10/11/2020 2 articles reseauinternational.net  7min #181454

 Le Pr Raoult interdit d'hydroxychloroquine par l'Ansm

Les labos avec la complicité de l'état nous privent des vielles molécules qui guérissent: entre pénuries et interdictions

En attendant leur fameux vaccin qui fait jouir les journalistes vous avez le temps de crever et pas seulement de la Covid. Des anticancéreux, des antiparkinsoniens, des antiépileptiques, des traitements de l'hypo/hypertension, des vaccins, des anesthésiants... Or on constate une augmentation des ruptures sur cette catégorie de médicaments. Trois Français sur quatre ont déjà été confrontés à ces pénuries.

Big Pharma ne veut plus de ces vieilles molécules qui guérissent (hydroxychloroquine, azithromycine) trop bon marché alors ils ne les produisent plus

Multiplication par quatre des pénuries sous Macron et complicité tacite de l'Agence Nationale de la Sécurité du Médicament :

En 2017, l'ANSM n'a prononcé qu'une seule sanction en lien avec les ruptures de stock, encore une en 2018 et deux en 2019. → Les montants des sanctions sont de surcroît ridicules : en 2019 les laboratoires Sandoz et Pfizer ont été condamnés respectivement à 830 € et 5 807 € pour défaut d'information à la suite de ruptures de stock.

Après le refus de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) de délivrer une recommandation temporaire d'utilisation (RTU) de l'hydroxychloroquine dans la prise en charge de la maladie Covid-19 suite à la demande de l'IHU - Méditerranée Infection, le Pr Didier Raoult a décidé de contre-attaquer sur le front judiciaire. Il a mandaté pour cela le cabinet DI VIZIO qui dépose aujourd'hui un recours administratif devant le Conseil d'État pour annuler la décision de l'ANSM. En parallèle, il saisit le Parquet de Paris d'une plainte pénale contre l'ANSM et son directeur Dominique Martin pour mise en danger de la vie d'autrui, sur le fondement de l'article 223-1 du Code pénal, et complicité par fourniture de moyens d'administration de substances nuisibles sur le fondement de l'article 222-15 du Code pénal.

« Il est inacceptable qu'on promeuve un médicament hors de prix et dont les effets secondaires sont terribles, tout en refusant de permettre l'utilisation d'un traitement éprouvé, qui ne coûte rien et sans effets secondaires notables. Aucune justification scientifique n'explique ces choix. À défaut de réponse claire de l'ANSM et de prise de position par le monde politique, nous nous tournons donc aujourd'hui vers la justice pour enquêter si des liens d'intérêts entre l'ANSM et Gilead - le laboratoire qui produit le Remdésivir - existent, si les études produites n'ont pas été influencées et pourquoi, finalement, la chloroquine est volontairement évincée à son profit », explique Me Fabrice Di Vizio.

« On est dans un scandale sanitaire : les institutions de l'État poussent le Remdésivir et critiquent la chloroquine, pendant que les études préliminaires étaient prometteuses. C'est une différence de traitement qui mérite d'être explorée dans le cadre d'une enquête, et au plus vite. Plutôt que de confiner et reconfiner, un traitement contre le covid-19 est la seule voie sérieuse qui reste à la France. Celui-ci existe, et il appartiendra au juge pénal de connaitre des raisons pour lesquelles l'État refuse de le promouvoir, à coups de mensonges énormes, au détriment de la santé des patients. », ajoute Me Di Vizio.

En France des effets indésirables graves (atteinte hépatique, éruption maculo papulaire et hausse de l'ALAT) avaient été signalés sur 4 des 5 patients traités à l'hôpital BICHAT avec cet antiviral au début de l'année 2020 sans que leurs origines puissent être déterminées avec certitude.

L'UFC-Que Choisir alerte sur la pénurie de médicaments qui s'aggrave en France

Une situation d'autant plus alarmante que ces pénuries concernent des médicaments dits d'intérêt thérapeutique majeur, « pour lesquels une interruption de traitement peut être susceptible de mettre en jeu le pronostic vital des patients ».

L'association regrette que les pouvoirs publics ne soient pas assez proactifs vis-à-vis de l'industrie pour empêcher ces tensions, et réclame l'obligation pour les industriels de constituer des stocks de réserve de plusieurs mois pour les médicaments les plus sensibles.

