Alors qu'on tente de nier le coup d'État en Bolivie, Claude Morin, professeur d'histoire à l'Université de Montréal (retraité), explique pourquoi il s'agit d'un coup d'État classique, coup qui réunit tous les éléments: violence, terreur, menaces de mort, et qui vise non pas un changement de gouvernement mais carrément un changement de régime.
Il revient sur les élections du 20 octobre que Evo Morales a bel et bien gagné, sur la montée de violence, la mutinerie des policiers, le rôle de l'armée qui a demandé à Evo Morales de démissionner, la chasse aux dirigeants du MAS, la répression brutale et raciste qui a suivi le départ de Morales et plus.
Commentant la longue entrevue que Evo Morales a accordé à Glenn Greenwald, il explique le rôle traître joué par l'Organisation des États américains, les actions des nouveaux dirigeants auto-proclamés de la Bolivie pour prendre le contrôle des entreprises d'État chargées de développer l'industrie du lithium en vue de leur privatisation et sur le développement économique remarquable de la Bolivie sous Morales.
Il note également les efforts acharnés de Morales pour diversifier l'économie bolivienne en faisant affaire notamment avec la Chine.
Voir l'entrevue avec Evo Morales ici: theintercept.com/2019/12/16/evo-m...glenn-greenwald/
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