par Brian Berletic
La réhabilitation par l'Occident d'anciennes figures d'Al-Qaïda telles qu'Abou Mohammed al-Joulani reflète une stratégie américaine de longue date consistant à instrumentaliser les groupes extrémistes à des fins géopolitiques, désormais de plus en plus dirigée contre la Russie, la Chine et leurs partenaires.
Dans une vingtaine d'années peut-être, les médias occidentaux reviendront sur les changements radicaux dans les récits entourant le chef d'Al-Qaïda en Syrie, Abu Mohammed al-Joulani, désormais rebaptisé et présenté sous le nom d'«Ahmed al-Sharaa», qui s'est récemment rendu à la Maison-Blanche et a posé pour des photos aux côtés d'un président américain Donald Trump tout sourire.