Ramzy Baroud
Lors d'une conférence de presse à Tripoli le 26 août, un communiqué lu à haute voix par le commandant rebelle Abdel Hakim Belhadj se voulait rassurant. Il y a à peine quelques mois, les combattants rebelles, désorganisés et sans chef, semblaient avoir peu de chance d'évincer le dictateur libyen Mouammar et ses fils.
Les raisons de l'intervention de l'OTAN n'ont rien à voir avec un quelconque but philanthropique, mais uniquement avec les intérêts des trusts pétroliers et gaziers (liste non exhaustive) et celui des multinationales qui font leur beurre sur la violence et l'insécurité généralisées au niveau de pays entiers