par Evelio Guerrero
Le chef du Commandement Sud des États-Unis, l'amiral Alvin Holsey, a démissionné pendant un déploiement militaire naval sans précédent qui a inclus des attaques aériennes de bateaux civils en mer des Caraïbes.
«Ça a été l'honneur de servir notre nation, le peuple des États-Unis, et de soutenir et de défendre la Constitution pendant 37 ans», a déclaré Holsey dans un communiqué diffusé par le Commandement Sud. «Le 12 décembre 2025, je prendrai ma retraite de la Marine», a-t-il ajouté.
Holsey, le premier Étasunien d'origine africaine à occuper la direction du Commandement Sud, a pris son poste le 8 novembre 2024 : «Servir comme son commandant et en tant qu'adjoint pendant ces 34 derniers mois a été un très grand honneur», a-t-il souligné.
Le ministre de la guerre, Pete Hegseth, a affirmé : «L'amiral Holsey À montrer un engagement inébranlable envers sa mission, les gens et la nation», et il a soutenu que son mandat en tant que dirigeant du commandement sud «reflète un héritage d'excellence opérationnelle et une vision stratégique».
Holsey, s'en va pendant l'opération la plus importante de ses 37 ans de carrière, au moment où le gouvernement de Donald Trump a donné l'autorisation pour une série de bombardement de bateaux qui soi-disant amenaient des drogues aux États-Unis.
La cause de son départ n'a pas été indiquée et on n'a pas désigné de remplaçant.
Il s'était rendu à La Grenade et à Antigua et Barbuda, deux «partenaire clé dans les Caraïbes», juste avant de rendre sa démission publique.
source : TeleSur
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Le chef de Commandement Sud démissionne après avoir fait des réserves sur la légalité de la campagne militaire contre le Venezuela
par Resumen Latinoamericano
Un fonctionnaire des États-Unis qui s'est exprimée anonymement sur les affaires intérieures, a affirmé au New York Times que Holsey avait exprimé des réserves sur la légalité de la campagne militaire et les attaques continuelles contre les soi-disant bateaux de trafiquants de drogue et sur les efforts pour renverser le dirigeant vénézuélien Nicolas Maduro.
Bien que les motifs du départ de Holsey ne soient pas du tout clairs, il se produit moins d'un an après qu'il ait pris ce poste et pendant la mission la plus longue de ses 37 années de carrière.
Le ministre de la Guerre, Pete Hegseth, a exprimé sa reconnaissance officielle pour les décennies de service de Holsey sans mentionner aucun désaccord entre eux. Mais selon plusieurs sources proches du Pentagone et du Congrès, cette déclaration pourrait cacher des frictions politiques plus profondes en relation avec les opérations qui impliquent le Venezuela, des disputes que les deux parties ont tenté de minimiser en public.
Holsey, qui est afro-étasunien, rejoint plus d'une douzaine de dirigeants militaires, beaucoup de couleur et de femmes, qui ont quitté leur poste cette année. La plupart ont été licenciés par Hegseth ou ont été expulsés.
Hegseth licencié, le chef d'état-major, conjoint, le général Charles Q. Brown Jr. qui est afro-étasunien, la première femme au monde à commander la marine, l'amiral Lisa Franchetti et la représentante de l'armée des États-Unis, devant le comité militaire de l'OTAN, la vice-amiral Shoshana Chatfield. Il a aussi destitué, le lieutenant général Jeffrey A. Kruse, directeur de l'agence de renseignements de la Défense.
Le régime de Trump a autorisé cette semaine des opérations clandestines de la CIA au Venezuela. La force aérienne des États-Unis a réalisé des survols avec un bombardier B-52 et des manœuvres militaires avec des forces d'opération spéciales très près des côtes du Venezuela.
Trump a confirmé jeudi qu'il est en train de réfléchir à réaliser des attaques terrestres contre le Venezuela : «Nous avons déjà la mer sous contrôle», a-t-il déclaré.
source : Resumen Latinoamericano via Bolivar Infos