Source : Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie
Point de situation en Ukraine
L'opération militaire spéciale se poursuit en Ukraine. Ses objectifs consistent à libérer les républiques populaires de Donetsk (RDP) et de Lougansk (RPL), à démilitariser et à dénazifier l'Ukraine, à éliminer les menaces pour la Russie émanant du territoire ukrainien où sévissent des néonazis. Les militaires russes font tout pour éviter des victimes parmi la population civile. Ils ne frappent pas les installations civiles et ouvrent tous les jours des couloirs humanitaires pour que les gens puissent quitter les zones dangereuses.
Dans ce contexte, le régime de Kiev soutenu par les superviseurs américains et européens, qui augmentent les livraisons d'armes létales, bombarde les communes, élimine sa propre population et mène le pays vers une catastrophe humanitaire.
Ces derniers temps, les provocations, la désinformation et les mises en scène mensongères sont devenues l'arme principale des nationalistes ukrainiens, qui ont pour but d'accuser la Russie de crimes de guerre. Nous avons assisté à de tels « spectacles » il y a quelques années en Syrie. Pas seulement en Syrie, et pas seulement il y a quelques années.
Le 3 avril, le monde a assisté à un nouveau crime des autorités de Kiev à Boutcha où a été organisée une mise en scène d'un prétendu meurtre de civils par des militaires russes.
Après la vérification et la comparaison des informations, le Ministère russe de la Défense a rapidement fait une déclaration avec un démenti détaillé. Jusqu'au 30 mars, tant que Boutcha se trouvait sous le contrôle des militaires russes, et après leur départ, jusqu'au 3 avril, les habitants locaux se déplaçaient librement dans la ville et utilisaient le réseau mobile. Ils auraient pu se plaindre des actions de qui que ce soit, y compris les militaires russes, mais il n'y avait pas de quoi se plaindre. Les militaires russes ont livré et distribué à la population 452 tonnes d'aide humanitaire à Boutcha et d'autres communes de la région de Kiev. Pendant que Boutcha se trouvait sous le contrôle des forces armées russes, aucun habitant local n'a été victime d'actes de violence. Il n'y avait pas et il n'y a pas de telles informations. Les routes de Boutcha, notamment vers Kiev, n'étaient pas bloquées. Sachant que les forces ukrainiennes bombardaient sans cesse les banlieues sud de la ville, y compris des quartiers résidentiels (ils le font toujours et partout), avec de l'artillerie de gros calibre, des chars et des lance-roquettes multiples (LRM).
Le 31 mars, le maire de Boutcha Anatoli Fedorouk a confirmé dans son communiqué vidéo que les militaires russes avaient quitté la ville, et il n'a mentionné aucun habitant local fusillé. Dépêchez-vous de voir cette vidéo avant qu'elle ne soit supprimé de YouTube, Twitter et d'autres plateformes américaines qui sont complices de cette action criminelle. En diffusant des infox et en bloquant la vérité, le point de vue alternatif, les dossiers des investigations et le discours direct, ils sont complices de cette terrible tragédie résultant des crimes de Kiev. Si ce n'était pas la direction directe du régime de Kiev, alors il s'agit des forces qui ont échappé au contrôle du Président ukrainien Vladimir Zelenski. Ou qui ne lui étaient jamais subordonnées.
J'accuse les médias occidentaux, avant tout américains, non seulement de diffusion d'infox et de désinformation, mais également de complicité du crime commis à Boutcha. Les journaux, la télévision et les commentateurs sont complices de cette action punitive. Je sais que ce n'est pas une première pour eux.
