Suite au piratage de Sony Pictures survenu la semaine dernière, cinq films ont été diffusés illégalement sur Internet. Parmi eux figurent quatre longs-métrages qui ne sont pas encore sortis au cinéma.
Le piratage dont a été victime Sony Pictures la semaine dernière n'a pas seulement permis aux pirates de dérober les données personnelles des salariés du studio. Les assaillants ont aussi pu accéder à des documents confidentiels sur les projets à de la société de production, à des informations financières, à des coordonnées de célébrités, à des courriels ou encore à des fichiers administratifs.
Au cours de l'attaque, des films ont aussi été piratés. Pour l'heure, cinq longs-métrages ont été récupérés par le collectif GOP ("Guardians of Peace"), à l'origine de l'opération. Le site CNBC note que quatre d'entre eux ne sont pas encore sortis au cinéma. Il s'agit à chaque fois de "DVD Screener", c'est-à-dire d'une version promotionnelle du film (destinée par exemple à un festival ou à une compétition).
Les cinq films sont :
- Fury, un film qui réunit Brad Pitt et Shia LaBeouf. Le film est sorti le 17 octobre aux États-Unis et le 22 octobre en France ;
- Mr. Turner, avec Timothy Spall. Le film n'est pas encore sorti en France (il est annoncé pour le 3 décembre) ni aux USA (19 décembre) ;
- Still Alice, avec Julianne Moore, Alec Baldwin et Kristen Stewart. Là encore, le film n'est pas encore sorti aux USA (16 janvier 2015) ;
- To Write Love on Her Arms, avec Kat Dennings. Le film est annoncé pour 2015 outre-Atlantique ;
- Annie, avec Jamie Foxx et Cameron Diaz. Celui-ci doit sortir le 19 décembre aux USA et le 18 février 2015 en France.
Sans surprise, ces différents longs-métrages s'échangent désormais sur les sites de liens BitTorrent, les forums de partage et les plateformes spécialisés. Nous avons pu constater l'existence de plusieurs copies sur des sites comme The Pirate Bay ou Zone-Téléchargement, pour ne prendre que deux exemples, l'un dans le domaine du peer-to-peer et l'autre dans celui du téléchargement direct.
De son côté, Sony Pictures a rappelé dans un communiqué adressé à Variety que ceux à l'origine du piratage du studio américaine tout comme les individus qui téléchargent sans autorisation les films du studio s'exposent à des poursuites sur le plan pénal. "Nous travaillons en étroite collaboration avec les forces de l'ordre pour y remédier", a expliqué une porte-parole.