10/05/2025 21 articles chroniquepalestine.com  7min #277516

 Le plan de distribution d'aide par Israël est inhumain et vise à exercer un chantage par la famine

Famine à Gaza : toute une journée à chercher de quoi manger et de l'eau potable

Juillet 2024 - Tous les enfants de moins de cinq ans, soit 335 000 enfants, sont exposés à une malnutrition sévère, alors que le risque de famine continue d'augmenter. En raison du blocus, même avant cette guerre, la moitié des habitants de Gaza souffraient d'insécurité alimentaire et 80 % d'entre eux dépendaient de l'aide humanitaire. Le seul moyen de mettre fin à l'horreur imposée par les Israéliens est un cessez-le-feu immédiat et une aide humanitaire sans entrave - Photo : via Anadolu Agency

Par  Tareq S. Hajjaj

Pour beaucoup à Gaza, la souffrance de voir leurs enfants souffrir de la faim est bien pire que l'épuisement physique causé par la malnutrition et la recherche de nourriture.

La normalité a été redéfinie à Gaza. Appeler une tente de fortune « chez soi » est désormais normal, tout comme faire la navette entre les centres de déplacement et faire la queue pendant des heures pour recevoir de la nourriture et des produits de première nécessité.

Il est normal qu'un enfant passe trois heures par jour dans une longue file d'attente pour remplir un petit bidon d'eau, et il est anormal de voir ce même enfant faire la queue pour aller à l'école.

Il est également normal qu'une famille entière passe deux jours sans manger.

Rares sont ceux qui, à Gaza, pensent que les choses reviendront un jour comme avant. Leurs habitudes quotidiennes en témoignent.

Muhammad Abdul Aziz, 43 ans, vit dans la ville de Gaza, dans une tente installée sur un terrain qui en abrite 20 autres. Elles hébergent des familles qui sont revenues du sud vers le nord de Gaza, mais pour trouver leurs maisons rasées.

Abdul Aziz mène une vie quotidienne plus épuisante psychologiquement que physiquement. Alors qu'il lutte chaque jour pour trouver de l'eau et de la nourriture pour ses enfants et qu'il endure la douleur de transporter des litres d'eau sur de longues distances, ce qui l'épuise vraiment, c'est de voir la réaction de ses enfants lorsqu'ils ont soif et qu'il n'y a pas d'eau.

« La première chose à laquelle je pense chaque jour quand je me réveille, c'est comment je vais nourrir et faire boire mes enfants aujourd'hui », explique Abdul Aziz. « Et c'est la dernière chose à laquelle je pense avant de fermer les yeux. »

Abdul Aziz décrit une journée type dans la vie d'un déplacé à Gaza.

Il commence ses journées en marchant longtemps pour aller chercher de l'eau pour la tente. « J'essaie d'être prioritaire dans les files d'attente pour l'eau », explique-t-il. « Je me rends tôt le matin au seul point d'eau de la zone, car si je n'y arrive pas, ma famille et moi passerons la journée sans eau. »

Il précise qu'il faut parfois attendre plusieurs heures pour remplir un seul gallon.

Ces dernières semaines, l'eau a été distribuée à Gaza par des organisations caritatives qui l'acheminent vers des points de collecte désignés. Quelques endroits vendent de l'eau, mais la plupart des familles déplacées n'ont pas les moyens de se la procurer au prix exorbitant pratiqué sur le marché noir.

« Quand nous avons enfin de l'eau, il est 10 ou 11 heures du matin, alors nous partons à la recherche de quelque chose à manger », poursuit Abdul Aziz.

Muhammad Abdul Aziz. - Photo: Ahmad Jalal

La famille d'Abdul Aziz est à court de farine depuis plus d'une semaine. Il attend de recevoir l'aide des programmes des Nations unies, qui ont  annoncé qu'ils n'avaient plus de nourriture.

« J'essaie de trouver de la farine ailleurs en attendant l'aide des Nations unies, mais je ne trouve rien sur les marchés », explique-t-il. « J'ai été obligé d'acheter de la farine avariée il y a quelques jours, car mes enfants n'avaient rien mangé depuis trois jours. Ils n'ont pas pu manger le pain que nous avons fait avec. L'odeur du pain était si infecte que personne n'a pu le manger. »

« Quand nous mangeons, je fais semblant d'être rassasié et je laisse de la nourriture à mes enfants. Ils s'en aperçoivent et essaient de partager leur repas avec moi, mais je leur laisse et je garde ma faim pour moi », explique-t-il.

Chaque fois qu'il parvient à assurer au moins un repas à sa famille, Abdul Aziz se sent un peu plus détendu. Il peut alors commencer à réfléchir à un moyen de recharger son téléphone portable et la batterie de sa petite voiture, qui lui permettrait d'éclairer sa tente pendant quelques heures.