Le monde avait déjà assisté à une opération identique. Sur le continent européen, malheureusement. En octobre 1944, en menant des activités militaires sur le territoire allemand, l'armée soviétique a occupé pendant quelques jours la ville de Nemmersdorf. Après une retraite forcée, des spécialises allemands en matière de propagande ont afflué dans la ville, y compris le chef du département de la propagande NSDAP pour la Prusse orientale Karl Gebhardt. Après deux jours de travail médiatique sanglant, le principal journal nazi Völkischer Beobachter a publié un article intitulé « La férocité des bêtes soviétiques ». Les temps ont changé, par les délais. Quand ils veulent, ils peuvent faire des choses dans un délai réduit. Cela ne rappelle rien? La même chose même dans le titre. Pas besoin d'inventer. Ils copient les choses de l'époque contre les néo-manifestations de laquelle nous luttons aujourd'hui. Cet article décrivait les « horreurs » et les « mutilations » soi-disant infligées à la population civile de Nemmersdorf par les forces soviétiques. C'était fait en détail, ils décrivaient les « tortures », les « meurtres » dont les preuves ont été découvertes par les fascistes.
Le Troisième Reich avait créé une « commission internationale » en y invitant des « gouvernement de poche », notamment l'Estonie. En littéralement une semaine, la commission de Hjalmar Mäe a publié un rapport accusant de tout Moscou. Pour les titres, nous avons déjà compris. La réaction internationale? La même. En une seconde les déclarations des représentants et des dirigeants européens, qui avaient réussi à comprendre ce qui s'y était passé uniquement d'après les photos et à prononcer un verdict, avaient fait le tour du monde.
La « commission internationale » a émis un décret « clair ». Le rapport de Hjalmar Mäe de fin 1944 est devenu l'un des documents les plus cités de la propagande de Goebbels. Ses copies étaient envoyées en langues étrangères à toutes les agences de presse mondiales. Berlin avait ordonné au plus haut niveau d'utiliser « l'affaire Nemmersdorf » en tant que preuve des « cruautés » des forces soviétiques.
Plusieurs historiens ont analysé ce problème après la guerre. L'histoire allemand de la guerre Bernhard Fisch, qui a lui-même participé aux combats de Nemmersdorf, reconnaissait qu'aucune tentative d'identification n'avait été entreprise après la découverte de corps par les Allemands. Les photos publiées représentaient des corps spécialement réunis des victimes de plusieurs villages de la Prusse orientale. N'était-ce pas le cas à Srebrenica? Si. En Syrie? À Alep, à Douma? La même chose. Qui finance tout cela? Washington, Londres et Bruxelles collectif.
Au XXIe, le Ministère des Affaires étrangères de l'Allemagne a reconnu que les falsifications de Nemmersdorf avaient été spécialement fabriquées par le lieutenant Pfeiffer de la police secrète de la Wehrmacht (Geheime Feldpolizei), après quoi elles ont été relayées par Berlin. De toute évidence, les idéologues et les propagandistes derrière les crimes de Boutcha connaissaient bien cette histoire. Mais comment cela a été commis? Ont-ils ramassé des corps quelques parts pour les faire venir ici ou des militaires ukrainiens donnaient l'ordre sur place de fusiller? Il faut le découvrir. Les méthodes, les formes et les objectifs sont identiques. La même signature. Tant de preuves de l'innocence de la Russie ont été présentées que ce thème devrait être clos de ce point de vue, mais ouvert du point de vue d'accusation directe du régime de Kiev et de tous ceux qui l'aident ou ordonnent de le faire.
Les médias occidentaux peuvent nous bloquer tant qu'ils veulent sur Twitter, censurer, placer des étiquettes, menacer les utilisateurs que l'information est soi-disant « dangereuse pour la santé ». Et en même temps ils diffusent des faits qui ne le sont pas. On peut le faire tant qu'on veut, mais il faut se rappeler que l'histoire remet toujours les points sur les i. La vérité triomphera toujours. Y compris cette fois. Seulement quelques jours se sont écoulés. Même les accusateurs les plus ardents se sont calmés. Ils ont compris l'ampleur de ce qui a été commis à Boutcha par des extrémistes, néonazies, militaires et barbares ukrainiens - appelez-les comme vous voulez.
Ainsi, le 3 avril, des preuves ont été établies de ce qui restait dans cette ville après l'arrivée d'agents du Service de sécurité ukrainien (SBU) et peut être de renseignements d'autres pays (cela reste également à établir). En réalité, non pas de ce qui restait, mais de ce qui a été commis après l'entrée de combattants contrôlés (ou incontrôlés) par le régime de Kiev.
