Aline de Diéguez
Dans la vaste fresque en quatre volumes de Lawrence Durrell intitulée le Quatuor d'Alexandrie, quatre personnages (Justine, Balthazar, Mountolive et Cléa) racontent quatre fois la même histoire, mais vue à travers les sentiments de chacun des protagonistes, leurs intérêts privés et surtout une appréciation différente du sens des mêmes évènements politiques auxquels ils participent en fonction de la situation sociale qu'ils occupent dans la ville, ainsi que de leur degré de lucidité politique. De plus, chacun fantasme sur le rôle joué par les trois autres personnages dans cette épopée.
Imaginons la fresque que le grand romancier anglais pourrait écrire aujourd'hui s'il se lançait dans la rédaction d'un Quatuor de Damas?
Quelle serait la bonne distance pour comprendre les évènements de Syrie?
Celle du diplomate anglais Mountolive, qui, du point de vue de Sirius, rappellerait l'histoire de la Syrie depuis les croisades et déroulerait logiquement les conditions géopolitiques pro et contra l'idée que la Syrie est victime d'une coalition étrangère? Il mettrait en évidence le rôle positif du pays dans son aide aux organisations de résistance libanaises et palestiniennes, l'asile généreux offert au chef de la résistance palestinienne, Khaled Meschaal, le refus d'imiter la Jordanie et l'Egypte en signant un traité de paix déshonorant avec Israël. Il remonterait aux conséquences de l'action du général Gouraud en 1919. Il énumèrerait les preuves des influences extérieures véhiculées par les grandes chaînes d'information télévisuelle qui déversent sur le Moyen Orient la vision occidentale du monde, notamment la chaîne qatarienne Al Jazzirah, la saoudienne Al Arabiyah ou l'irakienne Al Hurra devenues par un de ces miracles propres au Moyen Orient de vertueuses porte-paroles de la "Liberté" et de la "Démocratie", oubliant de jeter de serait-ce qu'un coup d'œil critique sur le degré de "Démocratie" des Etats qui les financent. Il insisterait fortement sur les funestes projets américano-sionistes de "remodelage du Moyen Orient" qui prévoient de dépecer le pays à l'égal du sort infligé à l'Irak en créant des micro-entités quasiment indépendantes et toujours prêtes à en découdre les unes contre les autres. Diviser pour régner, vieille règle toujours d'actualité.
Faut-il comme Justine, la maîtresse juive du narrateur demeurer le nez collé sur l'évènement et ne jouir d'une connaissance de la situation guère supérieure à celle de Fabrice sur la bataille de Waterloo dans la Chartreuse de Parme? Pour cela, il suffit de se lamenter sur la "violence" des masses arabes et de déplorer la "disproportion" des moyens utilisés par le pouvoir tout en insistant sur la nécessité pour tout Etat de "rétablir l'ordre" et de "protéger les honnêtes citoyens"?
Cléa, l'artiste, qui a ses entrées dans les allées du pouvoir et qui croit tout comprendre à partir des bribes qu'elle glane ici et là est-elle un meilleur juge? Il n'y pas de manifestants pacifiques, ces "voyous" dans les rues ne sont que des "terroristes" et des "bandits armés" déclarerait-elle haut et fort. D'ailleurs, ajouterait-elle, ces groupes de "bandits" sont armés par l'étranger. La preuve? Des va-nu-pieds très jeunes et visiblement drogués, que personne ne connaît dans les villages, sont équipés de téléphones satellitaires. Ce sont eux qui provoquent des carnages, les filment complaisamment avec leurs appareils ultra modernes et vendent à l'étranger des vidéos dégoulinantes de sang dont ils attribuent ensuite la paternité aux forces de l'ordre.
