08/12/2011 alterinfo.net  3min #60868

 « il n'y a plus d'institutions européennes » : le « diumvirat Merkozy » impose la dictature financière

A quoi rime ce cirque Mme Merkel ?

Il y a quelques heures, le membre du Groupe Bilderberg Romano Prodi, technocrate et politicien italien, comme son « ami » Mario Monti, a dégainé contre Angela Merkel, l'accusant de ne pas être à la hauteur. Cette dernière a pour refrain l'union budgétaire. Cela veut dire, explique t-elle, une coordination resserrée des politiques budgétaires nationales et une supervision directe par Bruxelles des politiques économiques et budgétaires des pays de l'Eurozone.

Elle veut l'intervention ou plus précisément, la SUPERVISION d'un Commissaire européen de l'Économie ayant un pouvoir « d'approbation préalable des budgets nationaux, un pouvoir de sanction direct en cas de manquement aux engagements pris avec une possibilité de saisie de la Cour de justice européenne, et un pouvoir de tutelle sur le pays failli en cas de mise en place d'un plan d'ajustement structurel. L'union budgétaire ainsi consacrée par une révision des traités compléterait l'Union monétaire et interdirait les comportements de passager clandestin de pays ne partageant pas la culture de stabilité de l'Allemagne », écrit E. Cohen. L'ancienne militante des jeunesses communistes, qui parle le russe couramment et était reçue assez souvent par les dignitaires du Kremlin à une certaine époque, se serait convertie à la sauce capitaliste, comme les anciens apparatchiks de l'URSS... ces mêmes qui aujourd'hui flagornent avec des G. Soros pour financer les révoltes des Indignés chez les capitalistes ET en Israël.

L'Atlantiste N. Sarkozy a-t-il reçu des consignes pour obéir à cet agent multifonctions ? A-t-il reçu de Dame Merkel l'assurance de la création d'eurobonds, l'octroi d'un statut de banque au Fonds de stabilité financière et une certaine acceptation des interventions de la BCE sur le marché secondaire des dettes souveraines européennes en contrepartie ? Pas du tout.

Angela Merkel demande, impose et exige la perte de souveraineté des collaborateurs européens pour poursuivre cette "magnifique" entreprise qu'est l'Euro. Pourtant, tous les services de renseignement économiques privés savent que l'Allemagne a déjà pris sa décision sur l'avenir de l'Euro. Alors, à quoi rime tout ce cirque ? Pourquoi ne pas enfoncer les portes à demi-ouvertes et dévoiler les projets officieux... et fallacieux ?

PS. La visite du secrétaire au Trésor américain auprès du patron de la BCE (un ancien de La Firme US), peut très bien accoucher, d'ici quelques temps, d'une intervention massive de la BCE... Nous émettons l'hypothèse jugée un peu folle aujourd'hui, mais il y a quelques signes qui ne trompent pas et exigent la prise en compte de cette éventualité.

 LIESI

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