Par Middle East Monitor
Le ministre du Pétrole d'Egypte, Abdullah Ghorab, a affirmé que son gouvernement ne s'était pas engagé à verser des indemnités à Israël après que l'exportation du gaz naturel ait été interrompue pour des "raisons impérieuses".
Dans une déclaration aux médias du mercredi 27 juillet, Ghorab a dit que la rupture de fourniture de gaz à la Jordanie et à Israël n'était pas une décision gouvernementale, mais plutôt la conséquence de circonstances impérieuses. Le pipeline qui transporte le gaz aux deux pays a été bombardé pendant le bouleversement politique. Ghorab a affirmé que ce n'était pas une question d'entêtement égyptien et que le gouvernement égyptien n'était pas obliger d'indemniser Israël ou aucun autre Etat. Il a ajouté que le droit international autorise l'Egypte a stoppé le pompage du gaz temporairement.
Le ministre égyptien a noté que son gouvernement avait l'intention de revoir tous les accords de fourniture gazière pour garantir des prix justes, car les anciens prix étaient très inférieurs à ceux du marché international.
Pendant ce temps, l'ancien ministre du pétrole et six autres responsables du régime Moubarak dégagé sont actuellement inculpés de dilapidation de fonds publics. Ils sont accusés d'avoir signé, en 2005, un accord fournissant à Israël 40% de ses besoins en gaz naturel qui a entraîné pour l'Egypte une perte de 700 millions de dollars.
Note ISM-France : La dernière attaque contre le gazoduc du Sinaï (la cinquième depuis février 2011) a eu lieu hier samedi 30 juillet. Lire "Militants attack gas pipeline in Egypt's Sinai", sur Maan News.
Source : Middle East Monitor
Traduction : MR pour ISM