16/08/2011 5 articles alterinfo.net  3min #56374

 Les illusions de Bashar al-assad

Bachar El Assad dans la ligne de mire de la Turquie

Ankara semble las du comportement du président syrien. Les responsables turques ont donc décidé de forcer le leader de Damas à se plier aux désires et ordres des Occidentaux!

Ainsi, en plus de la décision d'Ankara de poster deux brigades de l'armée à la frontière avec la Syrie dans le but de créer une zone de sécurité à l'intérieur même du territoire syrien.

En plus de la visite du ministère turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu à Damas, où la Turquie avec l'aval des Etats-Unis a donné jusqu'au 27 août à Bachar el-Assad pour changer de politique; s'ajoutent les déclarations d'une source de haut rang turque paru samedi au journal «Hurriyet», cité par le quotidien as-Safir!

Selon as-Safir, le contenu de ces affirmations sont très dangereuses, non seulement parce que la source en question justifie les raisons pour lesquelles la Turquie souhaite rompre avec la Syrie, mais aussi la source dessine un avenir sombre sur ce qui risque de se passer si le président syrien ne se plie pas aux directives des occidentaux, incluant une participation turque à une intervention militaire.

Toujours selon as-Safir, citant des sources turques, «la participation de la Turquie dans une intervention militaire internationale» dans le cadre du principe de «l'intervention humanitaire», a fait l'objet de sérieuses discussions et évaluations de la part des hauts responsables Turcs !

Voire, cette question était au coeur de la conversation téléphonique entre le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le président américain Obama.

Selon un haut responsable turc, cité par as-Safir, Erdogan a demandé à Obama de reporter la demande du président syrien de démissionner jusqu'à ce que la fin du délai des promesses de réforme. Cette source a déclaré que le délai est une sorte de pression sur Assad!

"Jusqu'à maintenant, nous avons essayé de convaincre les nations occidentales de donner à Assad plus de temps pour mener des réformes. Nous sommes aussi amicaux que nous le pouvons, nous avons tenu des réunions ministérielles communes et avons annulé le besoin d'un visa pour entrer en Turquie de Syrie", aurait écrit Abdullah Gul.

Il aurait ajouté: "Mais si le régime syrien n'écoute pas nos conseils, en tant qu'ami et voisin, et continue à tirer sur son peuple, nous ne pourrons plus être amis".

Autre pression turque, plusieurs officiers ont été rappelés de leurs vacances et les autorités envisagent même de créer une zone de sécurité à l'intérieur même du territoire syrien.

Des manoeuvres qui en réalité visent à anticiper toute tentative d'embrasement de la part des activistes kurdes qui auraient l'intention de profiter du chaos ambiant dans la région pour tester le niveau de résistance des forces militaires d'Ankara.

Suite à ces pressions, et selon l'agence IRNA, le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, a contacté son homologue turque Davutoglu pour discuter avec lui de l'avenir «des relations bilatérales et les derniers développements dans la région», soulignant que les deux parties ont échangé leur point de vue pour ce qui est des événements en Syrie ».

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