© Kevin Lamarque Source: Reuters
Lors d'une simulation de conférence de presse à la Maison Blanche, le 26 avril, la porte-parole a été confrontée à des enfants, aux questions parfois incisives. Le sujet des frappes américaines en Syrie a notamment été abordé.
Des reporters en herbe, âgés de quatre à 13 ans, ont participé le 26 avril à un point presse simulé par la Maison Blanche, à Washington, dans le cadre de la journée «Prenez votre enfant au travail». Ils ont montré qu'ils n'avaient pas froid aux yeux.
Une petite fille a directement interrogé la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, sur la décision du président américain Donald Trump de lancer des frappes aériennes sur la Syrie : «Pourquoi notre pays a-t-il bombardé un autre pays ?»
Pour devancer toute critique selon laquelle on lui aurait dicté cette question, la jeune fille a ajouté qu'elle avait réfléchi toute seule avant de formuler l'interrogation.
"Why did Donald Trump fire James Comey?"
Children put questions to th… https://t.co/S5LnpXVzfe
«C'est un public difficile», a répondu Sarah Sanders avant de se lancer dans une explication. «Le président voulait s'assurer que certaines personnes, dans le monde, qui n'étaient pas très gentilles avec les autres et qui ont fait de très mauvaises choses, sachent que nous voulions leur faire savoir que ce n'était pas bien», a-t-elle dit. «Donc, parfois, nous devons prendre des mesures de ce genre pour dissuader, ce qui signifie empêcher les autres pays de faire de mauvaises choses», a-t-elle poursuivi.
Un autre enfant lui a demandé pourquoi Donald Trump avait congédié l'ancien directeur du FBI, James Comey. Sarah Sanders a immédiatement plaisanté : «Qui est votre mère ou votre père ?» Elle a ensuite affirmé que James Comey avait «fait des choses qui n'étaient pas vraiment très bien».
Parmi les autres questions posées, il y avait aussi la suivante : «Comment pouvez-vous améliorer nos écoles?» Quelques questions furent également plus légères et concernaient les bonbons et les animaux préférés de Donald Trump.
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