Quant à Balthazar, le militant de la Liberté et de la Dignité du peuple syrien, le révolutionnaire qui milite pour un changement radical de la politique de son pays, il refuserait la fatalité de la soumission des peuples arabes à des tyrans inamovibles et héréditaires ou à des théocrates obscurantistes. Il dirait que la Liberté et la Justice ne se marchandent pas et que les peuples arabes, trop longtemps opprimés par des potiches au service des colonisateurs, ou par des potentats tyranniques défendus par des gardes prétoriennes, ont le devoir de prendre place dans le grand courant révolutionnaire qui balaie tout le Moyen Orient, du Maroc à la Péninsule arabique. Le printemps arabe, affirmerait-il, a soufflé les miasmes de la "guerre américaine contre le terrorisme" et relégué le diable Oussama Ben Laden et son "terrorisme" opportunément inventé au rang des accessoires utiles à la main mise américano-israélienne sur les pays arabes. Nous sommes dorénavant libérés de ces chaînes et pouvons inventer votre futur, chanterait-il.
Le porteur d'espoir en l'avenir rappellerait quelques exploits particulièrement odieux du clan Assad, notamment les massacres de masse à Hama du père et du fils et le calvaire du camp palestinien de Tar-el-Zataar en 1976, au cours duquel furent massacrés quatre mille palestiniens avec la complicité des groupes libanais maronites et du général Aoun, rebaptisé aujourd'hui grand défenseur des Palestiniens. (*) Voilà, dirait notre militant, une vérité soigneusement occultée et que les partisans d'un régime syrien n'ont pas intérêt à sortir de dessous le tapis sous lequel il ont balayé cette réalité peu glorieuse de leurs héros, alors que les "forces de sécurité" au service du fils ressemblent comme deux gouttes d'eau à celles qui sévissaient du temps du père. Le militant pour la liberté des peuples sait que les grands vents de l'histoire finissent toujours par emporter les tyrans grands et petits, parce que ce sont toujours eux qui trahissent les intérêts de leur pays et aliènent la souveraineté nationale, alors que les peuples qui luttent pour leur propre liberté se battent d'un même élan pour la dignité et l'indépendance de leur patrie.
L'Egypte en est un exemple particulièrement éloquent. Notre défenseur de la libération des nations montrerait que les généraux actuellement à la tête du pays des Pharaons et anciens complices de Moubarak, le représentant des priorités américaines au Moyen Orient, sont aujourd'hui contraints, volens nolens, par une foule plus patriote que ses dirigeants, d'infléchir à 180° la politique de l'Egypte à l'égard du régime sioniste et de refuser l'humiliation de l'abaissement d'une grande nation devant un petit cyclope agressif.
Le point de vue d'où l'on parle est capital, car c'est lui qui donne son sens au regard, donc aux évènements.
L'arrière-monde géopolitique est certes la grande scène du théâtre sur lequel se joue aujourd'hui la pièce qui conditionne l'avenir de la Syrie, mais rien n'est intelligible si l'on ne remonte pas à l'origine du déclenchement des mouvements populaires actuels, devenus émeutes au fil des semaines. On voit alors que la cause profonde de ces évènements est avant tout syrienne et je vais tenter de le démontrer.
Le 25 juillet 2011, le gouvernement syrien a adopté un projet de loi autorisant enfin le multipartisme afin de "permettre l'alternance du pouvoir" en Syrie. Que voilà une grande nouvelle! Comment appelle-t-on un pays dans lequel l'alternance du pouvoir était interdite? Une monarchie absolue ou une dictature.