Les politiciens et médias occidentaux, sans même tenter de vérifier quoi que ce soit, de savoir si ces photos sont vraies, l'ont immédiatement publié comme un verdict de la culpabilité de la Russie. Ignorerions-nous quelque chose? Pendant des années ils faisaient la même chose dans ce genre de cas: ils prononçaient un verdict et mettaient en application les menaces promises sans prendre la peine de vérifier les informations. Le Président français, le Premier ministre britannique, le Chancelier allemand et le Secrétaire d'État américain exigeaient immédiatement sans fondement que les autorités russes répondent des crimes. Tous ces gens sont personnellement responsables pour le soutien du crime commis par le régime de Kiev et les forces qu'il contrôle (ou ne contrôle pas) auxquelles il s'associe.
Il m'a été demandé pourquoi Moscou n'a pas immédiatement commencé à réfuter les publications après leur parution. Il faut analyser pour confirmer ou réfuter quelque chose. Cela demande du temps. Et c'est précisément le but. Ils utilisent exprès l'effet d'une intox de masse, de surprise pour inciter immédiatement à faire des commentaires. Il ne faut pas le faire. Il faut vérifier les informations malgré toute l'absurdité de sa présentation. Il est impossible de faire des commentaires officiels sans vérification primaire. Elle a été faite. Il était impossible de croire à l'intensivité et à l'ampleur de la propagation de tels fakes. Une vérification a été faite même malgré toute l'absurdité de ces déclarations et accusations.
À son issue, la Russie a immédiatement demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU afin de discuter ouvertement de la situation actuelle. Peut-être échanger des données si quelqu'un possède des informations supplémentaires. Appeler les choses par leur nom, c'est appeler une provocation criminelle une provocation criminelle. Cependant, la présidence britannique du Conseil de sécurité de l'ONU a rejeté notre initiative à deux reprises en 24 heures. Pas plus tard qu'hier, une réunion s'est tenue sur la situation en Ukraine, qui avait déjà été prévue auparavant (prévue, c'était au programme). Nous avons droit à une réunion urgente, compte tenu de l'ampleur avec laquelle les infox se sont propagées, de l'enthousiasme avec quel les pays mentionnés ont appelé à lutter contre ces infox et quelles accusations ont été faites. Mais l'essentiel, c'est ce que nous avons vu sur les photos. Nous connaissons Londres - pour étayer leurs accusations, rendre une sentence et l'exécuter, ils n'ont besoin d'aucun fait, sauf leur propre volonté et leur décision.
Nous avons profité de l'occasion de tenir une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU pour dire et présenter au monde les faits dont nous disposons. Rappeler les promesses non tenues du régime de Kiev de mettre fin à la guerre dans le Donbass et de respecter les droits de la population russophone. La partie russe a exhorté au moins à se rappeler que nous parlons de civils. L'Ukraine et la population de ce pays doivent cesser d'être des pions dans le jeu qui se joue sur leur territoire depuis de nombreuses années par des pays qui ne sont même pas limitrophes. Ils n'ont pas d'intérêts primordiaux, vitaux, véritables sur le territoire de cet État. Ils jouent tout simplement un autre scénario géopolitique de chaos mondial.
Nous avons profité du Conseil de sécurité de l'ONU pour attirer l'attention de la communauté internationale sur l'alimentation continue de l'Ukraine en armes de toutes sortes et « couleurs ». À tel point que les entrepôts sont vides, il n'y a plus rien à y fournir. Il ne s'agit pas d'aide humanitaire, ni de pain, ni de céréales, ni de médicaments, mais d'armes - pour qu'ils se mutilent davantage. Selon les responsables de Berlin, il n'y avait plus rien à fournir. Pouvez-vous l'imaginer? Et ces livraisons continuent. La même chose se fait dans d'autres parties de l'Europe (Est, Centre, Nord).
