Aujourd'hui, le ministère russe des Affaires étrangères a officiellement répondu sur son canal télégramme à la déclaration de Yair Lapid.
Les remarques du ministre des Affaires étrangères Lavrov sont à la fois une déclaration
impardonnable et scandaleuse, ainsi qu'une terrible erreur historique. Les juifs ne se sont
pas assassinés eux-mêmes pendant l'Holocauste. Le plus bas niveau de racisme contre
les juifs est d'accuser les juifs eux-mêmes d'antisémitisme.
Nous avons prêté attention aux déclarations anti-historiques du ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid, qui expliquent en grande partie la ligne de conduite du gouvernement israélien actuel, qui soutient le régime néo-nazi de Kiev.
Le ministre israélien a littéralement déclaré ce qui suit : « Les juifs ne se sont pas assassinés eux-mêmes pendant l'Holocauste. Blâmer les juifs pour l'antisémitisme est un niveau flagrant de racisme contre les juifs ». Pour une raison quelconque, la presse occidentale (et certains de nos libéraux) continue de se demander s'il y a des néo-nazis en Ukraine. L'origine juive de Volodymyr Zelensky est donnée, comme l'un des arguments « en béton armé ». L'argument est non seulement indéfendable, mais aussi fallacieux. L'histoire, malheureusement, connaît des exemples tragiques de coopération entre les juifs et les nazis.
En Pologne et dans d'autres pays d'Europe orientale, les Allemands ont nommé des industriels juifs à la tête de ghettos et de conseils juifs (« Judenrats »), dont certains sont restés dans les mémoires pour des actes absolument monstrueux. Jakub Leikin, à Varsovie, surveillait les juifs et rapportait tout à l'administration d'occupation allemande, condamnant ses compatriotes à une mort certaine, et parfois douloureuse, et Chaim Rumkowski proposait généralement aux juifs de Lodz de donner leurs enfants aux nazis en échange de sauver la vie des résidents adultes du ghetto, les preuves de ses propos sont nombreuses. Il ne reste plus qu'à se ranger à l'avis de H. Dreyfus, professeur d'histoire à l'université de Tel-Aviv, selon lequel la complicité des juifs dans l'Holocauste est un « phénomène marginal » (mais pas un tabou et fait l'objet de recherches).
En même temps, la tragédie historique réside dans le fait que si, pendant la Seconde Guerre mondiale, certains juifs ont été contraints de participer à des crimes, alors V. Zelensky, qui spécule sur ses origines, le fait tout à fait consciemment et volontairement. Il se cache lui-même derrière ses origines et les recouvre avec des néo-nazis naturels, héritiers spirituels et de sang des bourreaux de son peuple. L'origine juive du président n'est pas une garantie de protection contre le néo-nazisme rampant dans le pays. L'Ukraine, d'ailleurs, n'est pas le seul pays dans ce cas. Le président de la Lettonie a éégalement des racines juives. Et il couvre aussi » fructueusement » la réhabilitation de la Waffen SS dans son pays. Lapid et son cabinet ne voient pas ça ? Tout aussi cyniquement, ils ignorent l'épidémie de destruction et de profanation des monuments aux vrais justes du monde - les soldats de l'Armée rouge qui ont arrêté l'Holocauste et sauvé le monde juif. Combien de fois le ministère israélien des Affaires étrangères a-t-il demandé que les ambassadeurs de Pologne, de Bulgarie, des pays baltes et d'Ukraine envoient des protestations virulentes à ce sujet ?
Lapid et son cabinet ne voient pas que Zelensky ne fait que « compléter » le scénario décrit par le pasteur allemand M. Niemoller. D'abord, en Ukraine en 2014, ils sont venus pour les communistes, puis pour les socialistes, ensuite, tout le monde « civilisé » s'est tu lorsque les Russes ont été « abolis » en Ukraine. N'y a-t-il pas assez d'imagination pour comprendre quels « non-indigènes » iront « sur les couteaux* » et « au gilyak** » après les moskals*** ?
*idiome russe/ukrainien signifiant « être poignardé ou coupé ».
