25/03/2025 dedefensa.org  8min #272822

 Activisme à base d'astroturfing : comment le gouvernement américain et les Ong ont créé de toutes pièces la « Gay Pride »

Les Gays de circonstance

 Ouverture libre 

• Une aventure passionnante lancée par le progressiste-gauchiste tout en 'cooltitude' Barack Obama : le développement colossal et global du mouvement LGTBQ+ comme arme principale, - du Système ou de l'antiSystème ? Le diable en rit encore. • Plus précisément, il s'agit de l'analyse technique, par Brandon Smith, de l'action d'USAID pour développer la doctrine et l'idéologie des 'Gay Pride' à travers le monde. • Ce faisant, on s'autorisera quelques petits rappels historiques comme la proximité extrêmement active de l'homosexualité allemande et du nazisme jusqu'en 1934.

25 mars 2025 (16H40) - On a beaucoup parlé, immédiatement après l'arrivée de Trump au pouvoir, de l'énorme organisation publique USAID qui est le bras armé de milliards de dollars du 'soft power' sociétal américaniste. Au centre de la mise en accusation de USAID, les interventions sans nombre de cette organisation pour les LGTBQ+, aux USA et dans le monde. Le texte de Brandon Smith (traduction du ' Sakerfrancophone'), qui développe ce sujet en s'appuyant sur l'événement spécifique de la 'Gay Pride', est accompagné d'une interview de Samantha Power, active militante de toutes les causes obamiennes, directrice de USAID jusqu'à l'arrivée de Trump, d'ailleurs  enrichie par $millions au terme de cette mission héroïque. (Nous en avons beaucoup parlé : il est temps de USAID Administrator Samantha Power on advancing LGBTQI+ inclusive development Powers, c'est révélateur.)

Sur cette question de la 'Gay Pride' et du rôle politique des communautés homosexuelles, il y a beaucoup à dire, et du plus haut intérêt. Pour notre part, nous rappellerons deux interventions sur ce sujet qui doivent être lues en complément du texte de Smith, et pour l'éclairer encore mieux, et ainsi mieux comprendre l'extraordinaire action de "salubrité publique" et d'auto-subversion du gouvernement fédéral (démocrate) depuis Obama.

Le témoignage de Justin Raimondo

Justin Raimondo, brillant chroniqueur libertarien et évidemment superbe dissident, nous a quittés il y a sept ans au terme d'une pénible maladie. Il nous manque. Il aurait eu beaucoup à dire sur le wokenisme à la fois comme phénomène sociétal et extraordinaire instrument de subversion politique, psychologique et civilisationnel.

En effet, Raimondo était homosexuel mais de l'attitude exactement inverse à celle que l'on connaît aujourd'hui, bruyante, victimaire et surtout tout entière acquise au Système. C'est à ce propos qu'il écrit  cette chronique après que la direction du mouvement homo ait décidé d'abandonner l'idée de faire son héroïne annuelle du soldat Manning, devenue femme après une opération transgenre mais surtout emprisonnée pour avoir rendu public des documents sur les crimes de guerre américanistes. Les instigateurs de cette décision étaient les sponsors de l'organisation homo, divers grands groupes capitalistes qui se retrouvaient ainsi, avec quelques compagnons de route type-Soros, sur les chemins tracés par USAID devenu grand patron des 'Gay Pride' du monde entier.

« Là-dessus, nous nous tournons vers Justin Raimondo, avec sa chronique d'Antiwar.com du  29 avril 2013. Justin n'allait pas rater l'événement : libertarien de la droite extrême, antiguerre et isolationniste, et... homosexuel qui se garde bien d'être militant au nom de cette seule caractéristique. Néanmoins, il faisait partie de la première Gay Pride, non autorisée, non sponsorisée, à San Francisco en 1972. A cette époque, la Gay Pride pouvait, selon Raimondo, éprouver une certaine fierté (pride) d'être, puisqu'elle s'affichait d'abord dissidente et adversaire de l'establishment, du National Security State, - bref, de ce que nous avons coutume de nommer le Système.

»... Aujourd'hui, constate Raimondo, c'est le contraire. Le mouvement gay, c'est le Système même ; complètement récupéré, noyauté par les partisans d'Obama, devenus quasiment militariste, ce sont les supplétifs des flics du Système, sinon les flics du Système eux-mêmes. C'est Raimondo qui parle, certes, mais nous aurions vraiment beaucoup de peine à lui donner tort... »

Les homos et le nazisme

En lisant le livre 'Le rose et le brun', Dualpha 2015, de Philippe Simonnot, - personne éminemment honorables, y compris pour le "vigilant" Wikipédia, - on découvre une fascinante histoire de l'homosexualité, en Allemagne, au XIXème siècle et jusqu'au premier tiers du XXème siècle. L'influence de l'homosexualité sur le mouvement nazi est indubitable, elle est directe puisqu'elle implique la puissante branche de la SA et de son chef Röhm, jusqu'à sa liquidation en 1934 (plus puissante que la SS jusqu'à cette date). Tout cela constitue un terrain absolument favorable pour l'Ukraine telle qu'elle s'est développée à partir de 2014, et par conséquent et bien naturellement pour l'USAID. Qui s'étonnera que cela ne soit pas un épisode que les mouvements LGTBQ+ actuels affectionnent de mettre en évidence.

