Il n'y a pas que les mercenaires armées, voici Crisis Group », « la première organisation non gouvernementale et non affiliée » (sic: voir la liste des membres ci -dessous pour goûter le sel de cette affirmation) qui propose aux gouvernements et agences intergouvernementales telles que l'organisation des Nations unies, l'Union européenne ou la Banque mondiale des analyses et des recommandations sur la prévention et la résolution de conflits meurtriers. Il ne s'agit pas d'un simple bureau d'étude mais bien d'un directoire de l'occident, en prise directe sur les médias et dont les membres hommes et femmes de pouvoir sont grassement payés pour élaborer des stratégies pour prévenir les conflits en particulier on l'aura compris la rébellion des peuples. Les rapports de Crisis vont dans le bon sens celui que doivent respecter les médias, comme le prouvent ses orientations sur Haïti.Il est à noter que Crisis Group s'affirme comme une organisation translatantique liant Etats-Unis et Union Européenne dans la maîtrise du reste du monde, et exerçant par le biais du Conseil de Sécurité, du FMI et de la banque Mondiale un véritable directoire planétaire impérialiste.
Voici d'abord la manière dont cette agence à haut niveau d'impartialité et dont les membres jouissent d'un juteux fromage financier de surcroît décrit le cas Haïti. Ensuite lisez la présentation de la dite agence de ses membres et de sa propre activité, c'est édifiant.
1) Le projet Haïti de Crisis Group
« Le projet Haïti de Crisis Group a été ouvert 200 ans après l'indépendance du pays, à une période cruciale de son histoire. Face au risque d'affrontements massifs et suite à l'escalade de la crise politique, l'ancien Président Aristide a quitté le pays le 29 février 2004. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a répondu rapidement, en autorisant le déploiement d'une force multinationale temporaire le jour même, ainsi qu'une mission de suivi et de maintien de la paix. Gérard Latortue a été nommé Premier Ministre d'un nouveau gouvernement de transition le 13 mars.
Haïti souffre encore de problèmes économiques, sociaux et politiques ; les espoirs de consolidation du processus démocratique ont été constamment frustrés depuis 1986. Le mal fonctionnement des institutions, la mauvaise gouvernance, la corruption, le crime, le trafic de drogue et la vulnérabilité naturelle du pays ont mis à mal sa stabilité. La présence de groupes armés illégaux dans l'ensemble du pays est préoccupante.
Le projet de Crisis Group va identifier les stratégies nécessaires pour réussir la délicate transition politique d'Haïti, qui est censée mener à la mise en place d'un gouvernement démocratiquement élu en février 2006. Crisis Group va se concentrer sur les racines de la crise haïtienne, dont la résolution est la condition sine qua non d'une paix durable et démocratique. »
Vous remarquerez que selon ce rapport entre autres l'ancien président Aristide « a quitté » de sa propre volonté le pays, ce qui est fort de café et tout à l'avenant, le gentil Conseil de Sécurité a envoyé une force de paix, comme les américains aujourd'hui. parmi les problèmes dont souffre Haïti il n'est pas question de la dette bien sûr. Vous voyez que les informations diffusés dans nos médias sont pensés par qui de droit (est-ce un hasard si vous découvrez madame Ockrent parmi les membres de cette organisation impartiale? Ou encore Bill Clinton et bien d'autres.
voici comment cette organisation se présente elle-même : »Notre travail a été salué, entre autres, par l'ancien Secrétaire général des Nations unies Kofi Annan (« une voix de la conscience, et une véritable force de paix »); l'ancien président américain Bill Clinton (« dans les recoins les plus agités du monde, les yeux, les oreilles et la conscience de la communauté mondiale »); les secrétaires d'Etat américains Colin Powell (« une organisation qui compte ») et Condoleezza Rice (« une organisation influente et largement respectée »), le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso (« une voix d'influence et d'inspiration dans le domaine de la prévention de conflits »), l'ancien ministre des Affaires étrangères allemand Joschka Fischer (« la première organisation non-gouvernementale dans le domaine de l'analyse de conflit »), l'ancien ambassadeur américain Richard Holbrooke (au sujet de la conception et du contenu de notre bulletin mensuel CrisisWatch, « pur génie de votre équipe. Je n'ai jamais rien vu d'aussi pertinent que ce bulletin. ») ou encore The Economist, pour qui nos rapports sont « inestimables ».
