© Eric Gaillard Source: Reuters
Des policiers ont escorté le député LR au moment où il était chahuté par des manifestants, lors de l'acte 26 des Gilets jaunes. Il a dénoncé le comportement d'«activistes d'extrême gauche» et déclaré porter plainte «pour menaces de mort».
A Nice, où un cortège de Gilets jaunes s'est rassemblé le 11 mai pour l'acte 26 de la mobilisation, le député et conseiller départemental des Alpes-Maritimes Les Républicains (LR) Eric Ciotti a été exfiltré par des policiers alors qu'il était pris à partie par des manifestants, rapporte notamment Nice Matin. Certains d'entre eux l'ont qualifié de «collab», selon l'AFP.
Sur Facebook, l'élu de droite a déclaré avoir été pris à partie par «une poignée d'activistes d'extrême gauche» et dit porter plainte auprès du procureur de la République «pour menaces de mort».
Sur une vidéo de la page Facebook « L'Echo du Peuple» partagée par le député LR et montrant une partie de la scène, on le voit pénétrer dans un véhicule sous protection policière, tandis qu'une femme semble lancer : «On va cramer ta voiture !».
Je dénonce la violence d’activistes d’extrême-gauche qui m’ont pris à partie place Garibaldi à #Nice06 et porte plainte auprès du Procureur de la République pour menaces de mort.
Une autre vidéo de la page Facebook «L'Echo du Peuple», diffusée en direct sur le réseau social, montre Eric Ciotti initialement approché par le cortège, au niveau de la foire du Livre à laquelle 𝕏 il explique avoir participé.
Bien que le bruit ambiant ne permette pas de retranscrire de façon claire les échanges entre les manifestants et Eric Ciotti, on peut constater que la conversation se poursuit pendant plusieurs minutes avec différents interlocuteurs, en présence d'une escorte policière.
Comme le rapporte le Huffington Post, l'épisode intervient deux jours après l'interpellation d'un enseignant et militant syndical à Nice, lors de la manifestation contre le projet de loi de réforme de la fonction publique. L'homme était accusé d'avoir proféré des slogans injurieux à l'encontre des membres des forces de l'ordre, ce que contestent ses proches, et d'avoir résisté avec violence à son arrestation.
Lire aussi : Acte 26 : à Nantes, des forces de l'ordre sortent leur arme, une enquête est ouverte (VIDEOS)