La discussion au Conseil de sécurité de l'ONU a montré que nos collègues occidentaux évitaient d'analyser les incohérences flagrantes des images de Boutcha, diffusées par leurs médias. En principe, ils n'allaient pas discuter de tout ce qu'il y a sur ces images. Ils ont fait leurs déclarations avec des accusations et sur ce, ils voulaient clore ce dossier. Ça a toujours été le cas. Quand était-ce l'inverse? Peut-être que quelque chose a changé après la provocation en Syrie? Ou après les scénarios fabriqués autour de Salisbury et Amesbury? Est-ce que quelque part une enquête a été menée à son terme, fondée sur la loi, sur le plan juridique? Jamais. Rien. Donc tout restait en suspens. En revanche, les accusations politiques appuyées par l'expulsion de diplomates et les sanctions sont une tradition. Elle était constamment soutenue.
Il est évident que cette terrible infox criminelle a été fabriquée pour justifier un autre volet de sanctions préparées d'avance, y compris l'expulsion massive de diplomates russes d'un certain nombre de pays occidentaux, et pour compliquer (voire interrompre complètement) les négociations, dans lesquelles Kiev a commencé à montrer des signes d'une approche réaliste. Le troisième facteur important est d'attiser une fois de plus la situation non seulement dans la région, mais aussi dans le monde. Il est nécessaire d'expliquer d'une manière ou d'une autre aux gens qui souffrent des sanctions imposées par l'Occident à la Russie, mais qui sont soit revenues en boomerang, soit se sont répercutées dans toutes les régions du monde.
Il faut expliquer pourquoi on continue d'introduire ces sanctions. Partout dans le monde, des gens manifestent, « prennent d'assaut » leurs représentants, responsables, milieux politiques, pour qu'on leur explique pourquoi ces pays subissent ou soutiennent des sanctions contre la Russie. Pourquoi les peuples des États qui ne sont pas impliqués dans la situation autour de l'Ukraine ou en général dans les problèmes du continent européen commencent-ils à souffrir de ces restrictions.
Je pense que ces pays et forces politiques avaient une « demande » pour expliquer au moins quelque chose à leur population, les prix du carburant élevés, les crises alimentaires, les problèmes logistiques dus aux annulations de vols, aux fermetures de frontières, etc. Il devait y avoir une explication. S'il n'y en a pas, il faut l'inventer. Et ils ont réussi. Ils ont sorti le script de 1944 et l'ont mis en œuvre.
C'est pourquoi nous traitons ces gens en Ukraine de néonazis et de punisseurs - ils professent la même logique. Rien ne les distingue des gens qu'on appelait alors fascistes et nazis. Ils glorifient cette idéologie, s'en délectent, considèrent que c'est un outil efficace pour régler des comptes, intimider et détruire ceux qui ne partagent pas leur idéologie ou ne se rangent pas sous leurs bannières. Nous luttons contre cela. Les régions d'Ukraine se sont rebellées contre cela. Pendant de nombreuses années, ils défendaient leurs droits, survivaient et mouraient sans être brisés par la machine néonazie. Cela ne peut être accepté qu'une seule fois. Ensuite cette « noirceur » absorbe. De là il n'y a plus d'issue.
Il y a un crime et un châtiment. Les gens ne sont pas des anges, pas des saints. Tout le monde peut commetre une erreur, fare quelque chose de mal dans cette vie, y compris enfreindre la loi et être puni pour cela. Mais c'est autre chose. Il ne s'agit pas de crime et de châtiment, mais de déshumanisation. Le fait que ce processus puisse ne pas avoir de retour. Les gens deviennent complètement submergés par cette idéologie. C'est une idéologie globale pour une personne. Elle n'a pas d'exceptions.
Dans le contexte de ces terribles et sanglantes infox sur les actions de la Russie, les nationalistes ukrainiens continuent de commettre des crimes de guerre. Un autre exemple est l'explosion d'hier de conteneurs avec des produits chimiques dans la ville de Roubejnoïe, en République populaire de Lougansk. L'explosion a été réalisée en tenant compte de la direction du vent - de sorte que le nuage toxique se déplace vers l'est, profondément dans le territoire de la Répuplique. C'est un autre acte de génocide contre le peuple du Donbass.
