© RT France
En marge de l'acte 31 des Gilets jaunes à Paris, des manifestants ont exprimé leur solidarité envers Julian Assange. Le fondateur de Wikileaks, incarcéré au Royaume-Uni et menacé d'extradition vers les Etats-Unis, doit être jugé en février 2020.
Le 15 juin, en marge de l'acte 31 des Gilets jaunes à Paris, des manifestants ont tenu à exprimer leur soutien au fondateur de Wikileaks. «Liberté pour Julian Assange», pouvait-on ainsi lire sur une banderole. La veille, le tribunal londonien de Westminster avait annoncé que l'audience chargée de statuer sur l'éventuelle extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis aurait finalement lieu en février 2020.
Lire aussi
L'audience qui statuera sur l'extradition de Julian Assange fixée à février 2020
Ce n'est pas la première fois que des Gilets jaunes ou sympathisants du mouvement affichent leur solidarité avec Julian Assange. Le 13 avril, un rassemblement en soutien au lanceur d'alerte s'était tenu devant le siège du journal Le Monde afin de réclamer la libération de l'Australien et de demander aux médias ayant utilisé les informations de WikiLeaks de le soutenir.
Plusieurs dizaines de Gilets jaunes avaient par ailleurs fait le déplacement à Londres en mai dernier pour participer à un rassemblement devant le tribunal de Westminster, où l'extradition vers les Etats-Unis de Julian Assange avait été discutée lors d'une première audience. Réfugié pendant près de sept ans à l'ambassade d'Equateur à Londres, où il a bénéficié de l'asile politique, Julian Assange, 47 ans, en a été extrait le 11 avril par la police britannique avec l'aval de Quito. Il a été immédiatement placé en détention puis condamné à une peine de 50 semaines de prison le 1er mai pour violation des conditions de sa liberté provisoire.
Washington accuse l'Australien de 47 ans d'espionnage et a formellement requis son extradition le 11 juin. Les Etats-Unis lui reprochent d'avoir mis en danger certaines de leurs sources lors de la publication en 2010, par WikiLeaks, de 250 000 câbles diplomatiques et d'environ 500 000 documents confidentiels portant sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan.
Lire aussi : L'audience qui statuera sur l'extradition de Julian Assange fixée à février 2020