En février 2011, un Bachar El Assad, sûr de lui, affirmait que la Syrie était à l'abri des mouvements qui secouaient alors la Tunisie et l'Egypte en raison, disait-il, d'une politique étrangère "honorable". Il se vantait de sa non soumission à l'axe américano-sioniste. Bachar aurait dû mieux connaître l'histoire en général et son peuple en particulier. Il aurait alors compris qu'une politique étrangère habile ne peut faire oublier une vie quotidienne de plus en plus insupportable qui génère une vraie et profonde demande de changement. Surtout il aurait dû savoir que la contagion de la révolte sociale et politique qui avait balayé les inamovibles dictateurs de Tunisie et d'Egypte et embrasé Bahreïn et le Yémen, n'allait pas laisser la Syrie en dehors de l'incendie. Si Bachar avait été assez fin politique et avait étudié les révolutions françaises, il aurait su que l'esprit de révolution se propage comme une traînée de poudre et il aurait promulgué son projet de loi sur le pluralisme des partis le 25 février 2011 et non alors qu'il était déjà pris à la gorge. De plus, il aurait entrepris dare-dare les fameuses réformes annoncées depuis des lustres et jamais mises en pratique, et cela dès le début des mouvements politiques et sociaux en Tunisie sans attendre que le peuple se déverse dans les rues. Mais un pouvoir absolu rend aveugle et sourd. Gouverner, c'est prévoir.
Dès lors, comment s'étonner que les Syriens étouffent sous le trop long règne du père et du fils? Le peuple est peu accessible à des considérations de géopolitiques quand sa vie quotidienne devient de plus en plus difficile et qu'il a l'impression d'être oublié du pouvoir pendant que prospère une frange aisée de commerçants et de notables de la capitale et des grandes villes? Comme tous les peuples de la terre le peuple syrien aspire à une plus grande justice sociale. De plus, il est dégoûté par une corruption généralisée et il étouffe sous la poigne de fer des services sécuritaires omniprésents hérités du père. Un parti unique, le Baas, représentant une petite tribu et un mouvement religieux particulier et minoritaire, les Allaouites, détient tous les leviers du pouvoir depuis un demi-siècle.
Un des réels avantages de la démocratie, c'est que les maffieux et les corrompus de tout poil ne peuvent s'enkyster durablement dans les tuyaux du pouvoir. La corruption a besoin de la durée pour établir ses réseaux et se "légitimer". Or, comme en Tunisie avec les familles Ben-Ali-Trabelsi ou en Egypte avec celle des Moubarak, la famille proche et élargie des Assad était devenue une véritable horde de termites gloutonnes encore plus voraces et plus rapaces s'il se peut depuis que la lutte contre la corruption avait été seulement évoquée.
Le peuple n'est pas amnésique. Il courbe l'échine un temps sous le fouet d'une répression impitoyable, mais il n'oublie pas les massacres, la corruption et l'immoralité du clan au pouvoir et un régime policier insupportable. Tous ces facteurs de mécontentement réunis étaient plus que suffisants pour que la rue syrienne soit encouragée à imiter les révoltes tunisienne et égyptienne et veuille, elle aussi, jouir du grand vent de liberté que portait l'espérance du "printemps arabe".
Car les Assad et leur parti militaro-religieux héréditaire sont au pouvoir depuis 1963. Il suffisait d'un prétexte ou d'une étincelle pour mettre le feu au pays. Point n'était besoin d'un complot. Quand le peuple est dans la rue, tout est toujours trop peu et trop tard. Le temps des réformes est passé. On entre dans le temps de la révolution.
L'aspiration à la justice et à la liberté sont "totalitaires" au sens où le peuple veut tout et tout de suite et aucune considération de géopolitique ou de prudence n'a de prise sur les demandes d'un peuple en colère, de plus en plus exigeant au fil des répressions et des capitulations du pouvoir. Sur une vingtaine de millions d'habitants, il n'était pas impossible de rassembler un million de sympathisants du régime en place autour d'un gigantesque drapeau. Issus principalement de la classe moyenne de Damas et d'Alep, chouchoutée par le pouvoir, ils crient leur amour pour leurs dirigeants tout en défendant leurs privilèges. Mais aucune conspiration extérieure n'est en mesure de jeter dans les rues de toutes les autres villes du pays, depuis six mois, jour après jour, les centaines de milliers de manifestants les plus pauvres et les plus revendicateurs: les innombrables laissés- pour-compte qui font les révolutions.
