Environ un millier de Gilets jaunes manifestaient dans le sud de Paris dans une ambiance émaillée de quelques tensions et sous haute surveillance policière. Des syndicalistes se mêlent à la mobilisation.
Pour l'acte 56 des Gilets jaunes le 7 décembre, et deux jours après le grand mouvement social contre la réforme des retraites, près de mille personnes selon l'AFP étaient dans les rues parisiennes. Plusieurs syndicalistes ont également rejoint le cortège des Gilets jaunes.
Interrogé par RT France, Jérôme Rodrigues a estimé qu'entre syndicats et Gilets jaunes, «l'union fait la force» pour se faire entendre du gouvernement.
Présent au sein du cortège parisien de l'acte 56, Gaël Quirante, du syndicat Sud Poste, s'exprime lui aussi sur la convergence des luttes entre syndicats et Gilets jaunes autour de la contestation du projet de réforme des retraites. Il y voit ainsi une «possibilité d'explosion sociale énorme».
Inda Bigot, organisatrice de la manifestation parisienne, espère quant à elle que la grogne populaire à l'encontre du projet gouvernemental de réforme des retraites et de l'assurance chômage bénéficiera au mouvement.
Peu après 14 heures, au niveau de l'avenue du Maine, dans le quartier de Montparnasse, des incidents entre manifestants et policiers ont brièvement perturbé le cortège qui voulait dévier de l'itinéraire déclaré en préfecture. Un groupe de manifestants a tenté de forcer un barrage des gendarmes mobiles, qui les ont repoussés avec leurs boucliers et des grenades lacrymogènes. Quelques autres tirs de gaz lacrymogènes se sont ensuite produits en tête de cortège.
Dans le reste de la France, des incidents ont notamment été signalés à Montpellier.
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