22h15 : Gabriel Attal est en ballotage très favorable dans sa circonscription des Hauts-de-Seine : avec 47,5% des voix, il devrait l'emporter au second tour. Quinze ministres étaient candidats aux élections législatives, ils devraient tous être qualifiés pour le second tour, pour la plupart en position favorable, à l'exception d'Amélie de Montchalin, en difficulté face à Jérôme Guedj dans l'Essonne. Brigitte Bourguignon et Franck Riester affronteront des candidats du Rassemblement national.
21h55 : La liberté de ton de Martine Wonner et son engagement contre la politique sanitaire lui ont coûté cher : candidate dans la quatrième circonscription du Bas-Rhin, elle arrive en cinquième position et est éliminée avec 5,38 % des voix.
Voir aussi : "Si on ne retrouve pas nos libertés en France, je pense que l'avenir de notre pays est très sombre" - Martine Wonner au Défi de la vérité
21h20 : Éric Zemmour éliminé dès le premier tour : candidat dans la quatrième circonscription du Var, le fondateur de Reconquête ! réunit seulement 23,19% des voix. Son lieutenant Guillaume Peltier, venu des Républicains, est lui aussi battu. La mission s'annonçait très difficile compte tenu du refus d'alliance du Rassemblement national et du mode de scrutin : le parti d'Eric Zemmour ne devrait pas avoir de représentant à l'Assemblée nationale : le temps risque d'être long jusqu'aux élections européennes de 2024...
21h10 : « Face aux extrêmes, nous ne céderons rien », déclare Elisabeth Borne depuis le siège de LREM - rebaptisé "Renaissance!" : « Nous sommes la seule force politique en mesure d'avoir la majorité à l'Assemblée nationale ».
20h30 : ému, Jean-Luc Mélenchon prend la parole pour saluer l'arrivée "en tête" de l'alliance NUPES qui s'est organisée dans son sillage. Il pointe un président "battu et défait", un fait historique dans cette configuration, et appelle les Français à "déferler" dimanche prochain dans les urnes pour contrer le projet "funeste" d'Emmanuel Macron.
20h27 : Le "ni-ni" pour le Rassemblement national en cas de duel NUPES-Ensemble! au deuxième tour. Entre "les destructeurs d'en haut et les destructeurs d'en bas", Marine Le Pen invite ses électeurs à s'abstenir. Jordan Bardella, sur TF1, avait développé la même position, qu'il a présentée comme personnelle, avec une nuance : il voterait blanc.
20h20 : Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Education nationale, a été éliminé dès le premier tour dans la quatrième circonscription du Loiret.
20h : selon les premières estimations, "Ensemble!" qui aspirait à incarner la "majorité" présidentielle obtiendrait une majorité... pas forcément absolue : entre 275 et 310 sièges. L'alliance des gauches "NUPES" obtiendrait entre 180 et 210 sièges. Les Républicains, avec 40 à 60 députés, en voie de constituer une force d'appoint pour le bloc macroniste ? Les résultats s'annoncent mauvais pour le Rassemblement national, pas assuré de pouvoir constituer un groupe parlementaire, et a fortiori pour les autres droites.
19h30 : La "NUPES" s'est mise au centre du jeu, et se retrouve au centre des enjeux des résultats de ce premier tour. Retrouvez l'analyse de Wolf Wagner qui expose comment et pourquoi s'est levé, selon lui, "un front républicain macroniste-lepéniste en marche contre la gauche".
Voir : Un front républicain macroniste-lepéniste en marche contre la gauche [1/5]
19 h : Une participation historiquement faible ?
La participation s'élevait à 39,4% en France métropolitaine à 17 heures pour les élections législatives.
Il s'agit du plus bas niveau historique sous la Vème République. L'institut Ipsos estime que le taux d'abstention final s'élèvera à 52,8%, un record.