Crisis Group a été créé en 1995 comme organisation non-gouvernementale internationale sur l'initiative d'un groupe « de personnalités transatlantiques célèbres désespérées par l'incapacité de la communauté internationale à anticiper et répondre efficacement aux tragédies survenues en Somalie, au Rwanda et en Bosnie au début des années 1990« . Cette initiative a été menée par Morton Abramowitz (ancien ambassadeur des États-Unis en Turquie et en Thaïlande, alors président de la Fondation Carnegie pour la paix internationale), Mark Malloch Brown (futur administrateur du PNUD, Vice-secrétaire général de l'ONU et ministre britannique pour l'Afrique, l'Asie et l'ONU), et son premier président, le sénateur George Mitchell. « L'idée était de créer une nouvelle organisation dotée d'un personnel hautement qualifié agissant en tant qu'yeux et oreilles du monde face à l'imminence de conflits, et d'un conseil d'administration jouissant d'une grande influence et capable de mobiliser une action efficace de la part des décideurs politiques du monde entier. »
De débuts modestes - un bureau de deux personnes à Londres, et une équipe de terrain réduite dans les Balkans et en Afrique de l'Ouest - Crisis Group a connu une croissance rapide au cours de ces dernières années. Elle emploie actuellement quelque 130 professionnels dans le monde entier, de 49 nationalités et parlant 52 langues différentes, avec le soutien d'environ 20 consultants et 35 stagiaires. Ils sont basés d'une part sur le terrain, dans 11 bureaux régionaux ainsi que dans 17 représentations locales où ils couvrent 60 pays ou situations de conflits actuels ou potentiels ; et d'autre part, dans 4 bureaux de sensibilisation à Bruxelles (où se trouve le siège social de l'organisation), Washington, New York et Londres ainsi que dans des bureaux de liaison à Moscou et Beijing. Crisis Group publie chaque année environ 90 rapports et briefings, ainsi que le bulletin mensuel CrisisWatch qui offre une mise à jour régulière des situations de conflits actuels ou potentiels dans près de 70 pays. Plus de 26 000 destinataires ciblés et 120 000 abonnés sont notifiés par voie électronique de nos différentes publications. Ces publications sont également disponibles gratuitement sur notre site internet, dont la popularité n'a cessé d'augmenter ces dernières années, avec plus de 2,2 millions de visiteurs en 2008.
« Ce qui distingue Crisis Group d'autres organisations travaillant sur l'analyse, la prévention ou la résolution de conflits est la combinaison unique d'analyses de terrain, de recommandations politiques précises et d'une sensibilisation de haut niveau. De plus, Crisis Group bénéficie - fait inhabituel pour une ONG - de la contribution essentielle d'une équipe dirigeante ayant une grande expérience politique et d'un Conseil d'administration très actif, réunissant de nombreuses personnalités politiques expérimentées, habituées à faire avancer les choses. »
Le Conseil d'administration de Crisis Group est co-présidé par Lord (Christopher) Patten, ancien Commissaire de l'Union européenne en charge des Relations extérieures, ancien Gouverneur de Hong Kong, et par Thomas R. Pickering, ancien Ambassadeur auprès des Nations Unies, en Russie, Inde, Israël, Jordanie, Salvador et Nigeria, ancien Sous-secrétaire d'État aux Affaires politiques, et ancien Vice-président pour les relations internationales chez Boeing. Crisis Group est présidé depuis janvier 2000 par Gareth Evans, ancien ministre des Affaires étrangères australien (1988-1996) et membre de nombreuses commissions internationales de premier plan.
« Les rapports de Crisis Group, de même que les activités de sensibilisation qui les accompagnent, ont eu un impact considérable en matière de prévention et de résolution de conflits dans des régions comme les Balkans, la Corne de l'Afrique, l'Afrique centrale ou de l'Ouest, et gagnent rapidement en influence dans d'autres régions, particulièrement au Moyen-Orient et en Asie - zones où les responsables politiques sont confrontés au terrorisme islamiste, à la prolifération nucléaire, aux conflits locaux et aux multiples problèmes posés par des États fragiles ou défaillants. L'organisation est généralement reconnue pour intervenir de manière décisive de six manières différentes :
- en tirant la sonnette d'alarme dans son bulletin mensuel CrisisWatch, et dans ses « alertes de crise » ponctuelles (exemples : Ethiopie-Erythrée, Darfour, Somalie et Pakistan) ;
- en fournissant en coulisses soutien et conseils aux négociations de paix cruciales, tant sur le processus que sur le contenu (exemples : Soudan, Burundi, Nord de l'Ouganda, Aceh, Népal et Kenya) ;
- en proposant des analyses et des recommandations détaillées sur des questions politiques spécifiques relatives à des situations de conflits actuels ou potentiels dans le monde, en assistant les décideurs politiques au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, des organisations régionales, des pays donateurs et autres organes influents, ainsi que dans les pays touchés par ces conflits afin de mieux prévenir, gérer et résoudre les conflits, et les assister dans la reconstruction post-conflit (exemples récents : Côte d'Ivoire, RDC, Haïti, Afghanistan et la Thaïlande du Sud) ;
- en proposant des informations détaillées et autrement inaccessibles sur l'évolution des conflits, des violences de masse et du terrorisme d'une grande utilité pour les responsables politiques (exemples : sur la Jemaah Islamiyah en Indonésie et les Tribunaux islamiques en Somalie) ;
- en proposant une nouvelle approche stratégique à certains conflits et crises les plus difficiles dans le monde, en remettant en cause ou en affinant les visions dominantes (exemples : sur la question du nucléaire iranien, le rôle de l'islamisme dans le monde, le conflit israélo-arabe, et la marche à suivre au Kosovo, en Irak et au Sahara occidental) ; et
- en apportant son soutien à un ordre international fondé sur le droit plutôt que sur la force, en influençant particulièrement des résolutions des Nations unies et des structures institutionnelles sur la nouvelle norme internationale de la « responsabilité de protéger ».
