Par Caitlin Johnstone, le 30 novembre 2025
Samedi, Trump a bizarrement annoncé la fermeture de l'espace aérien au-dessus du Venezuela, publiant le message suivant sur Truth Social :
"À toutes les compagnies aériennes, à tous les pilotes, tous les trafiquants de drogue et trafiquants d'êtres humains, veuillez prendre note que L'ESPACE AÉRIEN AU-DESSUS ET AUTOUR DU VENEZUELA EST ENTIÈREMENT FERMÉ".
On ignore même ce que le président entend vraiment par là. Compte-t-il abattre des avions vénézuéliens, comme il a fait exploser des bateaux ? S'apprête-t-il à lancer une invasion terrestre ? Quoi qu'il en soit, la situation ne présage rien de bon.
Washington agite le spectre de la guerre pour justifier son interventionnisme en faveur d'un changement de régime au Venezuela, sous le prétexte grotesque de lutter contre le trafic de drogue, alors que Trump annonce qu'il va gracier l'ancien président du Honduras, Juan Orlando Hernández, condamné l'année dernière par les États-Unis pour trafic de drogue.
La drogue parvient aux États-Unis par le biais de nombreux pays d'Amérique latine. Mais qu'il est intéressant de constater que le pays sur lequel se concentrent les tentatives de coup d'État pour mettre fin au trafic de drogue est précisément le pays socialiste disposant des plus grandes réserves de pétrole jamais recensées !
Les Américains ont boudé la propagande en faveur des guerres au Moyen-Orient, mais adhèrent désormais pleinement à celle en faveur d'un changement de régime au Venezuela ― un comportement pour le moins étrange. Un peu comme se sortir la tête du cul un instant pour l'y replonger illico.
L'interventionnisme américain en faveur d'un changement de régime est toujours désastreux et justifié par des mensonges. Cela serait vrai même si le Venezuela représentait une menace majeure en matière de trafic de drogue et si Maduro était le dictateur le plus odieux de la planète - ce qui n'est pas le cas. Seuls les idiots et les sociopathes se réjouissent au son des tambours de guerre.
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Un homme a ouvert le feu sur des gardes nationaux près de la Maison Blanche l'autre jour, tuant l'un d'entre eux et blessant gravement un second. Il a été capturé vivant et sera probablement accusé de terrorisme.
Il s'avère que cet homme est un ressortissant afghan qui travaillait pour un escadron de la mort de la CIA nommé "Zero Unit", chargé de faire respecter l'occupation de son pays natal par les États-Unis. Washington ne cesse d'ajouter des organisations totalement farfelues à sa liste d'organisations terroristes, comme Antifa ou le très fictif Cartel de los Soles, alors que tout le monde sait que le meilleur indicateur d'un comportement terroriste futur consiste à œuvrer pour la machine de guerre américaine.
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Dans une vidéo devenue virale, on voit une salle bondée de jeunes Israéliens pousser des cris de joie à la vue du ministre des Finances de leur pays, Bezalel Smotrich. Ce dernier est un tel nazi génocidaire qu'il a été sanctionné par des États impérialistes comme le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie. On voit les jeunes de la vidéo crier et même tomber dans les pommes aux pieds de ce monstre psychopathe, comme les groupies des vieilles vidéos de concerts des Beatles.
Il y a deux mois, après l'annonce de l'accord dit "de cessez-le-feu", le comité de rédaction du New York Times a publié un article affirmant que Gaza allait avoir besoin de "programmes de déradicalisation" pour "supprimer l'influence omniprésente et néfaste du Hamas sur la société gazaouie". Mais c'est clairement la société israélienne qui a besoin d'être déradicalisée.
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Si les accusations d'"antisémitisme" ont cessé de faire mouche, c'est parce que les gens commencent à remettre en question le discours selon lequel "UN GROUPE SPÉCIFIQUE DE PERSONNES BLANCHES DEVRAIT PRÉVALOIR SUR N'IMPORTE QUEL AUTRE".
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Selon certaines sources, les procureurs généraux traiteraient plus de 300 000 cas de désertion en Ukraine, car personne ne veut mourir dans cette guerre stupide et inutile.
Le taux de désertion prouve que les soldats ukrainiens ne veulent plus de cette guerre. Les sondages montrent par ailleurs que les civils ukrainiens ne sont pas plus enthousiastes. Pourtant, la guerre continue, car les puissances occidentales à l'origine du conflit tiennent à ce qu'elle s'éternise.
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Si je vous dit être sur le point d'inventer il y a cinq ans un outil susceptible de mettre fin à la carrière des artistes professionnels et d'empêcher de distinguer le vrai du faux sur internet, m'auriez-vous proposé de me verser immédiatement des milliards de dollars, ou m'auriez-vous conseillé d'aller me baigner avec une bande de crocodiles affamés ?
Traduit par Spirit of Free Speech