par Patrick Reymond.
- Pour l'arrière, point de salut, La Norvège n'a pas plus de gaz à vendre. Les ahuris de dirigeants européens, terriblement limités intellectuellement parlant ne comprennent rien, visiblement, à la géologie, et se croient au supermarché.
La déplétion pétrolière et gazière britanniques est ancienne, la déplétion pétrolière norvégienne une réalité, et la production de gaz, stagnante. Après, on peut obtenir, avec moult efforts, une stabilisation de la production, mais certainement pas une augmentation. Et cette stabilisation ne sera que provisoire et creusera le déficit plus tard.
- En Allemagne, le prolongement du nucléaire est finalement impossible, et on vient de s'apercevoir que l'U était essentiellement Kazakh.
- On s'aperçoit aussi que se priver de gaz russe, c'est impossible, de pétrole, itou, et que vouloir acheter du GNL US fera flamber les prix là-bas et y provoquera une crise politique. Bravo les veaux.
- Robinette vient de mettre le démocrate Juan Guaido aux poubelles de l'histoire. Plus personne ne le connait, on parle avec Maduro, qui sans aucun doute est en train d'exiger la fin des sanctions, son pognon et son or. Finalement, Maduro, c'est un très honnête démocrate, élu régulièrement, sans fraude ? Celui qui dit non se ramasse un coup de déambulateur de Robinette. Les autres aussi sont contactés Guaido est prié de débarrasser les lieux et rendre les clefs de son appartement. C'était un torche-cul, il est traité comme tel.
- Sandrine Rousseau, elle, jamais en retard d'une énormité à dire, nous dit de baisser le chauffage. Pour les pauvres, c'est déjà fait. Et c'est même plus possible d'aller plus bas.
- Les USA ne sont guère indépendants en matière d'énergie. S'ils produisent beaucoup, ils ne produisent pas assez pour leur bougeotte. Lors des élections dans les comtés ruraux, les candidats affrètent des cars pour ramasser leurs chers Zélecteurs.
- Les Ukrainiens en Russie étaient 5,684 millions en 2015. Plus 4 millions depuis 2010. Sans doute pas étranger au Maïdan. Il reste qu'il y a beaucoup de naturalisés. Les réfugiés du Donbass ont le travers des réfugiés, la rancune.
- Cri de désespoir en occident : un coup d'État doit renverser le méchant. Zelensky doit trépigner de rage vis-à-vis des occidentaux, qui ont beaucoup promis, mais tiennent peu. Il reste qu'il n'a pas le contrôle de ses troupes. L'Ukraine, selon les USaméricains doit être un champ de bataille.
Pour le champ de bataille proprement dit. Beaucoup donnent leur avis, alors que finalement, le brouillard de guerre s'est encore épaissi
Un bombardement à Marioupol, une maternité ? A-t-on oublié ce marché bosniaque, bombardé par des forces bosniaques, pour faire acte de propagande et de télé. Qui a bombardé ? Personne ne le sait. De plus, les frappes américaines, meurtrières, elles, n'étaient jamais documentées. Des « erreurs », au plus. Obama, grand assassin devant l'éternel, a plus bombardé que Nixon, avec ses drones.
Quand aux plans russes initiaux, comme personne ne les connait, il est difficile de dire si ça a fonctionné ou pas. L'état-major russe sait s'adapter rapidement. Et surtout, la poliorcétique, c'est beaucoup plus compliqué que foncer à travers champs, et détruire un corps de bataille (ce qui, visiblement a été fait rapidement à 75%). Il reste la chair à canon retranchée dans les villes, et sans doute, une guérilla urbaine préparée depuis longtemps. La guérilla des campagnes, elle, serait inadaptée à l'heure actuelle.
Si l'Ukraine se vide de ses habitants, d'ailleurs, c'est vider la mare où les combattants sont « comme un poisson dans l'eau ». Si l'Ukraine se montre hostile, ça permettra de cogner sec, à la manière Grozny.
Visiblement, tout le sud de l'Ukraine, les grandes plaines, sont russes désormais. Cela n'a rien d'étonnant.
Ne pas conquérir un pays de 600 000 km2 en moins de 14 jours n'est pas une marque d'échec.
« L'APU, en tant que structure unique, gérable et efficace, a cessé d'exister. Aujourd'hui, il existe des dizaines de groupes de nombres différents isolés les uns des autres, se cachant dans les villes et les villages. Pas d'approvisionnement centralisé, pas d'appui aérien, pas d'approche de renforts. Ils ne sont pas en mesure d'agir dans le cadre des plans de l'état-major ukrainien. Juste des foules d'hommes armés avec l'ordre de se tenir jusqu'à la mort.
Les principaux groupes « Nord » et « Est » ont été décapités et privés de commandement - ce sont 22 brigades, qui avaient été chargées du devoir honorable de noyer le Donbass dans le sang au début du mois de mars. Nous les avons battus d'une semaine ou deux, en commençant notre propre opération spéciale. Maintenant, 150 000 personnes (avec des soldats nationaux) sont marinées dans des « chaudrons », coupées les unes des autres. Pendant une seconde, cela a été fait par des forces russes plus petites et en cinq jours.
Il n'y a pas de résistance organisée dans d'autres zones opérationnelles. Des parties séparées des forces armées de l'Ukraine (AFU), des bataillons nationaux, des groupes de sabotage. Chacun agit à sa discrétion, avec différents degrés d'activité. Il n'y a aucun moyen de se déplacer en colonnes, de se regrouper, de reconstituer les munitions, le carburant, l'équipement, même dans les entrepôts locaux, tout est systématiquement détruit par des armes et des avions de haute précision.
Dans une semaine ou deux, 80% des AFU se transformeront en détachements complètement dépourvus de munitions, de carburant, de médicaments et de nourriture. Épuisé mentalement et physiquement, sans commandement, buts et objectifs unifiés. Pour l'armée, c'est une chose terrible - le découragement et la décadence. Surtout pour l'Ukrainien, qui est tenu par la peur, soutenu par les détachements de Bandera. Les militaires craignent pour le sort de leurs familles à l'arrière ».
source : La Chute