Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ne voit pas de solution militaire au conflit libyen et appelle les parties concernées à nouer un dialogue politique, a fait savoir jeudi soir le service de presse des Nations unies.
«Un cessez-le-feu lié à un processus politique répondant aux aspirations du peuple libyen est la seule façon possible de parvenir à la paix et à la sécurité en Libye», a déclaré le SG de l'ONU, «profondément préoccupé» par le nombre «inacceptable» de pertes civiles dans ce conflit. M. Ban a, également, exhorté le régime Kadhafi et les rebelles libyens à «engager immédiatement» le dialogue avec l'envoyé spécial des
Nations unies en Libye, l'ancien Premier ministre jordanien Abdoul Ilhan al-Khatib, et à «répondre concrètement et positivement aux idées qui leur sont proposées, afin de mettre fin au bain de sang dans le pays».
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a souligné aussi ses préoccupations sur l'augmentation des victimes civiles.
Dans une déclaration rendue publique par son porte-parole, le chef de l'ONU s'est déclaré «profondément préoccupé par les reportages sur un large nombre inacceptable des pertes de vie civiles comme un résultat de la guerre civile en Libye».
La déclaration a appelé «toutes les parties à exercer une extrême prudence» pour minimiser davantage de pertes de vies civiles.
M. Ban a réaffirmé sa ferme conviction selon laquelle «il n'y a aucune solution militaire à la crise libyenne».
«Un cessez-le-feu, lié à un processus politique qui pourrait satisfaire les aspirations du peuple libyen, est le seul moyen viable à réaliser la paix et la sécurité en Libye», a ajouté la déclaration.