par Ahmet Gençtürk
Le Premier ministre, Robert Fico, a affirmé que bien que les citoyens disposent du droit de se rassembler, le gouvernement n'entend pas permettre que ce droit soit détourné à des fins abusives.
Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a déclaré jeudi que certains groupes d'opposition cherchaient à renverser le gouvernement par des émeutes.
Fico a averti de la présence de groupes qui cherchent à exploiter les rassemblements populaires pour intensifier les tensions et, en fin de compte, renverser le gouvernement, selon la chaîne publique Tasr TV.
«Il est très simple de comprendre, ils chercheront à provoquer quelques échauffourées, puis des tentatives seront faites pour franchir les barrières et pénétrer dans les bâtiments du bureau du gouvernement, du Conseil national et du Palais présidentiel. Vous verrez alors ces manifestants être appréhendés par les forces de sécurité», a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion du Conseil de sécurité nationale.
«Il n'y aura pas 20 caméras comme maintenant, mais 1740 caméras venant du monde entier. L'image du gouvernement slovaque sera présentée comme fasciste, violente, parce qu'il maintient l'ordre et ne veut pas permettre une attaque contre l'ordre constitutionnel».
«Désolé, nous ne permettrons pas que notre pays soit détruit», a déclaré Fico, ajoutant qu'il respectait le droit de l'opposition à manifester, mais qu'il ne permettrait pas que ce droit soit abusé.
Il a précisé que des preuves tangibles de ses arguments avaient été présentées lors de la réunion du conseil.
Le conseil a également recommandé que le gouvernement prenne les mesures préventives nécessaires et que les agences de sécurité et de renseignement poursuivent la surveillance de la situation.
Fico a réaffirmé que l'orientation de la politique étrangère slovaque demeurait inchangée, en parfaite conformité avec le bloc occidental, réagissant ainsi aux accusations de l'opposition affirmant que le gouvernement chercherait à retirer le pays de l'OTAN et de l'Union européenne (UE).
«Ce gouvernement n'a jamais pris, et ne prendra jamais, de mesures concernant l'orientation de la politique étrangère de la Slovaquie, et encore moins des mesures qui remettraient en cause notre appartenance à l'Union européenne et à l'OTAN», a-t-il conclu.
source : Agence Anadolu