11/01/2021 francesoir.fr  2 min #184077

Zuckerberg annonce que Trump est bloqué sur Facebook et Instagram pour une durée «indéterminée»

L'interdiction de Tweeter de Trump est « problématique » en raison du « droit fondamental » à la liberté d'opinion dit Angela Merkel

Twitter a interdit définitivement le compte de Trump au 88 millions de followers. Une décision lourde de conséquence pour la liberté d'expression mais aussi financière puisque le cours de l'action de Twitter dévisse de 11%

Le porte-parole d'Angela Merkel a déclaré que « la chancelière allemande craint que la suspension «problématique» du compte de Donald Trump par Twitter, à la suite de l'attaque de la semaine dernière contre le Capitole, soit un empiètement sur la liberté d'opinion.

Steffan Seibert a dit ce lundi qu'il était « juste pour les entreprises de médias sociaux de ne pas «prendre du recul» lorsque du contenu incitant à la violence était publié en ligne, par exemple en le «signalant», comme Twitter l'a déjà fait à plusieurs tweets du président américain. »

Cependant il a aussi mentionné que le droit à la liberté d'opinion est un «droit fondamental d'importance élémentaire», qui peut être enfreint par la loi et la législation, «pas selon la décision de la direction des plateformes de médias sociaux».

Facebook, Instagram et d'autres réseaux sociaux ont interdit les comptes de Donald Trump et ceux de certains proches pour des prétendues raisons de sécurité.

D'autres personnalités mondiales ont critiqué la censure de Trump. Le sénateur russe Alexey Pushkov a qualifié la situation de «diktat des géants de l'Internet», tandis que le secrétaire britannique à la Santé, Matt Hancock, a déclaré que l'interdiction de Trump avait des «conséquences» et a soulevé une «très grande question» sur le rôle de la réglementation des réseaux sociaux.

Rappelons que cinq personnes sont mortes suite aux émeutes de Washington le 6 janvier, dont un policier décédé des suites de ses blessures et une femme qui a été abattue par la police à l'intérieur du Capitole. C'est donc dans un environnement sous tension que Joe Biden devrait prendre sa place le 20 janvier dans le bureau ovale.

 francesoir.fr

 Commenter