C'est en conjonction avec la situation ukrainienne, justement, que nous avions écrit un texte le  8 novembre 2015. Le thème général était « Les Gays et le pouvoir politique », dans lequel les accointances considérables avec le nazisme, - passées sous silence en général avec une pudeur qui fait honneur aux pudibonds, - ne pouvaient qu'être mises en évidence. C'était l'époque où le mouvement sociétal prenait son envol, déjà submergé de donations de USAID. La ligne était tracée mais bien peu, et nous-mêmes notamment, se doutaient de l'ampleur formidable qu'allait prendre cette entreprise.

Par conséquent, ces extraits comme le texte de référence lui-même, sont là pour nous rappeler, ou pour nous apprendre d'où tout cela vient. Si l'on veut bien, - comme ça, en passant, - sans en rien en vouloir aux homosexuels, notamment pour la raison excellente qu'on trouve parmi eux des gens de la qualité d'un Justin Raimondo ou d'un Glenn Greenwald.

«...Ce livre ['Le rose et le brun'] apporte des lumières du plus grand intérêt sur l'homosexualité ; non que ces lumières soient nouvelles, loin de là, mais elles ont été, durant les périodes au moins depuis 1968, largement étouffées. On comprend pourquoi : le mouvement gay, avec la féminisme, la libération des mœurs, etc., fait partie de  l'arsenal sociétal qui est, tel qu'il est conçu aujourd'hui et quoi qu'il en soit de ses éventuelles vertus, totalement manipulé et instrumenté au service du Système. De ce point de vue, des accointances avec le nazisme et, au-delà, avec l'Allemagne expansionniste et pangermaniste définies en tant que telle sont absolument inacceptables et l'objet de la censure la plus rude, - celle du silence... [...]

» Dans la logique qui transcende la pensée-Système actuelle concernant les homos, - ce qui n'est pas difficile, puisqu'une telle transcendance est une question de courage de caractère et nullement d'intelligence d'esprit, - le concept qu'étudie ce livre est beaucoup plus large que l'aspect sociétal très contraint, encore plus pour l'aspect sexuel, qu'on développe aujourd'hui quasiment de manière exclusive pour contribuer au grand mouvement de déstructuration-dissolution développé par le Système. Le mouvement homosexuel en Allemagne au long du XIXème et une partie du XXème implique une conception basée sur l'amitié virile au sens le plus large (l'armée impériale est très fortement "homosexualisée"), qui en fait l'ennemi du féminisme autant que des conventions bourgeoises, et également antichrétien et teinté de néo-paganisme ; la référence sexuelle occupe donc une place assez réduite dans le concept, mais néanmoins suffisante pour conduire par nombre d'aspect le mouvement homosexuel vers l'antisémitisme puisque cette religion est totalement négative à l'égard de ce comportement. Sur ce cimier se développent des conceptions, voire des écoles philosophiques qui, bien entendu, réservent des surprises par rapport à la pensée-Système telle qu'elle est figée aujourd'hui.

» Ce qui nous importe singulièrement, à nous, c'est de voir confirmé [... le] rôle de l'Allemagne comme puissance "progressiste" selon la conception-Système actuelle de la chose. La force de l'homosexualité en Allemagne durant cette période jusqu'aux années 1930 et même après l'élimination de Röhm ("Nuit des Longs Couteaux"), son importance dans le mouvement nazi, place la postmodernité-Système, avec son étendard gay, son féminisme et sa "religion de l'Holocauste" (antinazisme) dans une position extrêmement délicate. [...]

» La troisième remarque est [...] la parenté indiscutable, complète, entre l'Allemagne expansionniste  de l'idéal de puissance des années 1848-1914 (et même à partir de Iéna), et le mouvement nazi au pouvoir à partir de 1933. Il s'agit de la même substance, de la même tendance, de la même psychologie, jusqu'à l'antisémitisme particulièrement virulent chez les homosexuels d'avant la Première Guerre mondiale constituant une influence majeure pour la constitution de la doctrine nationale-socialiste. Tout cela nous importe, non pas pour porter une attaque contre l'un ou l'autre composant (homosexualité-Système, féminisme, anti-antisémitisme, etc., tout cela étant perçu comme des produits d'une époque et des outils du Système), mais bien pour renforcer l'accusation de falsification complète de l'histoire comme des concepts, de manipulation, d'inversion (sic), etc., que nous lançons constamment contre le Système et l'idéologie qui le représente. »

USAID jusqu'à Trump

Tout cela étant rappelé, il devient tout à fait naturel et sans surprise de voir déroulée l'histoire de USAID dans ses rapports avec les LGTBQ+, comme les rapporte Brandon Smith. Chassez le naturel..., - non seulement il revient au galop mais il s'est toujours arrangé pour ne pas s'exécuter.

Lev texte de Brandon Smith est du 5 mars 2025 (du 24 mars pour la traduction du ' Sakerfrancophone').

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