Par Peter Koenig
Le traditionnel spectacle du Forum économique mondial (FEM), qui occupe et domine tout Davos pendant une semaine, a commencé le lundi 20 janvier et dure jusqu'au vendredi 24 janvier. C'est une véritable plaie pour la population de Davos, une station de sports d'hiver par ailleurs charmante, transformée chaque année en un centre de rencontres de luxe – pour les petits plaisirs charnels des riches et des personnalités qui assistent au spectacle glamour du FEM.
Cette année, les participants de l'élite seront protégés et défendus contre d'illusoires attaques terroristes par rien de moins que des avions de chasse de l'armée suisse. BRAVO !
Le Forum de Davos 2025 a pour thème « La collaboration à l'ère de l'intelligence » comprend « cinq thèmes clé », comme l'indique le FEM sur son site internet :
- Repenser la croissance
- Investir dans les personnes
- Protéger la planète,
- et les industries à l'ère de l'intelligence
Capture d'écran. Créateur : Lian Yi. Xinhua News Agency.All Rights Reserved
Tout cela pourrait facilement se résumer à comment robotiser l'humanité – sauf, bien sûr, la crème de la crème. L'élite, celle qui assiste à ce spectacle fiasco, n'a pas à s'inquiéter. Elle ne sera pas touchée par le processus de déshumanisation. À moins, bien sûr, qu'ils ne s'écartent de la ligne et des faveurs de leurs anciens maîtres. Dans ce cas, leur punition pourrait être sévère.
Ce sont surtout la plèbe [le peuple] qu'ils veulent réduire, contrôler et asservir – ceux qui survivent à l'ensemble du processus de déshumanisation.
Réduire signifie continuer à promouvoir le canular du changement climatique qui tue l'agriculture, provoque la famine, les maladies et la mort ; et simultanément, inventer des virus qui nécessitent des vaccins mortels et la mort.
Ajoutez à cela le contrôle entièrement biométrique avec des cartes d'identité numériques et des certificats de vaccination numériques.
Tout cela est placé sous le toit de la sacro-sainte Organisation des Nations unies (ONU), qui, au cours des dernières décennies, est devenue totalement corrompue et vendue aux monstres obscurs, alias l'État profond, également appelé les « hommes en noir avec des cravates rouges ».
Ils délégueraient à M. Tedros, directeur général de l'OMS, le pouvoir de décider de la santé, de la maladie et de la mort des 193 nations membres de l'ONU.
Répétons-le : dépeupler, robotiser, asservir et contrôler numériquement les survivants, c'est confiner la population dans un goulag numérique.
Ne soyez pas dupes, la « Collaboration pour l'ère intelligente » est un jargon codé pour le goulag numérique.
Ils n'y parviendront jamais.
Nous, le peuple, DEVONS agir et faire partie de cette résistance non violente mais active : ignorer ce qu'ils font, chasser la peur de nos esprits et de nos âmes, ne pas haïr, être sûr de soi, car notre esprit est l'atout le plus puissant que chacun d'entre nous possède. Imaginez le pouvoir collectif de huit milliards de personnes !
C'est peut-être la raison pour laquelle la sécurité est la principale préoccupation du Forum économique mondial cette année. Plus que jamais, les soi-disant « attaques terroristes » sont ce qu'ils craignent le plus, même les faux drapeaux suffiraient à maintenir les mensonges.
Il y a quelques jours, dans une interview, le chef de la police de Davos a répondu à un journaliste qui lui demandait pourquoi, cette année, l'armée suisse avait mis des avions de chasse à la disposition du FEM pour assurer sa protection. L'officier de police a répondu que cette année, le système de sécurité avait dû être renforcé en raison de l'augmentation des menaces terroristes et pour la protection des personnalités importantes. Il a mentionné la présence d'une centaine de chefs d'État [ce qui n'est pas très différent des autres années].
Le doublement de la question :
Est-ce parce que cette année, le président Trump sera présent ?
La réponse a été formulée comme suit : « Cela pourrait être envisagé, mais nous pensons que le président Trump ne participera que virtuellement, par vidéoconférence :
Cela pourrait être envisagé, mais à ce stade, nous pensons que le président Trump ne sera présent que virtuellement, par flux vidéo. Mais nous n'en sommes pas certains.
M. Trump peut décider, à la dernière minute, d'être présent en personne, comme il l'a déjà fait en 2018, lors de son premier mandat.
Parmi les personnalités clés qui ont besoin d'être protégées lors de la conférence de Davos du Forum économique mondial de cette année, on peut citer :
- Le président américain Trump ;
- Mme von der Leyen, présidente non élue de la Commission européenne ;
- Le vice-premier ministre chinois, Ding Xuexiang ;
- Le chancelier allemand Olaf Scholz ;
- Javier Milei, président de l'Argentine ;
- Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies ;
- Muhammad Yunus, conseiller principal du gouvernement du Bangladesh ;
- Mohammed Mustafa, premier ministre de l'Autorité nationale palestinienne ;
- et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy.
