29/01/2011 6 articles alterinfo.net  3min #48526

 Égypte : « israël » parie sur le maintien du régime Moubarak

Soutenu par les Usa, le pharaon d'egypte s'accroche au pouvoir

Un véritable séisme a ébranlé, vendredi, l'Égypte, faisant trembler le trône de Hosni Moubarak, qui règne sans partage depuis 1981. Des centaines de milliers de manifestants ont crié partout en Egypte: A bas Moubarak.

Faisant la sourde oreille, le pharaon d'Egypte, n'a pas renoncé au pouvoir. Il s'est, par contre, plié à la demande de l'administration américaine, en annonçant dans son allocution de onze minutes à la télévision égyptienne, vers 23h, qu'il formera un nouveau cabinet à partir de ce samedi.

Le président égyptien a aussi plaidé en faveur d'une série de réformes démocratiques, après s'être dit « déterminé à assurer la stabilité de l'Egypte», car « ce qui s'est produit s'inscrit dans une tentative de déstabilisation de l'Egypte», selon ses propres termes.

«Il y aura de nouvelles mesures pour une justice indépendante, la démocratie, pour accorder davantage de liberté aux citoyens, pour combattre le chômage, améliorer le niveau de vie, développer les services et soutenir les pauvres», a ajouté Moubarak.

Malgré l'annonce télévisée du Président, les manifestants, au Caire, ont continué à réclamer son départ.

Mais l'armée prenait le contrôle de la place Tahrir, dans le centre du Caire, où des milliers de manifestants s'étaient regroupés malgré le couvre-feu.

PAS DE REPIT POUR LES MANIFESTANTS

Côté des manifestants pas de répit. Samedi matin, des milliers hostiles au régime du président Hosni Moubarak ont commencé à se rassembler dans le centre du Caire.

"Allahu Akbar!" (Dieu est le plus grand), "le peuple veut la chute du président", scandaient des centaines de manifestants samedi matin à la place Tahrir alors que des milliers d'autres affluaient dans ce secteur au coeur de la capitale égyptienne.

"Moubarak va-t-en", scandaient également les manifestants.

Des heurts violents ont, en outre, éclaté samedi dans la grande ville d'Ismaïliya, sur le canal de Suez, entre les forces de l'ordre et des milliers de manifestants demandant le départ de Moubarak.

LE VENDREDI DE LA COLERE: PLUS DE 60 MORTS

Très vite, la police a perdu le contrôle. À la tombée du jour, les forces anti-émeutes reculaient sur les principaux ponts sur le Nil, perdus dans la fumée.
Un peu partout, les images diffusées par les télévisions montraient des incendies ayant visé des bâtiments du Parti de Moubarak (PND), des postes de police, et des gouvernorats.
C'est alors que les véhicules blindés de l'armée ont fait leur apparition dans les rues. La télévision d'État a annoncé un couvre-feu nocturne dans la capitale, à Alexandrie et à Suez, puis dans l'ensemble du pays.

Outre les centaines des détenus depuis mardi (soit 1 mille), on dénombrait plus de 60 morts et près de 2000 blessés.

WASHINGTON APPELLE SON ALLIE A DES REFORMES

À Washington, le président américain Barack Obama, n'a pas appelé son homologue égyptien Hosni Moubarak à se plier à la demande de son peuple, comme il le fait avec les opposants au régime iranien, hostile à Israël.

Mais il s'est contenté d'exhorter Moubarak à prendre des mesures "concrètes" en faveur de réformes politiques et à ne pas avoir recours à la violence contre les manifestants hostiles à son régime.
Pour sa part, la secrétaire d'État Hillary Clinton qui, 24 heures plus tôt, qualifiait le régime de « stable », jugeait vendredi soir la situation « inquiétante ».

Elle a appelé Moubarak à refréner les forces de sécurité et à engager des soi-disant « réformes immédiates ».

 alterinfo.net

Articles enfants plus récents en premier
08/02/2011 mondialisation.ca  5min #49034

 Soutenu par les Usa, le pharaon d'egypte s'accroche au pouvoir

À Washington on décide qui gouvernera au Caire

par Manlio Dinucci

t3.gstatic.com t3.gstatic.com

Après plus de trente ans de service honorable pour les États-Unis (durant lesquels il a accumulé une richesse personnelle estimée à plus de 30 milliards de dollars), le moment est venu pour Moubarak de céder le bâton de commandement : c'est ce qu'on a décidé à Washington. Le temps presse. La marée montante du soulèvement populaire risque d'emporter non seulement le dictateur mais l'appareil de pouvoir que les USA ont construit en Égypte.

05/02/2011 mondialisation.ca  21min #48892

 Soutenu par les Usa, le pharaon d'egypte s'accroche au pouvoir

Le mouvement de protestation en Égypte : Les « dictateurs » ne dictent pas, ils obéissent aux ordres

par Michel Chossudovsky

Face à un mouvement de protestation national, le régime de Moubarak pourrait s'effondrer. Quelles sont les perspectives d'avenir pour l'Égypte et le monde arabe?

Les « dictateurs » ne dictent pas, ils obéissent aux ordres. Cela est vrai en Égypte, en Tunisie et en Algérie.

Les dictateurs sont invariablement des pantins politiques. Les dictateurs ne décident pas.

04/02/2011 ism-france.org  3min #48835

 Soutenu par les Usa, le pharaon d'egypte s'accroche au pouvoir

Egypte : une armée formée et armée par le Pentagone - « bright Star » et M1a1 Abrams

L'image des chars d'assaut qui surveillent les centres névralgiques du Caire, entourés par la marée de manifestants, est emblématique. Ce sont des M1A1 Abrams, les terribles tanks états-uniens de dernière génération, qui sont fabriqués en Egypte sur la base d'un accord de coproduction. Ils symbolisent à quel point les Etats-Unis se sont engagés dans la construction des forces armées égyptiennes et l'ampleur de la confiance qu'ils ont accordée au régime de Moubarak.