19/07/2019 reseauinternational.net  7min #159370

 Une guerre avec l'Iran se profile-t-elle à l'horizon ?

Qu'est-ce qui se cache derrière les bruits de guerre contre l'Iran ?

Chaque fois que les principaux médias font une annonce accompagnée d'un « ton qui pousse à la guerre », il convient d'examiner attentivement les liens et les arrière-plans exacts par rapport à des accords secrets et des objectifs géopolitiques

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Actuellement les principaux médias occidentaux rivalisent de reportages négatifs sur l'Iran. L'Iran ne respecterait pas l'accord nucléaire et serait généralement un fauteur de troubles dans la région du Proche et du Moyen-Orient. Les États-Unis, conjointement avec Israël et d'autres nations sur le terrain envisagent une frappe militaire contre l'Iran comme une bonne option.

Mais stop ! Chaque fois que les principaux médias font une annonce accompagnée d'un « ton qui pousse à la guerre », il convient d'examiner attentivement les liens et les arrière-plans exacts par rapport à des accords secrets et des objectifs géopolitiques. C'est la raison pour laquelle cette émission donne aujourd'hui la parole au portail d'information iranien ParsToday comme une contre voix des principaux médias. Ce portail, par exemple, révèle les objectifs fondamentaux de l'empire américain, conteste toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de l'Iran, souligne que l'Iran ne déclenchera jamais une guerre et que, contrairement aux États-Unis et à l'UE, il respecte l'accord nucléaire. Mais maintenant, une chose après l'autre. S'il vous plaît, regardez et faites-vous votre propre opinion sur ces bruits de guerre contre l'Iran. ParsToday décrit l'empire américain comme un empire du dollar et le résume de la façon suivante :

Les Etats-Unis sont la seule puissance économique au monde qui ne rembourse pratiquement jamais sa dette nationale. Avec le système de la Federal Reserve américaine comme banque centrale, le gouvernement américain dispose d'une source d'argent avec laquelle il peut financer à la fois ses déficits budgétaires et sa dette extérieure avec de l'argent à volonté sans couverture de valeur réelle. Entre 2000 et 2018, la dette extérieure des États-Unis est passée de 5 628,7 milliards de dollars à près de 21 500 milliards de dollars. Cependant, alors que ce capital a été généré en termes réels par le reste du monde, les États-Unis se sont limités à imprimer de nouveaux billets.

Dans le commerce du pétrole, le paiement en dollars n'est possible en permanence que si les Etats-Unis parviennent à placer tous les pays pétroliers sous leur contrôle total. C'est la principale raison des changements de régime dans les États pétroliers. C'est ce qui s'est passé avec l'Irak sous Saddam Hussein et l'État libyen sous Kadhafi. ─ Sous les yeux de l'opinion publique mondiale, les Etats-Unis poursuivent actuellement un changement de régime au Venezuela de manière délibérée et flagrante et sont en train de préparer la communauté mondiale de manière systématique et avec tous les moyens de propagande à une guerre chaude contre l'Iran.

Mais selon Abdulrahim Moussaoui, général de division de l'armée iranienne, aucune grande puissance n'est autorisée à attaquer l'Iran. Et Moussaoui dit pourquoi : La République Islamique d'Iran a assuré à maintes reprises qu'elle ne veut la guerre avec aucun pays. L'Iran ne déclenchera jamais une guerre, mais il sait très bien comment se défendre. (...) L'hostilité des États-Unis envers l'Iran est ancienne et fondamentale. L'ennemi est continuellement sur le point de nuire à l'Iran. C'est pourquoi le renforcement de la résistance des citoyens et de la fermeté générale contre les désirs expansionnistes de domination de l'ennemi est d'une importance stratégique. »

Il y a environ un an, les Iraniens sont descendus dans la rue dans certaines villes pour exprimer leur protestation contre les hausses de prix provoquées par les sanctions contre l'Iran et le faible contrôle du gouvernement. Selon ParsToday, les responsables américains et les médias étrangers, en particulier les médias saoudiens, ont exploité ces protestations en Iran pour créer des émeutes, des divisions et le chaos dans le but de renverser le gouvernement, et ce en diffusant de fausses informations et une propagande mensongère sur le modèle des révolutions de couleur. Bahram Ghassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a commenté l'ingérence des responsables américains dans les affaires intérieures du pays : « Personne en Iran n'appréciera les slogans opportunistes et hypocrites des responsables américains. » - Lors d'une réunion du cabinet, le président iranien Hassan Rohani a attiré l'attention sur certaines protestations dans différentes régions d'Iran et a déclaré : « Conformément à la Constitution et aux droits fondamentaux, le peuple iranien peut exprimer ses critiques et ses protestations. - Mais il ne doit pas se créer une atmosphère dans laquelle les Amis de la Révolution islamique et les citoyens s'inquiètent pour leur vie ou leur sécurité. »

Le gouvernement ne tolérerait donc aucun rassemblement qui détruirait les biens publics, mettrait en danger l'ordre social ou provoquerait des troubles dans la société, comme cela s'est produit dans certaines de ces rassemblements par l'action d'éléments opportunistes et chaotiques sous contrôle américain, les transformant en violence. La « pitié » de Trump pour le peuple iranien prétendument opprimé est totalement inappropriée.

Mais passons maintenant à l'accord international sur le nucléaire : Le 8 mai 2018, le président américain Donald Trump a qualifié l'accord d'infructueux et a lancé à plusieurs reprises des accusations non fondées contre l'Iran. Il a ensuite annoncé le retrait des États-Unis du plan d'action global conjoint des pays du G5+1 avec l'Iran. Durant la deuxième semaine de juillet 2019, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a, pour sa part, demandé des entretiens avec la Chine, la Russie, la Belgique, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni pour trouver des accords. Et de même avec la représentante extérieure de l'UE, Federica Mogherini, sur le plan d'action global conjoint des pays du G5+1.

Devant ces contre voix de ParsToday, à la question « Qui devrait devrait plutôt être ramené à la raison, l'Iran ou quelqu'un d'autre ? », la réponse est évidente.

de h.m

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