Il a également besoin de garder son téléphone chargé pour rester informé de la date de livraison des colis alimentaires. Les organisations envoient généralement des SMS lorsque l'aide doit être distribuée, mais recharger son téléphone et sa batterie lui coûte 6 shekels par jour (1,80 dollar).

Abdul Aziz explique que le poids psychologique lié à l'obtention de nourriture est plus épuisant pour lui que les difficultés physiques que cela implique.

« J'ai essayé de trouver du travail », dit-il. « Je pouvais passer des journées entières à chercher un emploi. Mais quand j'ai vu que mes enfants souffraient de graves douleurs dorsales à force de porter de l'eau sur de longues distances, j'ai décidé de rester à la maison pour m'occuper d'eux, car s'ils tombaient malades, je ne pourrais pas les soigner. Il n'y a plus d'hôpitaux. »

« Nous sommes tous des martyrs en puissance »

La situation n'est guère différente pour les personnes qui vivent dans les ruines de leur ancienne maison. Ce groupe est étonnamment important, mais beaucoup préfèrent rester dans les décombres de ce qui était autrefois leur foyer plutôt que de vivre dans une tente.

Même ceux dont les maisons ont été complètement rasées préfèrent souvent installer leur campement à côté des décombres. Mais quelle que soit leur situation en matière de logement, ils sont confrontés aux mêmes difficultés pour se procurer de la nourriture et de l'eau.

Amir Aliwa, 34 ans, vit dans le quartier de Zeitoun, à l'est de la ville de Gaza, dans les ruines de son ancienne maison.

Il raconte que même les choses les plus simples, comme trouver des bonbons pour ses enfants, se soldent régulièrement par un échec. Lui et sa famille de cinq personnes vivent dans une maison avec sa famille élargie, qui comprend ses parents, ses frères et sœurs mariés et leurs propres familles.

« Les conditions dans lesquelles nous vivons ont rendu nos maisons inhabitables », explique Aliwa. « Les enfants toussent à cause de la fumée dégagée par la cuisson au feu de bois. Et nous luttons chaque jour pour obtenir le strict nécessaire pour survivre. »

Amir décrit les tâches qui incombent aux enfants de la maison : errer dans les rues à la recherche de bois, de plastique ou de carton pouvant servir à allumer ou alimenter le feu. « Les enfants se plaignent de suffocation », ajoute Aliwa. « Mais nous n'avons pas d'autre moyen de les nourrir quand nous trouvons de la nourriture. »

Outre les souffrances liées à la privation, Aliwa explique que la pénurie a poussé les gens au désespoir, rendant  dangereuse toute sortie. « C'est effrayant dehors », explique-t-il. « Si vous faites tomber une boîte de haricots, plusieurs personnes vous attaquent et la réclament. »

Aliwa explique que tous ces comportements, considérés comme étrangers à Gaza, leur ont été imposés par la politique délibérée de famine menée par Israël. Ils n'avaient jamais connu une telle vie auparavant, mais la faim change radicalement les gens, affirme Aliwa.

« Avant la guerre, notre vie était remplie de visites familiales et de célébrations. Personne ne souffrait de la faim ni ne mourait de faim », ajoute-t-il. « Aujourd'hui, nous n'avons plus de vie. Nous sommes tous des martyrs en puissance. Notre mise à mort a simplement été reportée à plus tard. »

Ahmad Jalal a recueilli les témoignages pour ce reportage.

Auteur :  Tareq S. Hajjaj

* Tareq S. Hajjaj est un auteur et un membre de l'Union des écrivains palestiniens. Il a étudié la littérature anglaise à l' université Al-Azhar de Gaza. Il a débuté sa carrière dans le journalisme en 2015 en travaillant comme journaliste/traducteur au journal local  Donia al-Watan, puis en écrivant en arabe et en anglais pour des organes internationaux tels que Elbadi,  MEE et  Al Monitor. Aujourd'hui, il écrit pour  We Are Not Numbers et  Mondoweiss.Son compte  Twitter.

8 mai 2025 -  Mondoweiss - Traduction :  Chronique de Palestine

 chroniquepalestine.com

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La faim pousse une foule désespérée à prendre d'assaut un entrepôt de l'Onu à Gaza

© WFP/Rein Skullerud. Une boulangerie du PAM fermée à Gaza (avril 2025)

Par ONU Info

Source : ONU Info

Les agences des Nations Unies avertissent que l'enclave décimée est au bord du chaos après des mois de guerre et l'effondrement de tous les services essentiels.

L'incident s'est produit dans l'installation du PAM à Al-Ghafari, à Deir Al-Balah, où des stocks limités de farine de blé avaient été prépositionnés pour les quelques boulangeries qui ont pu reprendre leurs activités.