Alors que Marioupol est libérée par l'armée russe et que les habitants sont évacués, de plus en plus d'atrocités néonazies font surface. Les habitants de la ville en parlent. Des crimes monstrueux ont été découverts dans la prison secrète Biblioteka à l'aéroport de Marioupol, où des nationalistes ukrainiens ont torturé et tué des gens pendant des années. Il existe des preuves, mais rien de tout cela ne parvient aux médias occidentaux.
Maintenant, on comprend pourquoi ce sont les réseaux sociaux américains qui ont annoncé leur politique et ont commencé à la mettre en œuvre en bloquant ces images. Vous ne trouverez pas cette information dans les médias occidentaux. C'est un génocide informationnel. Il peut être différent, mais il inclut également l'exclusion d'informations importantes, objectives pour des personnes représentant le peuple et le pays. Cette exclusion est un génocide informationnel.
Vous n'y verrez pas de sujets sur les « escadrons de la mort » des nazis ukrainiens, qui circulaient dans les rues de Kharkov dans des voitures prises à des civils et qui tiraient au hasard sur des immeubles résidentiels pour intimider la population. Il y a littéralement quelques journalistes sur des centaines de milliers qui peuvent en parler. Mais ils seront également « enveloppés de ruban adhésif »et collés au « pilier occidental » (comme cela se fait actuellement en Ukraine) et ostracisés s'ils osent dire un mot contre le point de vue officiel.
On ne vous parlera pas des disparitions massives dans cette ville de ceux qui étaient soupçonnés de sympathie pour la Russie ou défendaient leur position. La cruauté et le sadisme avec lesquels les nazis ukrainiens traitent les prisonniers de guerre russes sont incompréhensibles et n'ont aucune justification. Des images non pas de passages à tabac, de meurtres ou de torture, mais de sacrifices au mal ont fait le tour de l'internet. Nous parlons du XXIe siècle, qui a remplacé l'ère monstrueuse du fascisme et du nazisme avec des chambres à gaz et des expériences sur des êtres humains. Non. Tout recommence.
J'ai parlé à mes collègues. Ils m'ont avertie et demandé de ne pas regarder ces images. Je n'ai pas tout regardé. C'est insupportable. Je ne parle pas d'endurer la torture, mais la torture d'avoir pris connaissance de ces images: arracher les yeux, démembrer des gens vivants au centre de l'Europe. Qui protégez-vous, M. Di Maio, M. Macron? Je ne parle pas des Britanniques. C'est inutile. Mais vous êtes les mêmes Européens, dans les pays mêmes où sont nés non seulement la démocratie, mais aussi le système juridique actuel de l'Europe et du monde.
Malheureusement, l'Occident ne le voit pas parce qu'il n'y a pas d'information, mais parce qu'il ne le veut pas. Ils ont choisi l'autre côté de l'histoire. Tout comme ils fermaient les yeux sur les crimes de guerre de Kiev dans le Donbass pendant huit ans. Ils ne voulaient tout simplement pas le voir. Ils savaient mais ne voulaient pas.
Pour cause des atrocités inhumaines des forces de sécurité ukrainiennes contre nos militaires, je tiens à dire que nous travaillons sur les informations fournies. Le ministère des Affaires étrangères de la Russie, les réprésentations étrangères collectent les données. Nous agissons en étroite coordination avec des collègues du ministère de la Défense, du Comité d'enquête, du Bureau du procureur général afin de les envoyer aux organisations internationales. Bien sûr, nous ne pouvons pas compter sur elles. On voit comment les institutions mondiales se discréditent. Pas parce qu'elles sont mal organisées.
Les pères fondateurs du système des Nations unies ont fait du bon travail pour rendre l'Organisation universelle. Mais les résponsables qui y sont représentés discréditent désormais l'ONU par leur inaction et leur position engagée.
Les dirigeants de notre pays et les forces de sécurité impliquées dans la résolution des crimes ont clairement énoncé leur position: toutes les personnes impliquées dans de tels crimes contre le personnel militaire russe seront retrouvées et traduites en justice. Sous quelle forme, cela sera décidé plus tard. Ils recevront leur « récompense ».