© Capture d'écran Twitter/jsanchez_rn
Le président de Sud Radio Didier Maïsto s'est indigné de la suspension de son compte Twitter. En cause selon lui, sa réponse à des moqueries sur la blessure à l'œil du Gilet jaune Jérôme Rodrigues, interprétée par Twitter comme une menace.
Didier Maïsto, le président de Sud Radio, qui s'est illustré récemment par son soutien aux Gilets jaunes, a vu son compte Twitter suspendu ce 1er avril. Réapparu sur le réseau social dans les instants suivants via un nouveau compte, Didier Maïsto, qui co-anime depuis la mi-mars une émission commune avec le militant pour la démocratie directe Etienne Chouard (figure populaire chez les Gilets jaunes), a expliqué les raisons, selon lui, de cette suspension. Le journaliste a ainsi publié le tweet incriminé : un message dont le contenu aurait été considéré par le réseau social comme une menace.
«Ce n'est pas une histoire de "blague". Et je n'émets pas un "avis". Je vais venir vous crever un œil et ensuite je viendrai me "marrer". Je préfère vous bloquer, vous ne méritez même pas un signalement», écrivait Didier Maïsto, manifestement en réponse à un fil de discussion dont le contenu n'a pas été diffusé par l'intéressé.
«Je répondais à un groupe qui se moquait de l'œil crevé de [Jérôme Rodrigues] avec un photomontage horrible», a expliqué le président de Sud Radio, non sans s'indigner au passage que ce soit son compte qui ait disparu du réseau social. Il a contesté la décision auprès de Twitter.
Dans une autre publication publiée sur son nouveau compte, Didier Maïsto soulignait la popularité de l'un de ses tweets critiques envers le gouvernement et affirmait : «Les Français sont des résistants. Merci à eux !»
«Les milliers de cocus vont se réabonner», écrivait-il par ailleurs concernant son nouveau compte.
Didier Maïsto avait qualifié en février les Gilets jaunes de «gens les plus courageux de la société française» lors d'un entretien accordé au - YouTube . Il a aussi raconté au média Atlantico avoir assisté en personne à l'affrontement qui a entraîné la blessure de Jérôme Rodrigues lors de l'acte 11 des Gilets jaunes et qu'il avait qualifiée de «grave erreur» de la part des forces de l'ordre.
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