Aucune révolution ne se fait pour des motifs géopolitiques et aucun motif géopolitique n'empêche un peuple qui revendique plus de liberté politique, plus de justice sociale, plus de considération, plus de libertés individuelles, plus de morale de la part des dirigeants, de crier sa colère. La Tunisie et l'Egypte servant de modèles, les Syriens ont emboîté le pas à ces prédécesseurs. Toutes les grandes révoltes populaires sont avant tout des "révolutions du pain" et des "révolutions de la dignité".
A quoi servait la pléthore de forces de police, de sécurité ou de contre-espionnage sans compter une armée de composition tribale et dévouée au pouvoir, si tous ces organes de répression se sont révélés incapables de localiser au préalable et de maîtriser ensuite quelques groupes marginaux violents sis aux frontières, dénoncés aujourd'hui par le pouvoir comme sources du complot? Aucune manifestation de masse n'est exempte de troubles violents qui parasitent les cortèges pacifiques, comme on l'a vu récemment en Angleterre ou comme cela se produit régulièrement en France. On se souvient de l'embrasement des banlieues françaises en 2005. Les documents de Wikileaks avaient alors révélé l'ampleur de manipulations secrètes américaines en direction des "minorités visibles", c'est-à-dire, pour parler sans langue de bois, les Maghrébins et les Africains noirs, par opposition, je suppose, aux "minorités invisibles", qu'on évite pudiquement - ou prudemment - de nommer. Mais ces manipulations n'étaient en aucun cas les déclencheurs des mouvements.
Plus l'Etat réprime, plus des groupes minoritaires violents s'agrègent au mouvement revendicatif initial, se radicalisent et accroissent la confusion générale. La spirale diabolique d'une répression de plus en plus sanglante est enclenchée, au point que dans le port de Lattaquié, le pouvoir syrien n'a pas hésité à masser des milliers d'opposants - dont un grand nombre de Palestiniens - dans le stade de la ville et à bombarder la foule à partir de navires de guerre. Le symbole de Pinochet plane sur la ville martyrisée.
Par la force des choses, d'innombrables circonstances intérieures sont sources de mécontentement et peuvent être qualifiés de "complots": retour d'Irak des Syriens sunnites salafistes qui cherchent à en découdre avec les alaouites chiites qui monopolisent le pouvoir depuis plus d'un demi-siècle, luttes intestines entre tribus, rivalités entre mouvements religieux accusés d'être manipulés tantôt par l'Iran, tantôt par le pays des Saoud, tantôt par la Turquie, tantôt par les Etats-Unis, tantôt par les sionistes, tantôt par la France. La présence de notre ambassadeur et de celui des Etats-Unis dans un cortège accrédite ce point de vue. Mais il s'agit d'une simple péripétie théâtrale et m'as-tu-vuiste, bien digne de notre politique étrangère en lambeaux.
Il faut savoir que les manipulations souterraines sont une donnée permanente des relations entre Etats qui depuis toujours entretiennent des armées d'espions et d'agents d'influence plus ou moins occultes dont le complot est le métier. Il suffit de lire les mémoires de Talleyrand pour s'en convaincre.
Tout cela augmente la confusion générale, mais seul un corps social et politique malade permet aux influences parasitaires parallèles de prospérer. C'est faire injure aux Syriens de considérer qu'ils sont assez stupides pour accepter de se soulever, de braver une dure répression depuis six mois et de mourir pour l'Iran, pour l'Arabie ou pour tel ou tel exilé, marionnette des Américains.
Quand la foule brocarde le pouvoir en chansons dans les défilés, la situation des dirigeants devient périlleuse. On se souvient du "Ah ça ira".
"Bachar tu n'es pas des nôtres.
" Prends ton frère Maher, et lâche-nous
"Prends le parti Baas avec toi et prends la porte, il y a la liberté qui y frappe
"Maher, idiot, agent des Américains, le peuple syrien tu ne le soumettras pas.
