France
AA / France / Fawzia Azzouz
De violents affrontements entre manifestants et forces de l'ordre se sont déclenchés dans la capitale française Paris, juste après le défilé du 14 juillet présidé par le chef de l'Etat sur les Champs-Elysées.
La préfecture de police a procédé à 152 interpellations dont celle de figures médiatiques du mouvement des « gilets jaunes » a indiqué une source policière aux médias locaux.
Ces interpellations sont essentiellement liées à des « violences sur personnes dépositaires de l'ordre public », « organisation de manifestation non-déclarée » ou encore « port d'arme prohibée », selon la chaîne d'informations CNews.
Parmi les personnes interpellées et mises en garde à vue, figurent notamment Eric Drouet, Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues, figures emblématiques du mouvement social des « Gilets jaunes » qui gronde dans l'Hexagone depuis novembre 2018.
Le premier est en garde à vue « pour rébellion », tandis que les deux derniers le sont pour des faits d'organisation de manifestation non-déclarée, selon une déclaration du parquet de Paris à France Info.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a condamné les violences au cours d'un point presse diffusé en direct à la télévision française.
Il estime que « ceux qui ont voulu empêcher ce défilé devraient avoir honte ».
Un peu plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron avait été vigoureusement hué lors de son passage sur les Champs-Élysées.
Des médias indiquent que la journée sera encore longue pour les forces de l'ordre (4000 en tout), car d'autres festivités marquant le 14 juillet sont encore prévues le soir, entre autres, un concert près de la tour Eiffel.