Cette année, le 14 juillet revêt un contour particulier pour Macron. Alors que le mouvement des Gilets Jaunes a remis en cause le maintien de l'ordre, Macron se devait de montrer que cette question est réglée. Pourtant, des barricades ont été montées par les Gilets Jaunes sur les Champs Elysées. La répression a été très importante avec près de 173 personnes interpellées, ainsi que des blessés graves.
La tension et la répression sont fortes ce dimanche 14 Juillet sur les Champs Elysées. Alors que Macron et son gouvernement tentent au travers ce 14 juillet d'en finir avec les Gilets Jaunes, ces derniers se sont immiscés dans la « fête » à coup de « Macron démission » de huées et de « Où est Steve ». Cette fébrilité c'est ce dont témoigne la réaction de ce commissaire suite aux interpellations sur « Où est Steeve ». Passablement énervé par les questions, le commissaire s'en est pris aux Gilets Jaunes comme en témoigne la vidéo suivante.
« Où est Steeve » est scandé par nombre de Gilets Jaunes en ce 14 juillet à Paris.
Dans la soirée ont été érigées des barricades sur les Champs Elysées remettant au goût du jour certains traits de la spontanéité des Gilets Jaunes.
Munis de ballons jaunes pour certains, des manifestants se sont rendus ce matin aux abords des Champs Elysées pour venir perturber la fête et montrer à nouveau leur détermination et leur combat contre le gouvernement. Scandant des Macron démission, huant et sifflant le président, ces derniers ont rapidement fait face, comme chaque samedi depuis maintenant plus de 7 mois, à la répression. Près de 173 interpellations, et trois figures du mouvement, Eric Drouet, Maxime Nicole et Jérome Rodriguez ont été arrêtés ce matin puis relâchés dans la journée.
Une répression et des arrestations politiques, ciblées, ici à l'égard des têtes du mouvement Gilets Jaunes, qui témoignent de la volonté du gouvernement de liquider une bonne fois pour toute le mouvement des Gilets Jaunes. Ceux qui osent perturber le 14 juillet qui vise cette année à réinscrire Macron dans une posture présidentielle et l'autorité de l'Etat largement écorné.
Résultat, des Gilets Jaunes violentés et réprimés pour avoir le tort de manifester et d'exprimer une résistance à l'égard de la politique antisociale menée par le gouvernement, qui précarise de larges franges de la population, alors que François de Rugy, qui se permet d'organiser des dîners fastueux, ou de rénover son appartement et son dressing sur le dos du contribuable, se pavane avec son ami Macron et les autres ministres en toute tranquillité.
La difficulté pour les forces de police à maintenir l'ordre fait tache en ce 14 Juillet et démontre encore une fois, les faiblesses et difficultés rencontrées par l'exécutif, qui n'en a pas fini avec la contestation sociale.
source: revolutionpermanente.fr