"Bachar, le sang des martyrs n'est pas bon marché,
"Le feu que Dieu a allumé dans nos cœurs emportera le système et châtiera les criminels.
" Allez dégage Bachar."
Entre chaque couplet la foule de Hama reprenait le refrain:
"Yallah irhal ya Bachar" ("Allez dégage Bachar!").
On remarquera que la foule reproche au pouvoir son pro-américanisme. N'est-ce pas paradoxal, alors que Bachar se vantait précisément de ce que l'anti-américano-sionisme représentait son succès principal? Est-ce là une forme de lucidité du peuple qui ne s'en laisse pas compter devant les fanfaronnades du pouvoir? Il est des humiliations que le peuple ressent plus profondément que ses dirigeants. Je pense au bombardement des installations militaires par l'aviation israélienne entrée dans le pays comme dans un moulin. Quand les forces de sécurité sont principalement acharnées à contrôler leurs propres citoyens, la surveillance des frontières laisse nécessairement à désirer. Au lieu de nous harceler, l'armée ferait mieux de chercher à récupérer notre province du Golan, pense le peuple, qui n'est pas dupe du silence remarquable du pouvoir sur la construction de trente colonies juives sur les terres annexées et sur l'expropriation massive des concitoyens arabes syriens.
En effet, la Syrie est restée bien sage face à Israël et s'est surtout attachée à empêcher les réfugiés palestiniens de harceler l'Etat sioniste à partir de ses frontières. Elle n'a autorisé leur sortie qu'au moment de la commémoration de la Nakba, mais sans les protéger, si bien qu'elle a permis à la soldatesque israélienne de se livrer à un véritable tir au pigeon et de provoquer le carnage dont ils sont coutumiers.
C'est pourquoi l'Etat hébreu s'est plutôt bien accommodé de Bachar et de son régime répressif. Un pouvoir fort à ses frontières, même s'il s'affiche comme hostile en paroles, lui convient parfaitement. Seule la démocratisation du monde arabe lui fait peur, car elle seule est porteuse de principes et d'exigences universels et se révèle donc lourde d'incertitude et de dangers. Car, Israël a horreur des principes universels et revendique une "morale" particulière - une immoralité, dirons-nous - qui lui permet de poursuivre le vol et la colonisation des terres, l'emprisonnement et l'assassinat d'autant de Palestiniens qu'il le juge bon sans qu'aucune instance internationale s'avise d'y mettre le holà.
Le pouvoir syrien ne s'y est pas trompé. L'auteur de la chanson brocardant le régime a été assassiné.
Egorgé.
Alep et surtout la capitale, Damas, demeurent toujours fidèles au pouvoir en place. Pour l'instant, la révolte est cantonnée aux grandes villes de province, ce qui n'est pas suffisant pour assurer le triomphe rapide d'une révolution.
L'avenir nous dira si la "révolution du pain et de la dignité" réussira à entraîner le pays tout entier et à renverser les structures politiques dictatorialo-archaïques du régime, si elle évoluera en guerre civile ou en guerre religieuse, ou bien encore si le pouvoir parviendra à à écraser l'authentique révolte populaire et à neutraliser les groupuscules qui polluent les manifestations pacifiques.
Le plus probable est que dans l'immédiat le régime syrien se cramponnera à un statu quo, avec l'idée que réformer sous la contrainte de la rue serait faire preuve de faiblesse. Quand il n'y a plus de bonne solution, le drame n'est pas loin. Car à un certain degré de pourrissement de la situation le poids des victimes de la répression est trop lourd pour qu'un retour en arrière qui permettrait au régime de se re-légitimer à l'intérieur et à l'extérieur des frontières, soit possible, si bien qu'il se résolve à réformer ou qu'il continue à réprimer et à massacrer, l'auto-suicide du pouvoir est assuré à long terme.
(*) Voir : Chahid Slimani : La vérité sur les Assad et les autres girouettes, Michel Aoun et tutti quanti
chahidslimani.over-blog.com