Six de nos camarades de nationalité française emprisonnés par Israël ont atterri lundi en fin d'après-midi à Genève, l'aéroport dont ils étaient partis vendredi à bord d'un vol Easyjet.
Moralement intacts, ces militants de la mission BienvenuePalestine, 3 jeunes femmes (Nadia, Charlotte, Lamia) et 3 jeunes hommes (Aziz, Salim, et Stéphane) n'ont pas été personnellement victimes de brutalités pendant leur séjour à la prison de Ramlé, mais ils ont été témoins de violences, selon un bref récit recueilli à leur descente d'avion.
Les militants de la mission BienvenuePalestine de Rhône-Alpes, qui n'avaient pas pu embarquer vendredi parce que décrétés « terroristes » par le Mossad israélien (on pense ici en particulier à la « terroriste » Mélia, tout juste âgée de 9 ans), avaient organisé un convoi automobile pour aller accueillir les libérés à leur arrivée à Genève.
Parallèlement, après la libération d'un premier contingent de 23 militants belges, arrivés lundi soir à Bruxelles, un deuxième et dernier contingent, de 23 membres également, était attendu dans la soirée à l'aéroport de Bruxelles. La diligence dont a fait preuve le Consulat de Belgique en Israël semble avoir été un facteur, pas le seul mais un facteur quand même, de ce dénouement.
Inversement, aucune information nouvelle n'a été obtenue, au cours de la journée de lundi, sur le sort des 41 autres Français encore emprisonnés, hors les très courtes conversations téléphoniques, d'une durée maximale de trois minutes, que deux de nos prisonnières ont pu nous passer à Paris. Le temps pour elles de dire que le moral restait excellent, et de nous donner une liste de proches en France à rassurer.
Le consulat de France à Tel-Aviv s'est mis aux abonnés absents, refusant notamment de parler à nos avocats israéliens dont l'accès aux prisonniers est très restreint. Finalement, les seules informations un peu tangibles recueillies par nos avocats israéliens l'ont été lundi auprès de la direction de la prison de Ramlé, qui devait faire un point mardi sur la question des avions.
C'est dire si la mobilisation reste à l'ordre du jour, avec pour commencer, en région parisienne, l'appel à rassemblement
MARDI 12 JUILLET A 13 HEURES DEVANT LE MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES (Métro-RER : INVALIDES)