L'ancien président bolivien est rentré acclamé dans son pays après un an d'exil en Argentine, après le coup d'état qui avait abouti à sa démission forcée le 10 novembre 2019. L'élection de Luis Arce, candidat du Mas, comme président le 18 octobre dernier, a ouvert la voie à son retour.
C'est une véritable caravane qui a traversé la frontière à la Quiaca et se dirigeant jusqu'à la région de Chimoré, parcourant ainsi plus de mille kilomètres, après une cérémonie d'au revoir et de remerciements en présence du président argentin Alberto Fernandez, qui l'avait accueilli il y a un an et qui a salué le travail impressionnant fait toutes ces années par Evo Morales pour la Bolivie.
De l'autre coté du pont, dans la ville frontalière bolivienne de Villazón, des milliers de personnes l'ont accueilli. Ce retour de Evo Morales dans son pays c'est fait donc quelques jours après la victoire aux élections présidentielles (le 18 octobre dernier) de Luis Arce, candidat du MAS, et dauphin de Evo Morales et ex ministre de l'économie, dès le premier tour avec 53% des voix.
A la suite du coup d'Etat il y a un an, Evo Morales accusé par la justice pendant son exil de « sédition » et de « terrorisme » pour avoir appelé ses partisans à manifester, n'était pas autorisé à se présenter à la présidentielle. Son parti a alors désigné deux de ses anciens ministres. Peu après la proclamation des résultats, le mandat d'arrêt contre l'ancien président était levé, permettant son retour dans le pays. L'ancien président Evo Morales a déclaré qu'il souhaitait reprendre ses activités de syndicaliste, et ne pas vouloir faire de politique, il reste toutefois président du MAS.
El Correo. Paris, le 11 noveembre 2020
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