26/05/2025 reseauinternational.net  6min #279158

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Les enfants affamés de Gaza : l'attente d'un repas qui n'arrive jamais

par TRT Global

Luttant pour nourrir ses neuf enfants dans une tente à Gaza, une mère palestinienne raconte le chagrin de la faim, de la perte et de la peur, alors que la famine menace et que l'aide reste hors de portée sous le siège et le blocus israéliens.

Mervat Hijazi et ses neuf enfants n'ont rien mangé du tout jeudi - à l'exception de son bébé en sous-poids qui avait un sachet de pâte d'arachide.

25/05/2025 chroniquepalestine.com  9min #279037

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À Gaza, on meurt de faim et du manque de soins

Par EuroMed Monitor

Les décès parmi les personnes âgées, les enfants et les malades dans la bande de Gaza ont augmenté de manière alarmante en raison de la famine, de la malnutrition et du manque de soins médicaux, dans des conditions de vie créées par Israël pour mettre à bout la population palestinienne.

Ces conditions comprennent la famine délibérement provoquées, les souffrances extrêmes et la privation systématique de soins de santé, ainsi qu'un blocus total, qui font tous partie d'une campagne de génocide en cours depuis maintenant 19 mois consécutifs.

18/05/2025 ismfrance.org  2min #278318

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Sauver la population de Gaza, une urgence absolue

Coordination nationale de l'UJFP, 16 mai 2025. Le monde entier regarde mais ne fait rien ou trop peu. Depuis octobre 2023, Gaza subit ce qui devrait être impossible si les droits humains les plus élémentaires étaient respectés :

L'artiste palestinienne gazaouie Malak Mattar transmute les nombreuses images de ce génocide diffusées en direct 24h/24 et 7j/7, des flux d'actualités, des chronologies et des flux en direct en une œuvre documentaire saisissante dans cette peinture monochrome plus grande que nature.

17/05/2025 europalestine.com #278197

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Gaza : et ils meurent la faim au ventre

C'est juste immonde. Certains Palestiniens de Gaza disaient dans les semaines passées, quand ils perdaient un proche : « Au moins il est mort après avoir pu mangé ».

Aujourd'hui, les escadrons de la mort assassinent des Palestiniens qui ont le ventre vide, qui sont tenaillés par la faim.

Une terrible illustration : deux jeunes Palestiniens ont été tués vendredi alors qu'ils tentaient de se procur

16/05/2025 palestine-solidarite.fr  2min #278178

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Sauver la population de Gaza, une urgence absolue

Communiqué de l'UJFP

Le monde entier regarde mais ne fait rien ou trop peu. Depuis octobre 2023, Gaza subit ce qui devrait être impossible si les droits humains les plus élémentaires étaient respectés :

Destruction totale, assassinat systématique : enfants, femmes, hommes sans discrimination. L'armée israélienne a ciblé les personnels soignants, les journalistes.

16/05/2025 ssofidelis.substack.com  6min #278122

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Leur soi-disant « catastrophe » veut dire famine planifiée

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Par Story Ember leGaïe, le 12 mai 2025

La famine est déjà là à Gaza. Mais le monde refuse de le reconnaître.

12 mai 2025 - Un nouveau rapport de l'IPC [Integrated Food Security Phase Classification : Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire] publié aujourd'hui confirme que 100 % de la population de Gaza, soit 2,1 millions de personnes, souffre d'une insécurité alimentaire aiguë, près d'un demi-million de personnes se trouvant déjà en phase 5 (catastrophe) de l'IPC.

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Par Issiaka Abdoulaye Konaté

La sensation d'être constamment pourchassé par la peur, la pauvreté, la famine, la maladie, l'insécurité, ainsi que toutes formes de violences et de souffrances, est le quotidien de certaines personnes, jour et nuit.

Cette sensation, cette réalité insoutenable, est celle que vivent aujourd'hui des peuples comme celui du Congo, ou encore nos frères et sœurs palestiniens.

15/05/2025 journal-neo.su  5min #278036

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Israël dépasse les « lignes rouges »

Vladimir Mashin,

Le 5 mai dernier, le cabinet israélien a approuvé un nouveau plan pour Gaza, qui prévoit la mobilisation de dizaines de milliers de nouveaux réservistes, l'occupation par l'armée de la majeure partie de l'enclave et la démolition de certains bâtiments en cours de route.

Les Palestiniens sont censés être déplacés vers le sud de Gaza. L'objectif est de détruire ce qu'il reste du Hamas, en le privant de l'espace nécessaire à son regroupement par le boycott des livraisons de nourriture.

15/05/2025 legrandsoir.info  9min #278020

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Il sera trop tard pour parler de génocide... De quelles preuves avez-vous encore besoin ?

Tom Fletcher

Le responsable des affaires humanitaires de l'ONU est monté au créneau mardi devant le Conseil de sécurité de l'ONU pour dénoncer l'État d'Israël qui affame délibérément la population civile de Gaza.

