© GEORGES GOBET / AFP
Réceptif aux commentaires du Haut-Commissaire de l'ONU, le maire de Phalsbourg, commune de 5 000 habitants en Moselle, a décidé «en tant que citoyen» d'énoncer une interdiction symbolique des LBD, responsables de blessures graves.
Dany Kocher, maire sans étiquette de la commune de Phalsbourg, en Moselle, a décidé de prendre un arrêté municipal interdisant l'usage des lanceurs de balles de défense (LBD) sur le territoire de sa commune le 9 mars, jour de l'acte 17 des Gilets jaunes.
«C'est un arrêté symbolique, légalement je n'ai pas d'autorité sur les gendarmes [...] Mais en tant que citoyen et observateur, je trouve que les réactions du gouvernement sont disproportionnées face aux manifestants», a expliqué à l'AFP l'édile de cette commune de 5 000 habitants.
L'arrêté municipal signé le 8 mars mentionne entre autres la récente «requête de l'ONU qui sollicite une enquête sur l'usage excessif de la force dans le maintien de l'ordre».
Suite aux demandes de l'ONU et Conseil Europe, arrêté municipal visant à interdire l'usage du #LBD40 à Phalsbourg (Moselle)#ActeXVII
Source: courriel du maire, Dany Kocher
Selon les chiffres communiqués par le secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Laurent Nunez, depuis le début du mouvement, plus de 13 000 tirs de LBD ont été enregistrés et 83 enquêtes administratives concernant des tirs de cette arme controversée sont en cours.
Plusieurs dizaines de personnes ont été gravement blessées depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, notamment par des LBD. Certaines ont été éborgnées.
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