On peut facilement imaginer que les contribuables suisses financent la protection du corrompu Zelenskyy, comme ils l'ont déjà fait pour sa participation en personne à la sinistre « Conférence de la paix [guerre] » à la mi-juin 2024 sur le Buergenstock, où il a été autorisé à prendre les décisions, ce qui a eu pour résultat qu'aucune personne de Russie n'a été invitée.
On peut se demander où sont passées l'éthique et la souveraineté suisses des temps anciens.
Sans oublier que, comme chaque année, les grands défenseurs du climat et de l'environnement de notre mère la Terre, ceux qui décrient ouvertement l'utilisation des hydrocarbures en raison des émissions de CO2, arrivent en Suisse depuis le monde entier avec des centaines de jets privés, laissant des milliers de tonnes de CO2 dans l'air et encombrant les aéroports de Zurich, Genève et Bâle. Nombre d'entre eux poursuivent leur voyage non respectueux de l'environnement jusqu'à Davos en empruntant des services de navette par hélicoptère.
En résumé, jusqu'à 5 000 soldats de l'armée seront déployés, ainsi que des centaines de policiers venus de toute la Suisse et des hélicoptères de surveillance omniprésents. Il s'agit d'une déclaration publique concernant la forteresse de sécurité qu'est devenue Davos pour la conférence 2025 du Forum économique mondial (FEM) :
« Le personnel militaire est responsable, entre autres, du contrôle de la souveraineté aérienne. À cette fin, des avions de chasse armés patrouillent en permanence. La défense aérienne au sol contribue également à la sécurité de l'espace aérien. Un vaste système de radars est également utilisé. Ces tâches sont effectuées en étroite collaboration avec des partenaires autrichiens et italiens ».
Il y aura une zone d'exclusion aérienne :
« L'espace aérien au-dessus de Davos sera limité à un rayon d'environ 46 kilomètres le vendredi 17 janvier de 10 heures à 17 heures et du lundi 20 janvier de 8 heures au samedi 25 janvier à 17 heures. »
Pour plus de détails sur l'événement Davos 2025 du FEM, voir ceci :
WEF Davos 2025: Dates, Theme, Who's Attending, Where To Watch And Other Key Details (Forum économique mondial (WEF) Davos 2025 : Dates, thème, participants, lieux d'observation et autres détails clés) Pour en savoir plus : ndtvprofit.com
Pour sortir des sentiers battus, n'est-il pas ironique d'observer les efforts déployés en termes de coûts et de défense physique pour protéger un événement organisé par une ONG suisse de super riches, sans doute la plus riche du monde, bénéficiant de l'immunité diplomatique et s'adressant aux super riches et aux puissants, qui discutera de la manière de déshumaniser, de robotiser et de numériser les gens ordinaires des 193 nations du monde, afin de mieux les contrôler et les asservir ?
Même en Suisse, la pauvreté augmente rapidement, bien qu'il soit tabou d'en parler. Pourtant, le gouvernement suisse débat de la manière de financer l'augmentation proposée de 8,33 % de la pension de l'État suisse, ce qui équivaut à un maximum mensuel moyen d'environ 200 francs suisses (environ 210 dollars).
En permettant à leur gouvernement d'accueillir ces événements du Forum économique mondial, les Suisses ne font rien d'autre que de financer leur propre perte.
Si l'on étend cette question et cette analyse à l'échelle mondiale, à l'ONU, on peut se demander pourquoi les peuples du monde entier permettent à l'ONU de décider de leur sort.
En juin 2019, curieusement quelques mois avant le début de la pandémie covide, l'ONU et le FEM ont signé un accord de coopération illégal, soutenant les objectifs communs exprimés dans la Grande Réinitialisation du FEM et l'Agenda 2030 de l'ONU. L'ONU, créée après la Seconde Guerre mondiale (le 24 octobre 1945 à San Francisco, avec alors 51 États membres fondateurs), était censée être l'organisme mondial, restant neutre, pour garantir et protéger le monde contre les agressions similaires à celles de la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd'hui, l'ONU a cessé depuis longtemps d'être neutre, mais a été achetée par des intérêts occidentaux qui la financent et la manipulent politiquement, en fonction de leurs ambitions impériales.
Par conséquent, l'appel le plus important pour un Nouvel ordre mondial des Peuples est la décision d'abandonner le système des Nations unies – sortir de l'ONU. Des organisations comme le FEM seraient automatiquement éliminées.
Dans un avenir immédiat et en ce qui concerne les débats du FEM-Davos, les résultats, les conclusions et les visions inhumaines de l'avenir de l'humanité, demeurez attentifs et prêts.
Peter Koenig
Article original en anglais : WEF Davos 2025 – More Grotesque Than Ever. Robotizing and Depopulating. Peter Koenig. Publié le 20 janvier 2025.
Traduction : Mondialisation.ca
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Peter Koenig est un analyste en géopolitique et un ancien économiste principal à la Banque mondiale et à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), où il a travaillé pendant plus de 30 ans dans le monde entier. Il est l'auteur de Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed et co-auteur du livre de Cynthia McKinney « When China Sneezes : From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis » (Clarity Press – 1er novembre 2020).
Peter est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG). Il est également Senior Fellow non-résident de l'Institut Chongyang de l'Université Renmin de Pékin.
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
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Par Peter Koenig