12 décembre 2018
Parallèlement à l'opération de relations publiques opérée par l'Elysée, notamment à travers le discours de Emmanuel Macron visant à apaiser la tension et gagner du temps, les services de renseignement s'activent pour infiltrer et miner le mouvement protéiforme des Gilets Jaunes par tous les moyens possibles. On évoque l'octroi d'une carte blanche pour les opérations de guerre psychologique visant cette fois les populations françaises sur le territoire français-une première depuis 40 ans ! Donc une lutte sans limites.
Le mouvement des Gilets Jaunes a démontré le degré de compromission organique des différents syndicats français, tous entre les mains des appareils répressifs du pouvoir d'État et de son appareil de propagande.
Mis à part quelques segments de la population, la majorité des Français ne disposent d'aucune ressource pour lutter contre une « Psy Op » menée par les moyens du pouvoir d'État, utilisant entre autres des techniques éprouvées de noyautage, de diversion et par dessus tout d'implosion interne de tout mouvement susceptible de prendre une forme politique réelle en dehors des circuits de contrôle social.
Le précédent des Gilets Jaunes est déjà étudié par les théoriciens de la guerre psychologique pour éviter toute nouveau « dérapage » similaire dans un futur proche.
De ce fait, il faut s'attendre à un accroissement du matraquage et du formatage médiatiques et narratifs normatifs.
La procédure usuelle de la peur en exploitant le terrorisme induit n'a pas fonctionné. Reste le puissant vecteur de la division et de la haine sociétales, assez facile à entretenir dans le cadre de la matrice fictive de la vie politique et sociale de la France métropolitaine.