Crisis Group a son siège à Bruxelles et des bureaux de sensibilisation à Washington D.C. (où l'organisation est basée en tant qu'entité légale), New York, Londres et des bureaux de liaison à Moscou et Beijing. L'organisation dispose actuellement de bureaux régionaux et de représentations locales dans les villes suivantes : Abuja, Bakou, Bangkok, Beyrouth, Bichkek, Bogota, Le Caire, Colombo, Dakar, Damas, Dili, Islamabad, Istanbul, Jakarta, Jérusalem, Kaboul, Katmandou, Kinshasa, Nairobi, Ouagadougou, Port-au-Prince, Pretoria, Pristina, Sarajevo, Séoul, Tbilissi et Téhéran. Crisis Group couvre une soixantaine de pays et territoires touchés ou menacés par des crises dans le monde entier. En Afrique, il s'agit de : Afrique du Sud, Burundi, Cameroun, Côte d'Ivoire, Érythrée, Éthiopie, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Liberia, Nigeria, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Tchad et Zimbabwe ; en Asie: Afghanistan, Bangladesh, Birmanie/Myanmar, Cachemire, Corée du Nord, détroit de Taiwan, Indonésie, Kazakhstan, Kirghizstan, Népal, Ouzbékistan, Pakistan, Philippines, Sri Lanka, Tadjikistan, Thaïlande, Timor-Leste et Turkménistan; en Europe : Arménie, Azerbaïdjan, Bosnie-Herzégovine, Chypre, Géorgie, Kosovo, Macédoine, Russia (Nord Caucase), Serbie, Turquie et Ukraine ; au Moyen-Orient : toute la région qui s'étend de l'Afrique du Nord à l'Iran ; et en Amérique latine : Colombie, le reste de la région andine, Guatemala et Haïti.
Le budget annuel de Crisis Group est aujourd'hui de plus de 16 millions de dollars. En 2007, l'organisation a recueilli des fonds de 21 gouvernements (environ 40 pour cent), 13 fondations caritatives (30 pour cent), et un large éventail de donateurs publics ou privés (30 pour cent) ; la plupart de ces fonds destinés à un financement global (73 pour cent) et seulement 27 pour cent affectés à des programmes spécifiques. Pour une liste complète des donateurs, veuillez cliquer ici. Vous pouvez également consulter les Comptes annuels et le Rapport d'audit de l'année 2008 (en anglais).
A propos de Crisis Group
Quelques éléments-clés:
Création: 1995
Budget annuel (2008): 15.5 millions USD
Près de 130 collaborateurs dans le monde, de 46 nationalités et parlant 53 langues différentes
Plus de 60 situations de conflits en cours ou potentiels couvertes
Près de 90 rapports et briefings publiés chaque année, outre le bulletin mensuel CrisisWatch
Plus de 862 rapports et briefings publiés depuis 1995, plus 71 numéros de CrisisWatch
Plus de 25 000 destinataires ciblés recevant nos rapports
Plus de 130 000 abonnés recevant nos rapports
Plus de 2,2 millions de visites sur le site internet chaque année
Plus de 14 000 mentions dans les médias chaque année
160-200 éditoriaux publiés chaque année
Président directeur général : Louise Arbour (depuis julliet 2009), ancienne haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme
Reforming Haiti's Security Sector
Latin America/Caribbean Report N°28
18 September 2008
International Crisis Group (Crisis Group)
Conseil d'administration
Lord Patten of Barnes
Co-président de Crisis Group
Ancien commissaire européen en charge des Relations extérieures; ancien gouverneur de Hong Kong; ancien membre du Conseil des ministres britannique; chancelier de l'université d'Oxford
Thomas R Pickering
Co-président de Crisis Group
Ancien ambassadeur des Etats-Unis (Nations unies, Russie, Inde, Israël, Jordanie, El Salvador et Nigeria)
Vice-président de Hills & Company
Louise Arbour
Président
Ancienne haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme ; ancienne procureur en chef des Tribunaux pénaux internationaux pour l'ex-Yougoslavie et pour le Rwanda
Comité de direction
Morton Abramowitz
Ancien sécretaire d'Etat adjoint; ancien ambassadeur des Etats-Unis en Turquie
Emma Bonino*
Ancienne ministre pour les Affaires européennes et le Commerce extérieur d'Italie ; ancienne commissaire européenne pour l'Aide humanitaire
