Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré le branle-bas de combat lundi matin, en vue d’une attaque massive sur la bande de Gaza dont il espère qu’elle fera du bien à sa campagne électorale, à l’approche du scrutin législatif du 9 avril prochain.
Le prétexte ? Une roquette, tirée depuis la bande que Gaza, qui a atteint le nord de la métropole de Tel-Aviv, à quelques dizaines de kilomètres de distance. Non revendiqué lundi à la mi-journée –phénomène rare concernant les actions de la résistance palestinienne-, le tir a blessé légèrement 7 personnes, et tué les 4 chiens du propriétaire de la maison.
Présent à Washington à l’occasion de la grand-messe du lobby israélien AIPAC (équivalent du CRIF outre-Atlantique), Netanyahou a aussitôt annoncé qu’il mobilisait des milliers de réservistes,, et qu’il coupait court à son séjour outre-Atlantique.
Manière de montrer –ou tenter de montrer- qu’à la différence de ses concurrents électoraux, notamment les 3 anciens chefs d’Etat-major Benny Gantz, Moshe Ya’alon et Gabi Ashkenazi, lui, Netanyahou, savait où se situent les priorités. Gantz doit en effet lui aussi pérorer devant les congressistes de l’AIPAC à Washington.
CAPJPO-EuroPalestine