La guerre entre USA et Europe contre la Russie
dans Analyses, Europe, International / par Algarath / Le 15 décembre 2014 à 17 h 48 min / / 40 vues
Compte-tenu des provocations de la Russie ou envers elle (au choix selon qu'on comprend les enjeux ou qu'on est manipulés par l'Otan et la presse), le risque de guerre, même nucléaire, en Europe est à envisager. Semant la terreur et les dévastations, probablement supérieures à celles des deux dernières guerres mondiales, cette guerre aurait au final un vainqueur et pas forcément celui qu'on croit. On peut rappeler certains faits et chiffres qui peuvent aider à se faire une idée.
Le 1er Septembre 2014, le Département d'État Américain publiait un rapport avertissant sans équivoque que la Russie avait atteint la parité avec les USA en matière d'armes stratégiques nucléaires. Elle a 1643 têtes nucléaires contre 1652 pour les États-Unis.
Mentionnons ici quelques faits qui donnent froid dans le dos :
Les missiles balistiques intercontinentaux russes dotés de la technique de mirvage, qui atteignent une vitesse d'environ Mach 18 (vous avez bien lu). Ces missiles sont plus rapides que tout ce qui se trouve dans l'arsenal des USA. Ils sont en fait imbattables par aucune arme de défense existante.
La double calamité que sont les systèmes de défense antiaérienne S 400 et S 500. Moscou a convenu de vendre le S 400 à la Chine, ce qui rendra celle-ci imperméable à la puissance aérienne, aux missiles balistiques intercontinentaux et aux missiles de croisière des USA. De son côté, la Russie se polarise sur son tout nouveau S 500, qui donne au système de défense antimissile Patriot l'allure de missiles V2 remontant à la Seconde Guerre mondiale.
Le missile Iskander russe, qui atteint une vitesse de Mach 7, qui a une portée de 400 km, dont la charge de 700 kg peut varier et dont la précision est d'environ cinq mètres. Bref, il s'agit d'une arme meurtrière contre des installations aériennes ou l'infrastructure logistique. L'Iskander peut frapper des cibles en profondeur à l'intérieur de l'Europe.
À tout cela s'ajoute le Soukhoï T-50 PAK-FA.
Les guignols inconscients de Washington jouent à la roulette, en l'occurrence la bien nommée, russe. Suivis servilement par leurs pantins européens, servis par une presse aux ordres. Des blogueurs manipulés veulent mettre courageusement la pâtée à Poutine. On les verra à l'œuvre le jour venu, ces imbéciles.
Les plus optimistes d'entre nous écarteront d'un revers de main le risque de guerre. Les autres regarderont prudemment le déroulement des escalades entre la Russie, l'Europe et l'Ukraine, avec l'Otan et les États-Unis par derrière. George Soros pousse l'Europe à prendre les armes.
Qui mettra la pâtée à qui n'est pas important. Ce sera la mort si ça arrive d'un grand nombre d'Européens, peut-être même d'Américains. La Russie a eu 27 millions de morts entre 1940 et 1945, les Américains moins d'un demi-million. C'est dire que les Russes iront au combat avec la fleur au fusil. Leur civilisation, contrairement à la notre, sait se sacrifier. Les Russes savent que les Américains ne digèrent pas le renouveau de la Russie et auraient préféré un Eltsine au pouvoir, lui qui a bradé l'Union Soviétique. Pas la tasse de thé de Poutine ni celle des Russes d'aujourd'hui.
Inconscience de Washington, myopie des Européens et attitude résolue jusqu'à la mort des Russes, donneront ou non la guerre nucléaire et tout ce qui va avec.
Des faits nouveaux apparaissent sur la responsabilité de Kiev dans la destruction du vol Malaysien. Ça n'a été qu'un prétexte, un false flag pour ostraciser Moscou. Une recomposition du territoire Ukrainien historique, avec l'Ouest rendue à l'Allemagne et la Pologne et l'est à la Russie serait une solution certes drastique mais respectant les frontières historiques. Tout ça se finira peut-être par une guerre ou un accord de partition. J'aimerais la deuxième hypothèse, il n'y a malheureusement aucune troisième alternative. Celle retenue jusqu'ici d'un pouvoir à Kiev est irréaliste et ridicule, elle permettrait en plus à l'OTAN de s'installer à quelques mètres du territoire Russe pour y planter ses missiles. Absolument hors de question ! Comment une idée irréaliste et aussi loufoque a-t-elle pu germer et être mise en œuvre par les néoconservateurs d'une Amérique en pleine déconfiture ?
Algarath