par Patrick Reymond
Donc, l'Ukraine (ou ses alliés de l'OTAN, ce qui est plus vraisemblable) a mis 18 mois pour préparer une attaque de drone en Russie, dans la profondeur pour détruire, 40 avions, ont-ils dit, enfin, les 40 seraient plus vraisemblablement 12 dont certains étaient en voie de démantèlement. On y récupérait les pièces détachées dessus.
12 touchés, mais à des degrés divers, sans doute 4 sont-ils réparables. Bref, les pertes sont légères et peu significatives, mais rappellent les opérations de sabotages de la grande guerre patriotique, et beaucoup en Russie demandaient la renaissance du SMERSH, dont le seul nom donnait des sueurs froides, y compris au NKVD.
Le SMERSH, de mémoire, dépendait directement de Staline, dont la confiance en Béria était limitée.
Version optimiste occidentale : 1/3 de la flotte stratégique russe a été détruite. Version plus mesurée, moins de 10%, version vraisemblable 5% au pire.
Résultats : la défense anti-drone américaine présente en Ukraine a été précipitamment et totalement enlevée et dirigée en direction des 950 bases américaines.
Tactiquement et stratégiquement, c'est complétement nul. Il n'y a aucun effet sur le champ de bataille, la force de frappe nucléaire russe est intacte, elle repose principalement sur des sous-marins et missiles hypersonique. Le nombre de «survivants» de l'aviation stratégique est capable de détruire les USA. En fait, il suffirait à la Russie que seulement 2 balancent leurs floppées de missiles...
Question effets, les Russes savaient que des sabotages auraient lieu, là aussi, le leg de la Grande Guerre patriotique, où les actions de sabotage étaient fréquentes. «Diversante» le mot russe désignait ceux qui s'infiltraient dans les lignes adverses, menait des raids et des sabotages. C'était des troupes spécialisées, souvent truffées de tireurs d'élites qui n'était pas qu'au front.
La Russie est immense, elle a besoin d'une grosse armée pour ses frontières mais celle-ci est toujours insuffisante en nombre, eu égards à la longueur des frontières.
Toujours est-il, que le message a été bien reçu ; certains pays sont en guerre directe avec la Russie, et il n'y aura pas d'absences de réactions, même si, ici, vraisemblablement, on n'en entendra pas même parler. Comme on n'a pas entendu parler de la résistance ukrainienne, enfin, des Ukrainiens nombreux qui résiste au régime de Kiev.
Comme aussi, on n'entend guère parler des sabotages opérés sur le sol européen.
En fait, la réaction russe avait commencé AVANT les frappes. Nul doute que dans la hiérarchie du pouvoir russe, les ordres pleuvent pour que le processus des sabotages s'accélère.
Il n'y a qu'une différence de médiatisation. Pensez, si une chaine de téloche nous annonçait qu'une usine a vu un atelier, un dépôt, voir l'usine entière flamber à cause des russes.
À l'image de sœur Anne, quand on parle de complots russes, c'est là où en voie pas...
Quelqu'un a dit que les Américains dominaient par l'intermédiaire des classes bourgeoises occidentales, simplement par le fait que les fortunes soient essentiellement en dollars. C'est vrai. Mais ce que la bourgeoisie a du mal à appréhender c'est que leurs fortunes «placées» dans des places financières offshore pourraient ne plus rien valoir du tout et ne vaudront sans doute plus rien à brève échéance. La fidélité des grands seigneurs elle, est toujours relative. Jusqu'à maintenant, ils payaient, et renoncer au dollar, c'est renoncer à sa fortune.
Bayrou va nous faire plaisir. Grâce à sa politique d'économies, il va certainement déclencher l'implosion du système.
source : La Chute