Source: AFP
Bombardement à Rafah, 21 janvier 2024 (image d'illustration).
Dans un document de près de vingt pages publié ce 21 janvier, le premier du genre, le Hamas, dit vouloir livrer «sa version des faits».
Alors que son attaque du 7 octobre contre Israël a entrainé la mort de 1 140 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de chiffres officiels israéliens, le Hamas insiste sur le fait «d'avoir fait de son mieux pour éviter de toucher des civils».
«Des erreurs ont peut-être été commises lors de la mise en œuvre de l'opération "déluge d'al-Aqsa", en raison de l'effondrement soudain de l'appareil sécuritaire et militaire le long de la frontière entre Israël et la bande de Gaza», assure le Hamas.
Le Hamas se défend
«Eviter de porter atteinte aux civils, en particulier les enfants, les femmes et les personnes âgées est une obligation religieuse et morale des combattants des brigades al-Qassam», poursuit-il en mentionnant sa branche armée.
Des enquêtes sont en cours en Israël après des témoignages faisant état de violences sexuelles.
Le 7 octobre, environ 250 personnes ont été prises en otage au cours de ces attaques. Selon Israël, 132 personnes restent captives dans la bande de terre --dont 27 seraient décédées, toujours selon un décompte de l'AFP à partir de chiffres officiels israéliens.
Depuis, plus de 25 000 Palestiniens, en grande majorité des femmes, des enfants et des adolescents, ont été tués dans la bande de Gaza par les bombardements et les opérations militaires israéliennes, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Dans son rapport, le mouvement islamiste demande également «l'arrêt immédiat de l'agression israélienne sur Gaza, des meurtres et du nettoyage ethnique commis contre l'ensemble de la population de Gaza».
Quant à l'avenir du territoire, le Hamas dit rejeter «catégoriquement tout projet international ou israélien visant à décider de l'avenir de la bande de Gaza», et souligne que «le peuple palestinien a la capacité de décider de son avenir et d'organiser ses affaires internes» en insistant sur le fait que «personne au monde» n'avait le droit de décider pour eux.