Le 4 décembre, des militants écologistes sont venus dénoncer les « fausses solutions » présentées par les multinationales, au Grand Palais à Paris. Les activistes qui protestaient pacifiquement ont fait l'objet d'une répression musclée par les vigiles et forces de l'ordre. C'est aussi le cas des journalistes venus couvrir l'action. Sur place, un réalisateur indépendant, Geoffrey Couanon, a recueilli plusieurs témoignages de journalistes indignés. « Pourquoi est-ce qu'on gaze des médias, des manifestants pacifiques ? Je ne comprends pas... », confie une journaliste américaine sous le choc. Vidéos.
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"Pourquoi est-ce qu'on gaze des médias, des manifestants pacifiques ?" : témoignage d'une journaliste américaine
par Bastamag
Pour mieux comprendre l'état de choc de cette journaliste, Geoffrey Couanon revient dans cette vidéo de 5 minutes sur le contexte dans lequel cette action s'est déroulée. Deux visions du monde s'affrontent, celle du monde des affaires et celle des militants écologistes. Alors que se déploient les forces de l'ordre, les réactions des journalistes interrogés oscillent entre désarroi et indignation.
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Répression musclée au Grand Palais des militants et journalistes
par Bastamag
La presse internationale, dont New Internationalist et Democray Now dénoncent la répression de toute liberté d'expression à Paris. Si la France a officiellement prévu qu'elle ne respecterait peut-être pas les droits de l'Homme, il semble que la liberté de la presse commence d'ores et déjà à être entravée.
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Photo de Une, prise à l'intérieur du Grand Palais le 4 décembre 2015 : Sophie Chapelle / CC Basta !