cette opportunité.
Si Russia Today est interdit en Europe, si Rumble a cessé d'émettre en France pour ne pas se soumettre à la censure, si X est menacé d'interdiction, c'est pour notre bien. Mais si J. D. Vance s'oppose à la censure des GAFAM par l'Intelligence artificielle, lors du sommet sur l'IA, c'est bien entendu pour avoir leur peau.
source : Le Média en 4-4-2