Un exemple des conséquences dramatiques que peuvent avoir les pénuries de médicaments : La modification du protocole de traitement de la maladie de Hodgkin, à la suite de la rupture de stock en 2009 du médicament anciennement utilisé, a entrainé une baisse du taux de survie à deux ans (75 % contre 88 %), avec une chute à 60 % dès la deuxième année passée.

La hausse du nombre de ruptures de stock est aujourd'hui exponentielle. • Le phénomène était encore marginal avant 2010 : 44 ruptures de stock ont été recensées en 2008. • Il a connu une forte croissance depuis le début de la dernière décennie. Alors que les pénuries de médicaments concernaient environ 400 médicaments par an avant 2016, c'est 1200 médicaments qui ont été en rupture de stock en 2019. • L'ANSM envisage leur doublement en 2020 : 2400 médicaments devraient être touchés, six fois plus qu'il y a quatre ans !

L'UFC-Que Choisir a analysé les différentes solutions apportées par les industriels aux situations de pénuries. Dans près de deux-tiers des cas, elles sont insuffisantes voire inacceptables. • Dans seulement 37 % des situations, les laboratoires proposent une solution acceptable en mettant dans le circuit français des produits initialement destinés à alimenter d'autres pays. • Pour 30 % des pénuries, les industriels renvoient vers une alternative thérapeutique, solution pas systématiquement satisfaisante. • Dans 12 % des cas, les propositions des industriels sont totalement insatisfaisantes (diminution des doses et impossibilité d'accéder au traitement pour certains usagers). • Enfin, pour 18 % des pénuries, les industriels n'apportent aucune solution aux professionnels et aux patients.

Le portrait-robot des médicaments en difficultés d'approvisionnement

L'étude des 140 médicaments signalés en rupture de stock et en tension d'approvisionnement sur le site de l'ANSM, au 15 juillet 2020, a permis de dresser le profil type des médicaments indisponibles, tous classés MITM (médicament d'intérêt thérapeutique majeur) et donc indispensables pour les patients. • Ce sont des médicaments anciens. 75 % des médicaments étudiés avaient une date de commercialisation antérieure à l'année 2000. • Ce sont des médicaments indispensables pour les patients. Près de la moitié des médicaments étudiés sont remboursés à hauteur de 65 %, c'est-à-dire qu'ils ont été évalués comme rendant un service médical important. • Ce sont des médicaments peu coûteux. 75 % des médicaments étudiés étaient vendus à un prix inférieur à 25 euros, et un quart à moins de 4 euros.

Malgré la récurrence des pénuries, les laboratoires risquent dans les faits bien peu de sanctions de la part des autorités sanitaires. Les obligations de service public des laboratoires sont insuffisamment assorties de pénalités, qui ne peuvent être prononcées que dans des cas trop spécifiques. → En 2017, l'ANSM n'a prononcé qu'une seule sanction en lien avec les ruptures de stock, encore une en 2018 et deux en 2019. → Les montants des sanctions sont de surcroît ridicules : en 2019 les laboratoires Sandoz et Pfizer ont été condamnés respectivement à 830 € et 5 807 €* pour défaut d'information à la suite de ruptures de stock. L'absence de stocks suffisants de médicaments

Malgré un vote des parlementaires en octobre 2019 en faveur de stocks de médicaments allant jusqu'à quatre mois de consommation, le prochain décret, pas encore publié, ne prévoit plus qu'un à deux mois de stock, insuffisant pour répondre à des pénuries de plus en plus longues : la durée médiane des ruptures d'approvisionnement en officine en France est passée de 90 jours en septembre 2019 à près de 250 jours en septembre 2020, soit plus de 8 mois

Fabrice Di Vizio

------------ Boucs émissaires tout le temps.! Le terrorisme ? Pas assez accueillants les français ! Le chômage ? Fainéants les français ! Une épidémie qu'on ne gère pas ? Irresponsables les français. Et bien peut être le temps est il.venu de dire : les français vous emmerdent !

ils ont fermé hôpitaux et lits depuis des années (et jusqu'aujourd'hui), ils ont empêché les malades d'accéder au seul traitement disponible (HCQ+AZM), ils ont euthanasié massivement au Rivotril, ils détruisent l'économie, anéantissent nos libertés...

source:  pgibertie.com

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