25 Avr 2019
Article de : Serge Grossvak
Que restait-il à Macron sinon ses énarques, ses Médias, ses CRS ? Et bien voilà, les derniers remparts s'effondrent, là, sous nos yeux.
Et Macron est comme un con. L'ENA, le coeur indéfectible du pouvoir, à défaut de se révolter (il ne faut pas trop en demander !) l'a saumâtre. Soutien perdu. Soutien gaspillé par notre Président perdu.
La Police n'en peut plus (il serait bien que cela s'affiche par d'autres voies que le suicide !). En proximité sont revenus les témoignages de soutien. Gendarmerie et maintenant CRS laissent filtrer leurs questionnements et malaises. Jusqu'au syndicat UNSA Police qui (enfin) s'alarme ouvertement (pendant que FO Police se révèle sur la question Gilets Jaunes pure macroniste. En attente de récompense ?)
Et enfin la Presse, les Médias. Le mur vient de tomber ! Arrêtons nous sur ce dernier point. Ce qui vient de se passer depuis samedi, avec l'arrestation de Gaspard Ganz est fulgurant. De l'intérieur l'institution de propagande est attaquée. Passons sur le courage de Gaspard (mais quel détermination ! Chapeau bas) et venons en aux répercussions de son arrestation. L'émission de Sud Radio a été édifiante (« Edition spéciale, liberté d'informer »).
La corporation des journalistes est entrée en révolte. En premier lieu en témoignent les réactions de Reporters sans Frontière ou du SNJ, surtout du SNJ, les mots du directeur (?) de Sud Radio (Didier Maisto) : « ce n'est plus du journalisme, on recrache (les consignes ? J'ai mal noté) ». Les mots ont été cinglants, tels « une presse de cour » et surtout la conclusion du SNJ : faire la différence entre journalistes (demeurés honnêtes) et médias (corrompus).
Non seulement cela va chauffer dans les rédactions, le traitement des Gilets Jaunes va être l'objet d'empoignades, mais s'annonce une sérieuse révolte contre ce pouvoir des pantins de plateau télé qui va déborder l'instant. Vers une libération de la presse ? Quel retournement de situation ce serait ! Voici que les Gilets Jaunes accusés de haine des journalistes deviennent le vecteur de la liberté de la presse !
Il est mal le petit Macron, un genou à terre. Le coup de grâce est à portée de main : la gifle électorale et le second genou touche terre à son tour. Nous savons depuis quelques semaines que la position première de sa liste est une illusion, mais il suffirait d'une poussée de la participation pour que les Macronistes finissent très loin, 4è. Employons nous à lui mettre cette raclée.