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Dans l'attente des premières annonces d'Emmanuel Macron après le grand débat, les Gilets jaunes vont tenter de maintenir la pression pour l'acte 22, avec notamment un rendez-vous national à Toulouse.
Mise à jour automatique
samedi 13 avril
20h00 CET
15h01 CET
A Marseille, les manifestants convergent vers Notre Dame de la Garde à l'occasion de cette nouvelle journée de mobilisation. «Tous ensemble contre le gouvernement», peut-on lire sur une banderole déployée par des protestataires.
14h42 CET
Selon Le Parisien, plusieurs dizaines de personnes, dont des militants de la CGT, manifestent à Rouen. «On nous empêchera pas de manifester», scandent-ils.
14h35 CET
A Montpellier, devant l'Opéra, des Gilets jaunes ainsi que des militants syndicalistes se sont rassemblés pour protester contre certaines lois qu'ils jugent liberticides. Pour rappel, ce samedi est la première manifestation des Gilets jaunes après la promulgation de la loi anticasseurs, le 11 avril.
14h28 CET
A Paris, plusieurs Gilets jaunes brandissent des portraits de Julian Assange pour exiger sa libération. Le 11 avril, le lanceur d'alerte a été arrêté par la police britannique à l'intérieur de l'ambassade d'Equateur à Londres, où il avait trouvé refuge depuis juin 2012.
14h25 CET
En immersion dans le cortège de Gilets jaunes à Toulouse, notre journaliste évoque une situation de plus en plus tendue. Lors de sa diffusion en direct sur Facebook, il a notamment rapporté les images d'un véhicule ravagé par les flammes.
© Facebook : RT France
Véhicule en feu à Toulouse, 13/04/2019.
14h17 CET
Comme en témoigne la vidéo réalisée en direct par notre reporter, la situation est toujours aussi tendue à Toulouse.
13h42 CET
La situation demeure tendue à Toulouse, où les forces de l'ordre poursuivent leur opération de dispersion des manifestants à l'aide de gaz lacrymogènes.
13h09 CET
Selon notre reporter, à Toulouse, les forces de l'ordre dispersent les manifestants à l'aide de gaz lacrymogènes. Un camion antiémeute a également été mobilisé.
© RT France
Les forces de l'ordre dispersent des manifestants à Toulouse, le 13 avril 2019.
12h49 CET
En immersion au sein du cortège de Gilets Jaunes à Toulouse, notre reporter a pu témoigner d'une avancée des forces de l'ordre qui ont commencé à nasser les manifestants et ont déjà fait usage de gaz lacrymogènes.
Gaz lacrymogène à Toulouse, 13/04/2019.
Simultanément, des barricades de fortune jaillissent dans les rues de la ville.
© Facebook : RT France
Barricade de fortune à Toulouse, 13/04/2019.
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Les Gilets jaunes mobilisés pour le 22e samedi d'affilée vont tenter de maintenir la pression en attendant les annonces du président après la clôture du grand débat, prévues avant le week-end de Pâques, avec notamment un rassemblement national organisé à Toulouse, un des principaux bastions du mouvement. Cet acte 22 a également la particularité d'être le premier à se dérouler après la promulgation de la loi anticasseurs.
51 associations demandent l'abrogation de la loi anticasseurs
Lors de l'acte 21, la mobilisation avait accusé un recul notable avec 22 300 dans toute la France selon le ministère de l'Intérieur tandis que le Nombre jaune avait recensé 73 420 manifestants «minimum».
Pour palier cette baisse de la participation, plusieurs appels ont été lancés sur les réseaux sociaux pour faire de Toulouse la «capitale des Gilets jaunes», comptant sur la forte mobilisation de la ville rose depuis le début du mouvement. Parmi les figures du mouvement, Priscilla Ludosky ou Maxime Nicolle ont annoncé qu'ils seraient présents dans la capitale occitane, ce dernier prédisant un «gros week-end». Jusqu'à 10 000 manifestants avaient été dénombrés mi-janvier dans cette place forte des Gilets jaunes.
La manifestation, non déclarée, doit partir vers midi du centre, à proximité de la place du Capitole qui a une nouvelle fois été interdite aux manifestants par un arrêté préfectoral.
Des renforts sont en particulier attendus à Bordeaux, où les Toulousains étaient allés grossir les rangs le 30 mars, et à Montpellier où une marche doit avoir lieu à partir de 14h. Evoquant une «volonté d'en découdre» des Gilets jaunes à Toulouse, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner a relevé qu'il y aura, là comme ailleurs, un dispositif proportionné.
A Paris, le «droit à manifester»
A Paris aussi, la loi anticasseurs sera dans le collimateur des manifestants. Un premier cortège, déclaré par des Gilets jaunes pour «la défense du droit de manifester» et «l'abrogation de la loi liberticide» doit aller jusqu'à la place de la République d'où s'élancera ensuite une marche pour «la liberté de manifester», organisée par plusieurs associations (dont LDH, Amnesty, Attac, Unef, SOS Racisme...). Une cinquantaine d'organisations ont en effet signé un appel pour l'abrogation de ce nouveau texte.
Comme ces derniers week-ends, la Préfecture de police a pris un arrêté interdisant tout rassemblement de Gilets jaunes sur les Champs-Elysées et les rues perpendiculaires à la célèbre avenue.
Circulaire aux préfets
Le ministre de l'Intérieur a, lui, insisté sur la mise en vigueur dès le 13 avril du nouveau cadre législatif, indiquant avoir envoyé «une circulaire [le 12 avril] à l'ensemble des préfets pour les inviter à préparer la bonne utilisation de ces dispositifs, à travailler avec les procureurs, les parquets». Christophe Castaner a également rappelé que le fait de se masquer, de cacher son visage «à un moment d'émeute» devient ainsi «un délit passible d'une peine d'un an et de 15 000 euros d'amende».
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