Cheryl Carolus
Ancienne Haut Commissaire de l'Afrique du Sud auprès du Royaume-Uni; ancienne secrétaire générale de l'ANC
Maria Livanos Cattaui*
Membre du conseil d'administration, Petroplus, Suisse
Yoichi Funabashi
Rédacteur en chef et chroniqueur de l'Asahi Shimbun, Japon
Frank Giustra
Président du conseil d'Endeavour Financial Corporation, Canada
Stephen Solarz
Ancien membre du Congrès des Etats-Unis
George Soros
Président de l'Open Society Institute
Pär Stenbäck
Ancien ministre des Affaires étrangères, Finlande
*Vice-présidente
——————————————————————————- Adnan Abu Odeh
Ancien conseiller politique du Roi Abdallah II et du Roi Hussein; ancien représentant permanent de la Jordanie auprès des Nations unies
Kenneth Adelman
Ancien ambassadeur des Etats-Unis et directeur de l'Agence américaine pour le contrôle des armes et le désarmement
Turki al-Faisal
Ancien Ambassadeur des l'Arabie Saoudite aux Etats-Unis
Kofi Annan
Ancien Secrétaire Général des Nations Unies; Prix Nobel de la Paix (2001)
Richard Armitage
Ancien sous-secrétaire d'Etat américain
Shlomo Ben-Ami
Ancien ministre des Affaires étrangères d'Israël
Lakhdar Brahimi
Ancien conseiller spécial du Secrétaire général des Nations unies; ancien ministre des Affaires étrangères algérien
Zbigniew Brzezinski
Ancien conseiller à la Sécurité nationale auprès du président des Etats-Unis
Kim Campbell Ancienne Premier ministre du Canada
Naresh Chandra
Ancien secrétaire de cabinet; ancien ambassadeur de l'Inde aux Etats-Unis
Joaquim Alberto Chissano
Ancien président du Mozambique
Wesley Clark
Ancien commandant suprême des forces alliées de l'OTAN en Europe
Pat Cox
Ancien président du Parlement européen
Uffe Ellemann-Jensen
Ancien ministre des Affaires étrangères du Danemark
Gareth Evans
Président honoraire, Crisis Group ; ancien ministre des Affaires étrangères d'Australie
Mark Eyskens
Ancien Premier ministre de Belgique
Joschka Fischer
Ancien ministre des Affaires étrangères d'Allemagne
Carla Hills
Ancienne ministre au Logement; ancienne représentante au Commerce extérieur des Etats-Unis
Lena Hjelm-Wallén
Ancienne vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Suède
Swanee Hunt
Ancienne ambassadrice des Etats-Unis en Autriche; présidente de l'Initiative for Inclusive Security et du Hunt Alternatives Fund
Anwar Ibrahim
Ancien Premier ministre adjoint de Malaisie
Mo Ibrahim
Fondateur et président, Mo Ibrahim Foundation; fondateur, Celtec International
Asma Jahangir
Rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté de religion ou de conviction ; présidente de la Commission des droits de l'homme au Pakistan
James V. Kimsey
Fondateur et président honoraire d'America Online, inc. (AOL)
Wim Kok
Ancien premier ministre des Pays-Bas
Aleksander Kwa?niewski
Ancien Président de la Pologne
Ricardo Lagos
Ancien président du Chili
Joanne Leedom-Ackerman
Ancienne Secrétaire internationale de PEN International; romancière et journaliste, Etats-Unis
Jessica Tuchman Mathews
Président, Carnegie Endowment for International Peace, Etats-Unis
Moisés Naím
Ancien ministre de l'Industrie et du commerce du Venezuela ; rédacteur en chef, Foreign Policy
Ayo Obe
Présidente du Conseil d'administration, Goree Institute, Sénégal
Christine Ockrent
Directrice générale d'Audiovisuel Extérieur de la France
Victor Pinchuk
Fondateur d'EastOne & Victor Pinchuk Foundation
Fidel V. Ramos
Ancien président des Philippines
Güler Sabanci
Présidente, Sabanc? Holding, La Turquie
Ghassan Salamé
Ancien ministre de la culture du Liban; professeur à Sciences Po, Paris
Thorvald Stoltenberg
Ancien ministre des Affaires étrangères de Norvège
Ernesto Zedillo
Ancien président du Mexique; Directeur du Yale Center for the Study of Globalization
Présidents émérites
Martti Ahtisaari
Ancien président, Finlande
George J. Mitchell
Ancien chef de la majorité au Sénat américain