15/11/2019 francais.rt.com  12min #164488

 Qui est la présidente autoproclamée de la Bolivie ? effrayante et caractéristique d'une modernité fasciste...

Bolivie : la présidente autoproclamée affirme que Morales ne pourra pas se présenter aux élections

La tension en Bolivie est à son comble. Jeanine Añez, qui s'est autoproclamée présidente du pays, a estimé qu'Evo Morales ne pourrait pas se présenter à l'élection présidentielle, recommandant dans la foulée à son parti de «chercher un candidat».

Mise à jour automatique

  • vendredi 15 novembre
  • 14h36 CET
  • La France a «pris acte» de la proclamation d'une présidente par interim, Jeanine Añez, à la tête de la Bolivie et appelé à des élections dans ce pays «dans les meilleurs délais».
  • «Le Président Evo Morales a annoncé sa démission. La France prend acte de cette décision et des annonces qui ont été faites sur l'organisation de la transition», a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
  • «Elle appelle toutes les parties à la retenue» et «souhaite que de nouvelles élections puissent être organisées dans les meilleurs délais», a ajouté Agnès von der Mühll.|
  • 12h31 CET
  • Des responsables du gouvernement de la présidente autoproclamée du pays Jeanine Añez ont menacé le 14 novembre des journalistes locaux et étrangers couvrant les manifestations dans le pays.
  • Ainsi, la ministre de la Communication du gouvernement autoproclamé, 𝕏 Roxana Lizarraga, a tenté d'intimider les professionnels de la presse qui assistent aux mobilisations. «Pour les journalistes qui font de la sédition, nous agirons selon la loi», a-t-elle déclaré.
  • «Dans les rues, la "ministre" de la Communication de la "présidente" bolivienne autoproclamée menace d'emprisonner des journalistes qui rendent compte de la répression pour sédition», a dénoncé Evo Morales dans un tweet.
  • Con militares y policías que reprimen al pueblo que denuncia el golpe racista de Mesa y Camacho
  • en las calles, la "ministra" de Comunicación de la autonombrada "presidenta" de Bolivia amenaza con encarcelar por sedición a periodistas que informan de la represión. Estado de facto
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  • 12h17 CET
  • Le 14 novembre, la Chambre des députés bolivienne a de nouveau siégé et élu son président, le socialiste Sergio Choque, membre du parti MAS d'Evo Morales.
  • Dans l'autre chambre, Monica Eva Copa, du MAS également, a été élue présidente du Sénat lors d'une séance qui a atteint le quorum légal, rapporte  Telesur, avec la présence des sénateurs du MAS - qui détient plus des deux tiers des sièges - et au moins six autres de la minorité.
  • Felicito la unidad de la bancada del MAS que eligió a hermanos alteños Sergio Choque y Eva Copa para presidir Diputados y Senado. Justo homenaje al valeroso pueblo de El Alto que denuncia el golpe y defiende la democracia junto a las organizaciones sociales de mi querida Bolivia
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  • 12h14 CET
  • Signe de l'inquiétude de la communauté internationale, l'ONU a dépêché sur place le diplomate Jean Arnault, pour «dialoguer avec toutes les parties» et «trouver une issue pacifique à la crise», a annoncé le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric.
  • [AMPLIACIÓN] @antonioguterres designa a un enviado personal para ayudar a lograr una solución pacífica en #Bolivia.
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    Jeanine Añez,  présidente bolivienne par intérim  autoproclamée, a déclaré le 14 novembre qu'«Evo Morales n'[était] pas habilité à un quatrième mandat» et ne pouvait donc pas se présenter aux prochaines élections, dont la date n'a pas encore été définie.

    «On s'est libérés du FMI» : Morales dénonce un complot qui vient des Etats-Unis contre sa politique

    Elle a toutefois annoncé que son gouvernement avait renoué le dialogue avec le parti du président déchu. Son chef de cabinet, Jerjes Justiniano, a annoncé que des pourparlers avaient débuté avec le Mouvement vers le socialisme (MAS), le parti d'Evo Morales, en exil depuis le 12 novembre suite à sa  démission forcée sous la pression de l'armée et de la police.

    Jeanine Añez a à cet égard assuré que le MAS «a[vait] le droit de participer aux élections générales» et lui a recommandé de «chercher un candidat».

    Maintenant, oui, une guerre civile!

    Cette annonce aux allures conciliatrices intervient dans un contexte de tensions extrêmes dans le pays, alors que les partisans de l'ancien président indigène ont redoublé de mobilisation. Comme la veille, une manifestation en provenance de la ville voisine d'El Alto est arrivée en milieu d'après-midi au centre de La Paz, a constaté l'AFP. Ces milliers de manifestants portaient des Wiphalas, le drapeau andin indigène multicolore qu'Evo Morales a introduit comme symbole national en 2009, et scandaient «Maintenant, oui, une guerre civile !».

     Agencia El Vigía  14/11/2019
    #Bolivia: Ciudadanos marchan a un "cabildo abierto" en La Paz para pedirle la renuncia a la presidenta de facto, al grito de "ahora sí, guerra civil". #GolpeDeEstadoEnBolivia

    «Nous voulons qu'Evo revienne», a déclaré à l'AFP Nery, femme aymara de 28 ans, portant la «pollera», la jupe traditionnelle. «On est très en colère contre cette dame [Jeanine Añez] qui s'est autoproclamée» présidente, a-t-elle ajouté.

    Le rassemblement s'est toutefois déroulé dans le calme. La veille, des affrontements avaient éclaté dans l'après-midi entre des partisans d'Evo Morales et les forces de l'ordre à La Paz et ailleurs dans le pays.

    «Nous reviendrons»

    Depuis Mexico, où il est arrivé le 12 novembre pour y bénéficier de l'asile politique, Evo Morales s'est dit prêt à rentrer en Bolivie pour «apaiser» la situation.

    Le nouveau gouvernement de La Paz a annoncé qu'il allait présenter une réclamation officielle à Mexico, estimant qu'un exilé politique ne devrait pas être autorisé à faire des déclarations politiques de ce type. Le gouvernement mexicain a répondu que la liberté d'expression des demandeurs d'asile politique ne pouvait être restreinte.

    La première décision de politique étrangère de Jeanine Añez a été de reconnaître, le 14 novembre, le dirigeant de l'opposition vénézuélienne Juan Guaido en tant que président du Venezuela, marquant ainsi son antagonisme face à l'alliance entre Evo Morales et le président socialiste Nicolas Maduro.

     Lire aussi : Bolivie : une sénatrice de droite s'auto-proclame présidente, Morales dénonce un coup d'Etat

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