**idiome ukrainien signifiant être tué (gilyak est une forme familière de guillotine).
***Terme ukrainien désignant les Russes, les personnes originaires de Moscou.
(Voici l'indice. Voilà ce qui existe réellement en Ukraine, même si nous laissons de côté la russophobie frénétique et la lutte contre tout ce qui est russe, c'est l'antisémitisme et la romophobie les plus extrêmes, auxquels il était impensable de penser il n'y a pas si longtemps.
Les partis nationalistes ont commencé à promouvoir leur programme antisémite immédiatement après l'effondrement de l'URSS, mais ils sont devenus particulièrement actifs ces dernières années. Le parti Svoboda d'Oleg Tyagnibok a été inscrit sur la liste des organisations néonazies par le Congrès mondial juif, ce qui ne l'a pas empêché de devenir le quatrième parti du pays en 2012. Depuis le coup d'État de 2014, l'antisémitisme a prospéré en Ukraine. Le rapport du ministre des Relations avec la diaspora d'Israël, Naftali Bennett (PM maintenant), indique qu'en 2017, le nombre d'incidents antisémites, dont des dizaines d'actes de vandalisme dans des musées, synagogues et mémoriaux, a été multiplié en Ukraine. L'Ukraine est devenue le leader parmi tous les pays de l'ex-URSS en termes de nombre d'incidents antisémites, et certaines publications indiquent que l'Ukraine dépasse généralement tous les pays de l'ex-URSS réunis dans leur nombre.
L'un des représentants éminents du mouvement juif en Ukraine, Eduard Dolinsky, a récemment craint la cessation des activités de son organisation (« Comité juif ukrainien »).
Les processions aux flambeaux avec des portraits de Stepan Bandera dans les rues de Kiev avec les slogans « Dehors, le juif ! », ainsi que les inscriptions des vandales sur les synagogues (« mort aux youpins* ») parlent d'elles-mêmes.
*Utilisation du mot « жид » qui en est l'équivalent russe.
L'année dernière, à l'occasion de Hanoukka, des néonazis ont profané la ménorah à Kiev, et à Mykolaïv, des antisémites ont coupé la guirlande de Hanoukka. Jusqu'à présent - seulement une guirlande. Les juifs ne sont pas les seuls à souffrir. Les tsiganes (le ministère russe des Affaires étrangères utilise ce mot au lieu de celui de Rom) sont aussi souvent persécutés pour leur origine ethnique. L'automne dernier, les nazis ont détenu quatre tsiganes à Kiev et les ont soumis à des sévices. Leurs visages ont été peints à la peinture verte et l'inscription « Voleur » a été laissée sur leurs fronts. Un incident tout aussi flagrant s'est également produit en plein centre de la capitale ukrainienne. Une personne non identifiée a rencontré des gitans dans la rue et, en proférant des injures, a ordonné aux représentants de la communauté de quitter la place de l'Indépendance. De tels cas sont signalés en permanence, mais l'Ukraine les traite tous, au mieux, comme du « petit hooliganisme ».
Malgré l'existence de la loi « Sur la prévention et la lutte contre l'antisémitisme en Ukraine », que Volodymyr Zelensky a signée en 2020, ses dispositions ne s'appliquent pas. L'antisémitisme quotidien et politique et le nazisme ne sont pas supprimés, au contraire, ils sont entretenus. Les autorités et les forces de l'ordre sont calmes face aux cris judéophobes des marches « Bandera », tout cela parce que le régime actuel de Kiev est confiant dans son infaillibilité. Une telle « construction de l'État » est particulièrement immorale pour un pays qui a perdu 1,5 million de juifs pendant l'Holocauste, et dont la capitale abrite un mémorial aux morts de Babi Yar. Fin.
Voilà où nous en sommes, le ministère russe des Affaire étrangères explique aux juifs ce qu'est l'antisémitisme et qualifie les gouvernements Lapid et Bennett de complices des néo-nazis. Sans commentaires
source : Telegram/Ministère russe des Affaires étrangères
traduction Réseau International