Vidéo : 20min, 12sec. Vous trouverez ci-dessous la transcription complète des remarques de M. Fletcher, suivie de la vidéo de 2 heures et 16 minutes de la réunion complète du Conseil de sécurité, y compris les remarques de la Palestine, d'Israël et des États-Unis.

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Alors que Gaza meurt de faim, les Israéliens bombardent un centre alimentaire de l'Unrwa

Par Hamza Salha, Sharif Abdel Kouddous

Israël cible les maigres moyens d'accès à la nourriture des Palestiniens, bombardant deux cuisines de fortune et le centre de distribution de l'UNRWA à Jabalia ces derniers jours.

CAMPS DE RÉFUGIÉS DE JABALIYA, GAZA - Vendredi, peu après le coucher du soleil, un missile israélien a frappé un bâtiment de l'UNRWA au milieu du camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de Gaza, tuant quatre personnes, dont un enfant selon des témoins directs, et endommageant gravement un centre de distribution alimentaire, un entrepôt et un centre de santé gérés par l'agence des Nations unies pour les réfugiés.

14/05/2025 palestine-solidarite.fr  2min #277945

 Famine à Gaza : toute une journée à chercher de quoi manger et de l'eau potable

Hamas : L'occupation utilise l'arme de la faim contre deux millions de personnes à Gaza

Par le CPI

Gaza - CPI

Le mouvement de résistance islamique Hamas a accusé l'occupation israélienne de poursuivre délibérément sa politique de famine collective contre plus de deux millions deux cent cinquante mille Palestiniens dans la bande de Gaza. Dans un communiqué, Hamas dénonce un défi flagrant à la volonté de la communauté internationale, de l'ONU et de ses agences, qui ont à plusieurs reprises exigé l'ouverture des points de passage et l'acheminement de l'aide humanitaire.

14/05/2025 palestine-solidarite.fr  6min #277919

 Famine à Gaza : toute une journée à chercher de quoi manger et de l'eau potable

Toute la population de la bande de Gaza fait face à un « risque critique de famine » selon l'Ipc

Des Palestiniens s'entassent dans l'attente d'une distribution de nourriture à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, mercredi 8 novembre 2023. Depuis le début de son attaque contre Gaza, Israël a limité la quantité de nourriture et d'eau autorisée à entrer dans le territoire, provoquant une famine généralisée dans toute la bande. [AP Photo/Hatem Ali]

Par Andre Damon

14/05/2025 chroniquepalestine.com  9min #277838

 Famine à Gaza : toute une journée à chercher de quoi manger et de l'eau potable

Gaza : pour les plus âgés, c'est la mort en silence

Par EuroMed Monitor

Outre le bilan sans cesse croissant des victimes des bombardements israéliens incessants, une mort silencieuse frappe les personnes âgées et les enfants de Gaza, dans l'indifférence générale et sans que cela ne soit documenté. C'est le résultat des conditions de vie épouvantables imposées délibérément par Israël pour épuiser la population.

Au premier rang de ces crimes figurent la famine, l'infliction de souffrances extrêmes, le déni de soins médicaux et l'imposition d'un blocus total, qui constituent tous des actes de génocide en cours depuis plus de 19 mois.

13/05/2025 palestine-solidarite.fr  4min #277830

 Famine à Gaza : toute une journée à chercher de quoi manger et de l'eau potable

Gaza : une cinquantaine d'enfants seraient morts de malnutrition depuis le début du blocus

UN News. Un enfant souffrant de malnutrition aiguë à Gaza.

Par ONU Info

Source : ONU Info

Citant des données du ministère palestinien de la santé, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) indique qu'au moins 57 enfants seraient morts des effets de la malnutrition depuis le début du blocus de l'aide humanitaire le 2 mars dernier.

Une façon de rappeler que « le risque de famine à Gaza augmente avec le refus délibéré de l'aide humanitaire, y compris alimentaire ».

13/05/2025 chroniquepalestine.com  8min #277815

 Famine à Gaza : toute une journée à chercher de quoi manger et de l'eau potable

Comment faites-vous à Gaza pour continuer à vivre ?

Par Eman Abu Zayed

J'ai connu une douleur inimaginable due aux deuils et aux blessures, mais je reste debout. Je veux vivre.

Avant la guerre, ma vie était simple. Comme beaucoup de jeunes femmes à Gaza, j'étais animée par un mélange d'ambition et d'anxiété. Je rêvais d'obtenir mon diplôme avec mention à l'université islamique et de devenir écrivaine.

Mais je craignais que les attaques incessantes et l'instabilité à Gaza ne m'empêchent d'une manière ou d'une autre de poursuivre mes études et ma carrière d'écrivaine.